le quartier aeroport - Roland Narboux - Bourges Encyclopédie -

L'ENCYCLOPEDIE DE BOURGES
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LES QUARTIERS DE BOURGES
Par Roland NARBOUX

Bourges possède de nombreux quartiers, les plus anciens sont bien connus, il en est d'autres, beaucoup moins étudiés.

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Version 2011

 

Le quartier Aéroport

Un quartier qui doit son nom à l'implantation d'une école de pilotage en 1928, par la volonté du maire Henri Laudier et des responsables de l'usine Hanriot, Marcel Haegelen et Hubert Outhenin-Chalandre.

L'école Hanriot deviendra une usine de fabrication, appelée Hanriot , SNCAC, SNCAN, NORD-AVIATION, SNIAS, AEROSPATIALE et enfin MBDA.

C'est à partir de 1930 que se construit la cité jardin de l'aéroport avec l'aide de Henri Sellier sur les HBM et de l'archiotecte Peyret-Dortail.

Le quartier s'étend progressivement depuis l'Eglise Saint Henri jusqu'à l'usine dite "de la rue Le Brix". Cette grande avenue prendra en 1951, le nom de Marcel Haegelen en 1951.

Plus tard, le chemin de Villeneuve deviendra avec plus de 2000 habitants une zone de petites maisons rédsidentielles.

La cité jardin sera un véritable monument historique avec ses petites maisons, ses petits immeubles et ses jardins.

Le quartier était occupé par des employés de l'usine d'aviation, qui allaient ainsi travailler à pied ou à vélo.

Avec le vieillissement de la population et le mauvais entretien de ces maisons, la structure du quartier va se modifier et des familles venant des quartiers nord seront installées dans ces maisons, posant un problème de cohabitation avec les "anciens".

A partir de 2005, un projet de réhabilitation de la cité jardin est mis en oeuvre avec l'aide de l'Etat par l'ANRU.

Axe majeur inscrit dans le Plan de Renouvellement Urbain lancé en 2004, la réhabilitation du quartier de l’Aéroport, avec notamment sa cité jardin et l’entrée de ville, est maintenant bien engagée.
570 logements vont être réhabilités ou construits. En parallèle, l’aménagement du carrefour du Lautier se poursuit, dotant ainsi Bourges d’une entrée de ville moderne, et les rues de la cité jardin sont totalement requalifiées.

Le commerce du quartier se situe essentiellement le long d ela rue Marcel Haegelen, avec un petit super marché appelé Carrefour Market (le nom ayant évolué de Major à .....

Autour de ce super marché, des banques et des métiers de bouche ainsi que des bistrots et un magasin de presse fonctionnent encore en 2010.

Evolution (janvier 2011)

A terme, 126 logements vont être construits en entrée de Ville. La construction des 76 logements construits par l’Entreprise Sociale pour l’Habitat (ESH) Jacques Cœur Habitat et par l’Office Public de l’Habitat (OPH) Bourges Habitat a débuté.
En complément, est prévue la construction de 50 autres logements, dont la livraison est prévue pour la fin 2012, début 2013, par la Foncière Logement et un promoteur.


76 logements en construction
La construction des 76 logements s’inscrit dans le cadre du réaménagement du secteur du Lautier. Les logements sont construits à la fois par Bourges Habitat (37 logements) et la SA Jacques Cœur Habitat (39 logements). Les travaux ont débuté en août 2009, la livraison va s’échelonner entre décembre 2010 (Bourges Habitat) et février 2011.
Ce bâtiment a pour particularité d’être particulièrement performant en termes énergétiques, atteignant les performances des Bâtiments Basse Consommation (BBC) soit RT 2005 -50% soit moins de 50Kwh/m² an. Premières du genre en région Centre, ces constructions seront conformes à des critères acoustiques, thermiques et environnementaux (Qualitel, Bâtiment Basse Consommation et Habitat & Environnement).
Les différents réseaux ont été repris durant le réaménagement du carrefour du Lautier, les deux bailleurs ont, par ailleurs, saisi l’opportunité de préparer l’arrivée de la fibre optique en installant les infrastructures nécessaires.

Typologie des logements :
Sur 5 101 m2, les 76 logements dont 16 adaptés aux Personnes à Mobilité Réduite (PMR)

Cité Jardin : 99 pavillons et 288 logements collectifs

99 pavillons
39 pavillons de la cité jardin sont réhabilités depuis 2009 et livrés courant 2010 et les 60 autres sont réhabilités sur 2010 et 2011.
La maîtrise d’œuvre est assurée par l’Atelier 1+1 de François PERROT.
Les travaux comprennent la démolition des constructions rapportées et autres abris de jardin disgracieux ;
Réfection et ravalements pour retrouver le caractère initial, ainsi que mise en évidence des pierres apparentes ;
Suivi des terrasses et couvertures avec remplacement des éléments devenus défectueux ;
Création de petites couvertures d’entrée ou de descente au sous-sol selon les dispositions architecturale retenues ;
Remplacement des menuiseries extérieures (si elles n’ont pas été changées) par des éléments PVC à double vitrage ;
Réaménagement de l’intérieur des pavillons :
Traitement du plomb et de l’amiante éventuels ;
Restructuration des espaces intérieurs pour l’amélioration du confort (salle de bains, WC, rangement, etc.) ;
Remplacement des menuiseries intérieures concernées par les modifications ;
Remise en état et vitrification des planchers bois conservés ;

Suivi et réparation des clôtures séparatives ainsi que des portillons d’accès ;
Suivi, réparation ou remplacement des boîtes aux lettres.
L’ensemble de ces travaux est déterminé sur site en fonction des réhabilitations précédentes.

