université populaire - Roland Narboux - Bourges encyclopédie

L'ENCYCLOPEDIE DE BOURGES
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L'UNIVERSITE POPULAIRE A BOURGES
Par Roland NARBOUX

Bourges, depuis plusieurs décennies possède une Université Populaire, c'est une structure associative importante dans le "savoir partagé".

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Version 2009

 

L'UP Berry, association indépendante, a pour but le développement et la diffusion de toutes formes de culture, afin de donner la possibilité de s'exprimer et de transmettre le savoir.

Ceci implique la mise en œuvre de tous les les moyens appropriés à la réalisation des ces actions de formation, de perfectionnement et de promotion de chacun: cours, ateliers, débats, conférences, projections, expositions, communications audiovisuelles...

L'UP Berry est gérée par des bénévoles (seules, les 2 secrétaires sont salariées).
L'UP Berry s'autofinance (cotisations et souscriptions des cours)à 65%; les 5 % restant étant couverts par des subventions (ville de Bourges et Conseil Général du Cher).

Le programme est renouvelé chaque année (par exemple, année 2008/ 2009: 222 "cours"). Il est largement diffusé dans une plaquette et figure sur le site http://www.upberry.org/.

L'UP Berry est membre du réseau AUPF (Association des Universités Populaires de France): http://www.universitepopulaire.eu

Université Populaire du Berry
Maison Des Associations, 28 Rue Gambon
18000 Bourges

Tél.:02 48 65 44 87

Email: upberry.bourges@wanadoo.fr(adresse email masquée)
Site Web: http://www.upberry.org/

en savoir plus :

http://www.upberry.org/

 

L’AUPF (Association des Universités Populaires de France) regroupe les Universités Populaires françaises qui souhaitent mettre en commun leurs idées et leur dynamisme.
Fédération nationale agréée de jeunesse et d’éducation populaire, l’AUPF oeuvre aussi à l’échelle européenne en tant que membre de l’Association Européenne d’Éducation des Adultes

L'éditorial de Michel Marc sur l'année 2007 - 2008

« La mer est sans routes, la mer est sans explications », Alessandro Baricco, Océan Mer
Mer Blanche, mer Noire, mer Rouge, mer Jaune. Mer Morte et mer d'Aral, morte elle aussi. Mer de Banda, mer d'Iroise, mer d'Okhotsk. De toutes les couleurs, de tous les noms, connues ou inconnues, pleines de vie ou plombées par la pollution, les mers couvrent 73 % de la planète Terre. Voilà notre Terre « bleue comme une orange », pour répéter Paul Eluard. De l'océan des origines aux mers surexploitées de notre temps, LA MER a nourri bien des mythes, bien des hommes, bien des conflits. Elle a porté beaucoup de bateaux, beaucoup d'espoirs, beaucoup d'enjeux. Elle a enfanté bien des espèces, enchanté bien des coeurs, englouti combien de marins et de capitaines...
Eh bien oui ! Le thème annuel du programme de l'U.P. pour 2007-2008, c'est la mer... ce qui n'exclut évidemment pas les autres cours. La mer vue à travers de multiples lorgnettes, la mer idéalisée ou convoitée, la mer qui danse au fond des golfes clairs... ou si peu clairs : une vingtaine de cours rien que pour elle !
En ces temps de préoccupation pour le devenir de la planète, se pencher sur ce qui couvre l'essentiel de sa surface n'est pas superflu. Il y a là matière à mieux comprendre les enjeux, à mieux s'armer pour faire ses choix de citoyen, matière à rêver, aussi... Ne gommons pas la part du rêve, c'est elle qui permet le réel dans ce qu'il a de meilleur.
Alors, venez, avec l'U.P., vous baigner dans les eaux rafraîchissantes du savoir partagé.


Michel MARC


HISTOIRE : issu su site des UP)

Le concept est dû au Danois N.F.S. Grundvig (ou Grundtvig) (1783-1872), pasteur luthérien puis évêque.
Connu comme écrivain, il exerça, et exerce toujours, une influence importante sur les conceptions pédagogiques en vigueur au Danemark, où les écoles libres et les collèges populaires représentent l'héritage légué par Grundvig et Kold (autre pédagogue danois, contemporain de Grundvig).

