Le quartier Aéroport
Un quartier qui doit son nom à l'implantation
d'une école de pilotage en 1928, par la volonté
du maire Henri Laudier et des responsables de l'usine Hanriot,
Marcel Haegelen et Hubert Outhenin-Chalandre.
L'école Hanriot deviendra une usine
de fabrication, appelée Hanriot , SNCAC, SNCAN, NORD-AVIATION,
SNIAS, AEROSPATIALE et enfin MBDA.
C'est à partir de 1930 que se construit
la cité jardin de l'aéroport avec l'aide de Henri
Sellier sur les HBM et de l'archiotecte Peyret-Dortail.
Le quartier s'étend progressivement
depuis l'Eglise Saint Henri jusqu'à l'usine dite "de
la rue Le Brix". Cette grande avenue prendra en 1951, le
nom de Marcel Haegelen en 1951.
Plus tard, le chemin de Villeneuve deviendra
avec plus de 2000 habitants une zone de petites maisons rédsidentielles.
La cité jardin sera un véritable
monument historique avec ses petites maisons, ses petits immeubles
et ses jardins.
Le quartier était occupé
par des employés de l'usine d'aviation, qui allaient ainsi
travailler à pied ou à vélo.
Avec le vieillissement de la population
et le mauvais entretien de ces maisons, la structure du quartier
va se modifier et des familles venant des quartiers nord seront
installées dans ces maisons, posant un problème
de cohabitation avec les "anciens".
A partir de 2005, un projet de réhabilitation
de la cité jardin est mis en oeuvre avec l'aide de l'Etat
par l'ANRU.
Axe majeur inscrit dans le Plan de Renouvellement
Urbain lancé en 2004, la réhabilitation du quartier
de lAéroport, avec notamment sa cité jardin
et lentrée de ville, est maintenant bien engagée.
570 logements vont être réhabilités ou construits.
En parallèle, laménagement du carrefour du
Lautier se poursuit, dotant ainsi Bourges dune entrée
de ville moderne, et les rues de la cité jardin sont totalement
requalifiées.
Le commerce du quartier se situe essentiellement
le long d ela rue Marcel Haegelen, avec un petit super marché
appelé Carrefour Market (le nom ayant évolué
de Major à .....
Autour de ce super marché, des banques
et des métiers de bouche ainsi que des bistrots et un
magasin de presse fonctionnent encore en 2010.
Evolution (janvier 2011)
A terme, 126 logements vont être
construits en entrée de Ville. La construction des 76
logements construits par lEntreprise Sociale pour lHabitat
(ESH) Jacques Cur Habitat et par lOffice Public de
lHabitat (OPH) Bourges Habitat a débuté.
En complément, est prévue la construction de 50
autres logements, dont la livraison est prévue pour la
fin 2012, début 2013, par la Foncière Logement
et un promoteur.
76 logements en construction
La construction des 76 logements sinscrit dans le cadre
du réaménagement du secteur du Lautier. Les logements
sont construits à la fois par Bourges Habitat (37 logements)
et la SA Jacques Cur Habitat (39 logements). Les travaux
ont débuté en août 2009, la livraison va
séchelonner entre décembre 2010 (Bourges
Habitat) et février 2011.
Ce bâtiment a pour particularité dêtre
particulièrement performant en termes énergétiques,
atteignant les performances des Bâtiments Basse Consommation
(BBC) soit RT 2005 -50% soit moins de 50Kwh/m² an. Premières
du genre en région Centre, ces constructions seront conformes
à des critères acoustiques, thermiques et environnementaux
(Qualitel, Bâtiment Basse Consommation et Habitat &
Environnement).
Les différents réseaux ont été repris
durant le réaménagement du carrefour du Lautier,
les deux bailleurs ont, par ailleurs, saisi lopportunité
de préparer larrivée de la fibre optique
en installant les infrastructures nécessaires.
Typologie des logements :
Sur 5 101 m2, les 76 logements dont 16 adaptés aux Personnes
à Mobilité Réduite (PMR)
Cité Jardin : 99 pavillons
et 288 logements collectifs
99 pavillons
39 pavillons de la cité jardin sont réhabilités
depuis 2009 et livrés courant 2010 et les 60 autres sont
réhabilités sur 2010 et 2011.
La maîtrise duvre est assurée par lAtelier
1+1 de François PERROT.
Les travaux comprennent la démolition des constructions
rapportées et autres abris de jardin disgracieux ;
Réfection et ravalements pour retrouver le caractère
initial, ainsi que mise en évidence des pierres apparentes
;
Suivi des terrasses et couvertures avec remplacement des éléments
devenus défectueux ;
Création de petites couvertures dentrée ou
de descente au sous-sol selon les dispositions architecturale
retenues ;
Remplacement des menuiseries extérieures (si elles nont
pas été changées) par des éléments
PVC à double vitrage ;
Réaménagement de lintérieur des pavillons
:
Traitement du plomb et de lamiante éventuels ;
Restructuration des espaces intérieurs pour lamélioration
du confort (salle de bains, WC, rangement, etc.) ;
Remplacement des menuiseries intérieures concernées
par les modifications ;
Remise en état et vitrification des planchers bois conservés
;
Suivi et réparation des clôtures séparatives
ainsi que des portillons daccès ;
Suivi, réparation ou remplacement des boîtes aux
lettres.
Lensemble de ces travaux est déterminé sur
site en fonction des réhabilitations précédentes.
288 logements collectifs
Au niveau des logements collectifs, la première tranche
de 155 logements vont démarrer début 2010, la deuxième
tranche envisagée pour au plus 133 logements courant 2ème
semestre 2010, soit un total de 288 logements.
