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- Qui sont les grands hommes
nés à Bourges ?
JACQUES COEUR est né à Bourges en 1400, dans une
maison située en bordure de l'Yèvrette, devenue
rue de Parerie. Il a la "bosse" du commerce et des
affaires et devient un des personnages les plus importants du
royaume de Charles VII. Il est nommé Argentier du roi,
et ouvre des routes commerciales, gère des mines d'argent
et fait "commerce avec les infidèles". Il est
aussi ambassadeur et un des intimes d'Agnès Sorel. Au
sommet de sa gloire, alors qu'il prête de l'argent au roi
Charles VII pour "bouter les Anglois hors du Pays",
il est arrêté, jugé et condamné. Il
va fuir et terminer sa vie à Chio, loin de son pays natal
et de son Palais de Bourges.
LOUIS XI est
né à Bourges, le 3 juillet 1423 des amours du roi
Charles VII et de Marie d'Anjou son épouse. Il va naître
non pas dans le palais du duc Jean, résidence habituelle
du roi à Bourges et en travaux à ce moment, mais
au Palais de monseigneur l'Archevêque. Ce premier enfant du couple royal fit
le bonheur de Charles VII, car cette naissance d'un enfant mâle
allait à l'encontre de la rumeur qui faisait de Charles
VII un bâtard, et qu'en conséquence, une telle illégitimité
aurait du lui interdire d'avoir un garçon. L'enfant fut
immédiatement baptisé en la cathédrale de
Bourges, le parrain fut le duc d'Alençon. Il deviendra un roi très puissant, sera
à l'origine de "la Poste", et fera l'unification
du royaume de France. Pour sa ville natale, si l'on excepte l'Université
qu'il va installer, il n'aura pas d'atomes crochus avec Bourges.
JEAN LECUYER est né à Bourges en 1480, et comme
souvent à cette époque, il part en Italie pour
parfaire ses études artistiques. Plus tard, on verra sur
ses vitraux des ruines romaines, comme dans l'Eglise Saint Bonnet.
Il réalise aussi sur verre des palais italiens.C'est le
dernier grand maître verrier du Moyen Age, Jean Lescuyer
opère pendant toute la première moitié du
XVI e siècle. Sa renommée fut grande dans tout
le pays.
LOUIS BOURDALOUE est né à Bourges le 28 août
1632, il entre chez les Jésuites dès l'âge
de 16 ans, il devient un élève très brillant.
Il devient à la suite, prêtre et commence alors
à prêcher en province, où il devient assez
vite célèbre. Ce premier succès le fait
connaître par la capitale et il est appelé à
Paris où il occupe une place de choix dans le milieu puissant
de la prédication, aux côtés de Bossuet.
C'est l'époque des belles choses, de l'amour des lettres
et du bien parler et il devient pour la classe politique d'alors
un grand de ce monde. Il fut un grand prédicateur, parlant
d'une voix harmonieuse, mais au débit rapide et animé.
C'était un homme simple et modeste bien que fréquentant
les "grands". On disait de lui qu'il respirait la bonté
et l'indulgence. Sur le plan des idées, il insistait beaucoup
sur les recommandations de la foi chrétienne et sur le
perfectionnement moral et le soin qu'il fallait y apporter.
BERTHE MORISOT est née un peu par hasard à Bourges,
le 14 janvier 1841, son papa étant alors Monsieur Tiburce Morisot,
préfet du Cher. Ainsi
Berthe Morisot est berruyère, même si 8 mois après
cette naissance hivernale elle suit son Tiburce de père
pour la Haute Vienne et Limoges: un Préfet, hier comme
aujourd'hui, ça bouge ! Elle va devenir un des peintres
majeurs du mouvement Impressionniste, dans la suite de Manet
dont elle épousera le frère Eugène, Renoir
et quelques autres.