En France, les Universités Populaires naissent dans le contexte de l'Affaire Dreyfus. Face à la déraison que manifestent les idées antisémites, face aux passions qui se déchaînent alors, les Universités Populaires tentent d'apporter une réponse humaniste.
Autre élément du contexte : les lois scolaires mises en place par Jules Ferry. Si celles-ci permettent dès lors un enseignement gratuit, elles ne touchent évidemment pas les adultes.
Les U.P. essaient donc dès l'origine de combler cette lacune en s'adressant à un public qui n'a pu bénéficier auparavant de "l'instruction publique".
C'est ainsi qu'est née, en 1896, la première Université Populaire française : "La Coopération des idées", à l'initiative de Georges Deherme et d'ouvriers de Montreuil-sous-Bois.
En 1899, Deherme lance un appel à fonder une "Société des Universités Populaires". Celles-ci sont au nombre de 124 en 1901.

On peut aussi citer l'exemple de la première Université Populaire de Bourges, née grâce à la Bourse du Travail de Bourges, qui avait été créée en 1897.
Ce "groupement laïque d'enseignement populaire d'éducation mutuelle", pour citer C.E. Roth, est alors subventionné par le Conseil municipal et le Conseil général... et survit à l'épreuve de la Grande Guerre. Ce détail importe, car, en effet, les Universités Populaires ont eu à traverser des passes difficiles, comme l'indique la suite.

L'entre-deux-guerres a vu une relance de certaines de ces associations, comme ce fut le cas à Bourges, dans un cadre syndical : dans un contexte de forte effervescence militante "pré-Front populaire", la philosophe Simone Weil, agrégée de l'Université, alors en poste au Lycée de Jeunes Filles de Bourges publie, en décembre 1935, un appel "Pour la création d'une université ouvrière".
C'est la présentation de l'Université Populaire du Rhin, plus souvent appelée Université Populaire de Mulhouse, sur France 3 qui, en 1981, amène des membres de l'Association pour le Développement de la Recherche en Berry à créer une Université Populaire à Bourges : l'Université Populaire du Berry.
L'auteur de ces lignes figurait parmi les 9 membres fondateurs.

L'Université Populaire du Berry va s'inspirer du modèle mulhousien (modèle qui fit longtemps débat : y a-t-il d'ailleurs un modèle mulhousien ? - tant cette U.P. tranche sur ses consoeurs françaises), l'Université Populaire du Berry connaît des débuts certes modestes (300 adhérents la première année), mais prometteurs.
Au fil des ans, les effectifs s'accroissent, en même temps que l'Université Populaire du Berry trouve et affirme sa personnalité... au point que des Universités Populaires plus récentes s'en inspirent plus ou moins.
Actuellement, l'Université Populaire du Berry dépasse annuellement les 800, parfois 900, adhérents.
L'objectif des 1000 est en point de mire, mais l'atteindre ne sera pas chose aisée, compte tenu d'un contexte extrêmement concurrentiel, ce que ne connaissent pas toutes les Universités Populaires de France.


Au mois de novembre 2011 (le 26) se déroula un colloque sur le théme :

" Université Populaire et territoires en mutation, quelq enjeux pour l'éducation populaire ?"

 

 

article à compléter

Retrouvez quelques articles de l'Encyclopédie :
Ils sont nés à Bourges,
François Mitterrand à Bourges
Chiffres essentiels
Les Templiers
Les élections à Bourges au XXe siècle
Les Très Riches Heures du duc de Berry
les villes jumelles
Radios locales
Les francs-maçons
Kiosque et musique
Agnès Sorel
L'horloge astronomique
Les tramways de Bourges
L'Yèvre à Bourges
L'alchimie
La Bouinotte, magazine du Berry
L'usine Michelin
La maison de la Reine Blanche
Serge Lepeltier
L'industrie à Bourges au XXIe s
Monuments Historiques Classés
 

Et puis une nouveauté : L'information et l'actualité à savoir sur Bourges, en quelque clip et quelques lignes :

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