288 logements collectifs
Au niveau des logements collectifs, la première tranche de 155 logements vont démarrer début 2010, la deuxième tranche envisagée pour au plus 133 logements courant 2ème semestre 2010, soit un total de 288 logements.

La maîtrise d’œuvre sera assurée par Atelier 1+1 François PERROT.

Sont prévus :

Réfection des façades pour retrouver le caractère initial ;
Remplacement des fenêtres et de leurs occultations (si elles n’ont pas été changées) ;
Mise en place d’un système d’interphonie pour les halls non équipés ;
Complément d’éclairage en façade arrière de certains bâtiments ;
Création d’un système de désenfumage naturel dans les cages d’escaliers.


Quartier de la Butte d'Archelet

ce quartier fait l'objet d'un article : >>>cliquer ici

 


Quartier des Pijolins

 

Dans une période , qui se poursuit encore aujourd'hui, la maison individuelle est un véritabe besoin pour de nombreuses familles. C'étaient ce que l'on a appelé les 30 glorieuses.

Et c'est ainsi que dans le quartier des Pijolins furent construites des maisons individuelles sur de tous petits terrains, elles furent appelées "les chalandonnettes" du nom du ministre du logement Albin Chalandon, c'était en 1969 et c'était sous la férule du maire de Bourges Raymond Boisdé.

Ces maisons sont qualifiées de "bas de gamme", mais elles correxpondaient au rêve des habitants de cette époque qui ne voulaient pas vivre dans une tour ou une barre de Bourges Nord.

Dans ce quartier des Pijolins, d'autres maisons plus traditionnelles seront construites, au détour de rues qui portaient les noms des provinces de France.

Dans les années 2000, un nouveau projet initialisé par la société Francelot va construire plusieurs dizaines de maisons dans ce qui va s'appeler "Pijolin II" autour d'une nouvelle rue appelée Maurice Estève.


Quartier de Vauvert

 

Avec une telle appellation faisant référence "au Diable Vauvert", ce quartier situé entre la route de Marmagne et le canal de Berry est extérieru de la cité.

La construction date juste de l'après guerre avec l'édification d'un lycée de jeuens filles devenant le lycée Marguerite de Navarre, et au-delà de cet établissement un véritable quartier se met en place avec des maisons de ville, des maisons individuelels et quelques immeubles.

C'est ainsi qu'un système coopératif permet à des gens de condition modeste d'aquérir des maisons ou des appartements. C'était sur plusieurs tranches dans les années 1960 puis 1970.

Plus tard, les lotissements de Beauregard seront aussi construits.

Et puis en prolongeant la ville et suite à la demande pressante de primo accédants, ce sont de nouveaux lotissements comme Marie-Galante, Canal, ou encore Cavalière qui se construisent.


Quartier du Val d'Auron

C'est le maire Raymond Boisdé qui voulait faire de Bourges "un petit Vichy", qui est à l'origine de ce lac artificiel puis qui quartier du Val d'Auron.

Ce sont des maisons individuelles, des immeubles à la fois dans le privé et le social, donnant une certaine mixité qui sont construites.

Ce quartier va se développer à partir de 1977, mise en eau du lac, sous l'impulsion de Jacqaues Rimbault.

Même si la composition sociologique pose quelques problèmes, ce quartier, très vaste est devenu confortable avec un centre commercial et des magasins, et le lac représente un espace écologique de grande qualité.

 

Quartier Jean Baffier :

C'est un quartier qui est situé entre le château d'eau et le Château de Bourges aujourd'hui disparu, il est tout autour de la rue Jean Baffier.

On trouve à partir des visites guidées du patrimoine, plusieurs lieux intéressants.

Le Château qui donna ce nom à une partie du lieu dont les "carrières du château". et il s'agissait en fait d'un vrai château connu au VI ième siècle et aujourd'hui disparu.

La chapelle saint Outrille, qui date des soeurs de Marie-Immaculée en 1874. Ce bâtiment qui est de l'époque du Sacré Coeur de Paris est situé à l'emplacement d'églises qui dataient du Moyen Age, en particulier vers le XII ième siècle, prenant ce nom de Saint Outrille à un archevêque de Bourges du VII ième siècle.

L'institution Sainte Marie est d'abord un collège de garçons datant de 1859.

Les établissements de la rue Carolus, avec au départ un portail, de style roman, mais surtout un lieu de la laïcité, avec la formation des maîtres, ces instituteurs de la République. C'était l'IUFM.

Après le départ de l'IUFM, c'est le diocèse de Bourges qui va acquérir les bâtiments pour des écoles catholiques, comme Notre-Dame, La Blanche, et saint Guillaume.

La maison de Félix Desgeorges est un haut lieu de la Résistance à Bourges avec les liaisons entre Félix Desgeorges et le franciscain de Bourges.

Le lycée Pierre-Emile Martin avec en cet emplacement un pensionnat de jeunes filles qui fut édifié en 1848 et ceci va durer jusque vers 1906, où les soeurs sont obligées de partir à la suite de la loi de séparation des Eglises et de l'Etat.

En 1910, ce lieu devient une école supérieure primaire qui sera détruit après la seconde guerre mondiale pour faire place au lycée actuel.

 

Dans ce quartier, on note aussi la présence de l'ex Hôpital Baudens qui date de 1894, de la maison de l'Abbé Moreux et du célèbre château d'eau de la place Séraucourt construit sous le mairat de Pierre Planchat en 1860.


à venir :

Quartier Pignoux / Thysons

Quartier Chancellerie

Quartier Gibjoncs

Quartier du centre-ville

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L'industrie à Bourges au XXIe s
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