- JULES BERTAUT est né à Bourges, c'est
M Didier Lachèvre de Grenoble qui a communiqué
cette information : " Dans la liste de vos hommes célèbres
nés à BOURGES vous avez également JULES
BERTAUT historien et écrivain né le 28 mars 1877.
Il a surtout écrit sur les grands personnages de la fin
du XVIIIè siècle et du XIXè. Il a reçu
le "Grand Prix de la Socièté des Gens de Lettres"
pour l'ensemble de son oeuvre en 1959. Pourriez-vous me communiquer
de plus amples renseignements sur sa vie (biographie). Il a également
eut plusieurs ouvrages couronnés par L'Académie
Française... l'ouvrage en ma possession s'intitule "TALLEYRAND"
et à été édité en 1945...à
titre d'exemple."
- Il a écrit aussi "1848
et la seconde République" et "l'opinion et les
moeurs"..
- Il faut noter qu'une rue porte
son nom, dans le quartier des Gibjoncs, avec dans cette rue une
bibliothèque municipale et récemment les Archives
de la Ville de Bourges.
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- AGENOR BARDOUX est né à Bourges le 15
janvier 1819, il fut un grand orateur et un historien. Il sera
aussi l'ami et un des collaborateurs de Léon Gambetta.
- Il commença comme avocat
à Clermont-Ferrand, c'était un des grands républicains
de cette époque. Il est élu municipal à
Clermont en 1869. En 1871, il devient député du
Puy-de-Dôme et élu à nouveau en 1876 et 1877.
Son heure de gloire se situe en 1877, devenant ministre de l'Instruction
publique .
- Il meurt à Paris 23 novembre
1897.
- A noter que son arrière
petit fils se nomme Valéry Giscard d'Estaing.
- On ne possède aucune
information sur ses relations avec sa ville natale, Bourges.
La ville donne à une place à côté
du pont d'Auron le 12 février 1927.
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JANKELEVITCH
Vladimir est né
le 31 Août 1903 à Bourges dans une belle
maison du 13 boulevard Gambetta. Il
était juif et fils d'émigrés russe, et va
se nourrir de culture grecque, judéo-chrétienne
et bien entendu russe. Comme le rappelle Alain Vernet, qui fut
son élève et qui de décrit d'une manière
passionnante, Jankélévitch fut "musicien, écrivain,
philosophe, professeur, résistant, homme de courage et
de conviction, d'engagement, il était un amoureux passionné
de la vie et de ses charmes : l'art, les femmes, la danse, les
pâtisseries, bref un Voltaire, la gentillesse en plus".
LACOMBE Louis, un compositeur né
à Bourges le 26 novembre 1818 qui fut aussi un pianiste
renommé. Il composa plusieurs centaines d’œuvres,
dans tous les genres, des nocturnes , une Marche turque des mélodies
et des Lieder pour voix seule, avec accompagnement de piano.
Il ne manque que des sonates pour piano. Son œuvre la plus
connue est une symphonie : Sapho qui fut sélectionnée
pour être exécutée lors de l’exposition
universelle de Paris en 1878.
- MAMET Julien est né à Bourges le 24 janvier 1877,
il fait des études dans la mécanique et entre dans
une usine de construction mécanique à sa sortie
du service militaire. En 1903, il est embauché par Louis
Blériot, et c'est lui qui met au point les avions Blériot.
En 1909, premières heures de gloire, il est le mécanicien
du Blériot qui va traverser la Manche. la suite
>>>cliquer
- Julien Mamet meurt en 1932, un premier
avril !.Il faudra attendre 2007 pour que la ville de Bourges
sous l'impulsion de Jack Trougnoux se préoccupe de cet
aviateur et lui donne une rue dans le Parc de Villeneuve à
deux pas de l'aéroport.