La maîtrise duvre sera
assurée par Atelier 1+1 François PERROT.
Sont prévus :
Réfection des façades pour
retrouver le caractère initial ;
Remplacement des fenêtres et de leurs occultations (si
elles nont pas été changées) ;
Mise en place dun système dinterphonie pour
les halls non équipés ;
Complément déclairage en façade arrière
de certains bâtiments ;
Création dun système de désenfumage
naturel dans les cages descaliers.
Quartier de la Butte d'Archelet
ce quartier fait l'objet d'un article :
>>>cliquer
ici
Quartier des Pijolins
Dans une période , qui se poursuit
encore aujourd'hui, la maison individuelle est un véritabe
besoin pour de nombreuses familles. C'étaient ce que l'on
a appelé les 30 glorieuses.
Et c'est ainsi que dans le quartier des
Pijolins furent construites des maisons individuelles sur de
tous petits terrains, elles furent appelées "les
chalandonnettes" du nom du ministre du logement Albin Chalandon,
c'était en 1969 et c'était sous la férule
du maire de Bourges Raymond Boisdé.
Ces maisons sont qualifiées de "bas
de gamme", mais elles correxpondaient au rêve des
habitants de cette époque qui ne voulaient pas vivre dans
une tour ou une barre de Bourges Nord.
Dans ce quartier des Pijolins, d'autres
maisons plus traditionnelles seront construites, au détour
de rues qui portaient les noms des provinces de France.
Dans les années 2000, un nouveau
projet initialisé par la société Francelot
va construire plusieurs dizaines de maisons dans ce qui va s'appeler
"Pijolin II" autour d'une nouvelle rue appelée
Maurice Estève.
Quartier de Vauvert
Avec une telle appellation faisant référence
"au Diable Vauvert", ce quartier situé entre
la route de Marmagne et le canal de Berry est extérieru
de la cité.
La construction date juste de l'après
guerre avec l'édification d'un lycée de jeuens
filles devenant le lycée Marguerite de Navarre, et au-delà
de cet établissement un véritable quartier se met
en place avec des maisons de ville, des maisons individuelels
et quelques immeubles.
C'est ainsi qu'un système coopératif
permet à des gens de condition modeste d'aquérir
des maisons ou des appartements. C'était sur plusieurs
tranches dans les années 1960 puis 1970.
Plus tard, les lotissements de Beauregard
seront aussi construits.
Et puis en prolongeant la ville et suite
à la demande pressante de primo accédants, ce sont
de nouveaux lotissements comme Marie-Galante, Canal, ou encore
Cavalière qui se construisent.
Quartier du Val d'Auron
C'est le maire Raymond Boisdé qui
voulait faire de Bourges "un petit Vichy", qui est
à l'origine de ce lac artificiel puis qui quartier du
Val d'Auron.
Ce sont des maisons individuelles, des
immeubles à la fois dans le privé et le social,
donnant une certaine mixité qui sont construites.
Ce quartier va se développer à
partir de 1977, mise en eau du lac, sous l'impulsion de Jacqaues
Rimbault.
Même si la composition sociologique
pose quelques problèmes, ce quartier, très vaste
est devenu confortable avec un centre commercial et des magasins,
et le lac représente un espace écologique de grande
qualité.
Quartier Jean Baffier :
C'est un quartier qui est situé
entre le château d'eau et le Château de Bourges aujourd'hui
disparu, il est tout autour de la rue Jean Baffier.
On trouve à partir des visites guidées
du patrimoine, plusieurs lieux intéressants.
Le Château qui donna ce nom
à une partie du lieu dont les "carrières du
château". et il s'agissait en fait d'un vrai château
connu au VI ième siècle et aujourd'hui disparu.
La chapelle saint Outrille, qui date des soeurs de Marie-Immaculée
en 1874. Ce bâtiment qui est de l'époque du Sacré
Coeur de Paris est situé à l'emplacement d'églises
qui dataient du Moyen Age, en particulier vers le XII ième
siècle, prenant ce nom de Saint Outrille à un archevêque
de Bourges du VII ième siècle.
L'institution Sainte Marie est d'abord un collège de garçons
datant de 1859.
Les établissements de la rue
Carolus, avec au départ
un portail, de style roman, mais surtout un lieu de la laïcité,
avec la formation des maîtres, ces instituteurs de la République.
C'était l'IUFM.
Après le départ de l'IUFM,
c'est le diocèse de Bourges qui va acquérir les
bâtiments pour des écoles catholiques, comme Notre-Dame,
La Blanche, et saint Guillaume.
La maison de Félix Desgeorges
est un haut lieu de la Résistance
à Bourges avec les liaisons entre Félix Desgeorges
et le franciscain de Bourges.
Le lycée Pierre-Emile Martin avec
en cet emplacement un pensionnat de jeunes filles qui fut édifié
en 1848 et ceci va durer jusque vers 1906, où les soeurs
sont obligées de partir à la suite de la loi de
séparation des Eglises et de l'Etat.
En 1910, ce lieu devient une école
supérieure primaire qui sera détruit après
la seconde guerre mondiale pour faire place au lycée actuel.
Dans ce quartier, on note aussi la présence
de l'ex Hôpital Baudens qui date de 1894, de la maison
de l'Abbé Moreux et du célèbre château
d'eau de la place Séraucourt construit sous le mairat
de Pierre Planchat en 1860.
à venir :
Quartier Pignoux / Thysons
Quartier Chancellerie
Quartier Gibjoncs
Quartier du centre-ville
Quartier Ed Vaillant