JACQUES MITTERRAND est né à Bourges en 1908, il n'a
aucune relation directe avec l'ancien Président de la
République.C'est un homme engagé, à gauche,
il est une des figures de proue de l'équipe qui est autour
de Pierre Mendès-France. Il est au parti Radical, adversaire
farouche du fascisme et du nazisme, il devient très proche
du Parti communiste dans la période de la Résistance,
et il restera jusqu'au bout un allié objectif du PC. Il
devient franc-maçon en juin 1933 à la loge parisienne
"La Justice" (son père était un dignitaire
du Grand Orient de France). Il devient très engagé
contre le colonialisme et la guerre d'Algérie, et s'oppose
en permanence à Rome et au pape. Il est contre l'Europe
qui est à ses yeux trop proche de l'Eglise. Il sera Grand
Maître du GODF en 1962 pour 3 ans, et le redeviendra en
1969, pour 3 ans encore. Sur le plan électoral national,
il sera régulièrement battu, mais élu localement
à Bourges comme conseiller municipal. Il meurt en 1994,
s'opposant à la fin de sa vie à un autre franc-maçon,
le "trotskyste" Fred Zeller.
- PAUL MUS est
né à Bourges en 1902, dans une famille d'enseignants.
Mais il ne reste pas en Berry et s'en va très vite en
Indochine où il passe son enfance (Hanoi dès 1907).
Il revient en France pour faire des études à Paris.
II revient en Indochine en 1927 comme membre de l'Ecole française
d'Extrême Orient puis il est professeur. Il participe activement
à la guerre de 39/40 au Tonkin et devient conseiller du
général Leclerc. Il participe aux négociations
en 1947 avec Ho Chi Minh avant de se consacrer uniquement à
des tâches universitaires. (professeur au Collège
de France en 1946).
Il devient "le" spécialiste de l'Indochine.
Son livre le plus important est "Vietnam, sociologie d'une
guerre" qui sort en 1952. C'est le modèle de "l'intellectuel
complet, homme de terrain, homme d'études et surtout homme
engagé dans l'action". Il meurt à Murs en
1969.
- A lire "Paul Mus, l'espace d'un
regard" de David Chandler et Christopher Goscha.(ed Les
Indes savantes)
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- JEAN CHRISTOPHE RUFIN est né à Bourges le 28 juin 1952
au N°1 de la rue Eugène Brisson. Médecin, il
se fait connaître dans un premier temps dans les associations
ONG auxquelles il participe dont Médecin sans Frontière,
avant d'écrire et de trouver la gloire littéraire
à partir de son ouvrage "Rouge Brésil"
qui lui apporte le prix Goncourt. En 2007, il est nommé
ambassadeur de France au Sénégal et publie une
biographie intitulée "Un léopard sur le garrot".
- En 2012 il écrit un roman "Le
Grand Coeur" sur l'argentier de Charles VII.
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- JACQUES GENTON est né à Bourges le 22 septembre 1918 , dans une famille de
commerçants bien implantée, son père Emile
tenait semble-t-il un petit hôtel situé en face
de la gare de Bourges et qui s'appelait Le Cygne. Il sera sous-
préfet, mais aussi député, et enfin en 1971
sénateur. Il tentera de s'implanter à Bourges mais
deviendra maire de Sancerre. Il meurt en 2008 à l'âge
de 90 ans après une carrière politique tout à
fait exceptionnelle. Cliquer
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- MARCEL PLAISANT (Louis Léon) fut un juriste, né
le 8 mars 1887 à Bourges. Il devint un homme politique
et un résistant français. Il sera le président
du CLB Comité de Libération du Cher. Il meurt à
Paris en 1958.
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- HENRI SELLIER est un homme politique né à Bourges
en 1883, il fera une partie de sa carrière à paris
et Suresnes. Mais c'est lui qui aidera le maire Henri Laudier
à implanter dans sa ville natale des HBM, Habitations
à Bon Marché, les ancêtres des HLM. Il meurt
en 1943).
- GEOFFROY TORY est connu par sa rue dans le quartier Bourbonnoux.
On sait qu'il est né à Bourges vers 1480 et c'est
un des grands graveurs du XVI ième siècle. Il était
aussi féru de grammaire et c'est le " créateur
des caractères d'imprimerie utilisés à la
transcription du français". Il est mort à
Paris vers 1530.
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- JEAN MEUNIER est né le 19 mai 1906 à Bourges.
C'était un homme politique socialiste avant guerre. Il
fut ministre et surtout journaliste, un des deux créateurs
de la Nouvelle République du Centre-Ouest. français,
(Il est décédé le 26 juillet 1975 à
Tours.
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- GEORGES HECQ est né à Bourges en 1852. On connaît
peu de chose de cet homme, il fut chef du secrétariat
des Beaux-Arts au Ministère de l'Instruction publique
dans les années 1880-1890. C'est lui qui favorisa la carrière
de Rodin, et il obtint pour ce grand sculpteur la Légion
d'Honneur. Après sa mort, sa famille fit entrer dans les
collections des musées de Bourges quatre bronzes et un
marbre d'Auguste Rodin, il est décédé en
1903 à Saint Cloud et sur sa tombe du cimetière
des Capucins, trône son buste réalisé par
Rodin.
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- LAURENT BIGNOLAS est né à Bourges, le 27 juillet
1961 il est journaliste et animateur de télévision
français. Il devient célèbre et populaire
avec une émission "Faut pas rêver" pour
laquelle il obtient en 2000, un 7 d'or. En 2008 il présente
le journal national de FR 3.
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- GEORGES GOSNAT est né
à Bourges le 3 décembre 1914, c'est un homme politique
français, qui deviendra une des figures nationales du
parti communiste français.
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- JEAN FREZAL est né à Bourges, le 19 août
1922 ( il est mort le 30 novembre 2007 à Paris), c'était
un des grands médecins français du XXe siècle,
spécialiste de la génétique. C'est lui qui
va fonder en 1968 à l'hôpital Necker-Enfants malades
de Paris du premier laboratoire français de cartographie
des gènes humains.
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- EMILE DESCHAMPS est né à Bourges en 1791 et il
est mort à Versailles en 1871. C'est un poète qui
fut un disciple de l'Ecole romantique. En 1824, il créa
avec Victor Hugo, La Muse française dans laquelle il publia
poésies, nouvelles et articles (signés "un
jeune moraliste"). Son recueil Etudes françaises
et étrangères (paru en 1828) contribua à
favoriser la connaissance, en France, de certaines œuvres
littéraires étrangères de référence.
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- JEAN CHARLES
SOURNIA (1917 – 2000) est natif de Bourges, Professeur
agrégé de pathologie chirurgicale du Service de
santé des armées en 1955, il fut successivement
affecté à Beyrouth, à l'hôpital Rhazès
à Alep, à Damas, enfin à Rennes, il mit
un terme à ses activités techniques en 1969 pour
embrasser une carrière de santé publique et de
médecine sociale. Il sera médecin-conseil national
de la Caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salariés,
puis directeur général de la Santé au ministère
de la Santé, conseiller d'État en service extraordinaire,
vice-président du Conseil supérieur des universités,
président du Conseil supérieur d'hygiène
publique en France, président du Haut Comité d'études
et d'information sur l'alcoolisme et président du Club
européen de la santé.
- Membre titulaire de l'Académie
de médecine en 1983, il était officier de la Légion
d'honneur, commandeur de l'Ordre national du mérite et
commandeur de l'Ordre des arts et lettres.
- Ses travaux portèrent sur une
réflexion sur la pratique médicale et chirurgicale
et sur l'histoire, - histoire générale (les villes
mortes de Syrie ; l'Orient des premiers Chrétiens ; Blaise
de Monluc, soldat et écrivain ; Guide de Paris révolutionnaire)
- histoire de la médecine (Médecins arabes anciens
; Médecine révolutionnaire ; les Épidémies
dans l'histoire de l'homme ; Histoire de la transfusion ; Histoire
de l'alcoolisme ; La Renaissance du corps. Grand spécialiste
en Lexicologie, il fut un ardent défenseur de la francophonie
médicale et scientifique. Auteur de plusieurs dictionnaires
spécialisés, il avait commencé à
diriger une oeuvre ambitieuse, le dictionnaire de l'académie
de médecine.
- Homme cultivé et érudit,
grand humaniste, il dirigeait une collection intitulée
« culture et profession de santé », montrant
par là qu'il ne saurait être de bonne médecine
sans une connaissance approfondie de la société
- et de sa culture- dans laquelle on exerce.
- PERSONNALITES DU BERRY - Académie du Berry
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- Edouart André (1840
- 1911)
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- Edouard André fut un des grands
architectes-paysagistes du XIX ième siècle. Né
à Bourges le 17 juillet 1840, il a laissé une oeuvre
intéressante et encore vivante. Il a travaillé
dans la région, mais s'est échappé assez
vite, et les vastes parcs qu'il a conçu dans le monde
entier sont encore bien présents et constituent souvent
une référence. Cet homme, mort en 1911 avait une
remarquable qualité de la vision de l'espace et du temps,
il travaillera pour le parc de Sefton à Liverpool ou à
Montévidéo pour aménager les espaces de
cette ville Uruguayenne.
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- HENRI BRISSON : 1835
- 1912
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- Henri Brisson est né à Bourges
le 31 juillet à Bourges en 1835, homme politique, il est
radical et devient président du Conseil, par deux fois,
il avait un temps espéré devenir président
de la République, mais c'est Jules Grévy qui sera
élu. Connu pour son autorité et un certain anticléricalisme,
c'est un grand Républicain a qui l'on doit les grandes
lois de la République.
- Il sera Président de la Chambre
des députés pendant près de 14 ans, un record.
Franc maçon connu, c'est un grand homme méconnu
dans sa ville natale.
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- JULES MARNIER : 1785 - 1865
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- Jules Marnier est né à Bourges,
en 1785, et il fréquente l'école militaire de Fontainebleau
en 1803, avant d'en sortir comme sous-lieutenant l'année
suivante pour arriver dans le 24 ° Régiment d'infanterie.
- On le retrouve à Ulm et Austerlitz
en 1805, puis Iéna et la Pologne avant de rejoindre l'Espagne.
- Il est des grandes batailles de Napoléon,
comme la campagne de Russie .
- Il participe à la campagne de France
et aux "Adieux" de Fontainebleau.
- Il devient Chef de bataillon et sous la
Restauration conserve ses prérogatives.
- Il meurt en Savoie en 1865. Ses souvenirs
sont publiés en 1852.
- Comme cela est indiqué dans "La
vie militaire de Bourges" le colonel Marnier reprend à
son compte une des idées de Napoléon 1 er de faire
de Bourges un important centre stratégique. Il est à
l'originedu choix de faire de la ville une cité militaire
avec des régiments et des fabrications.
- Avec le maire de l'époque, M. Mayet
Génétry, ils oeuvrent pour que les régiments
commencent à prendre leurs quartiers à Bourges.
- Napoléon III fera le reste.
- à lire par ailleurs dans l'encyclopédie
:
- Cette notion de réduit stratégique
va occuper plusieurs hommes politiques à partir de 1830.
Deux noms sont à mettre en avant :
- le colonel Marnier, chef de cabinet du ministre de la guerre,
originaire de Bourges, il voit cette région du et la frontière
de la Loire, comme un bienfait.
- le maire Mayet Génétry, mobilise la population
pour avoir le financement d'un polygone de tir. Son objectif
est de permettre l'installation à Bourges d'un régiment
d'artillerie. Il faut construire un réduit naturel et
stratégique au centre de la France disent ces deux hommes.
La municipalité intervient pour le financement, et Bourges,
en 1837 se retrouve avec un Régiment d'Artillerie, avec
1400 hommes et 1300 chevaux.
C'est dans le même esprit qu'en 1845, Bourges obtient son
dépôt d'artillerie.
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- à suivre
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