L'UP Berry, association indépendante,
a pour but le développement et la diffusion de toutes
formes de culture, afin de donner la possibilité de s'exprimer
et de transmettre le savoir.
Ceci implique la mise en uvre de
tous les les moyens appropriés à la réalisation
des ces actions de formation, de perfectionnement et de promotion
de chacun: cours, ateliers, débats, conférences,
projections, expositions, communications audiovisuelles...
L'UP Berry est gérée par
des bénévoles (seules, les 2 secrétaires
sont salariées).
L'UP Berry s'autofinance (cotisations et souscriptions des cours)à
65%; les 5 % restant étant couverts par des subventions
(ville de Bourges et Conseil Général du Cher).
Le programme est renouvelé chaque
année (par exemple, année 2008/ 2009: 222 "cours").
Il est largement diffusé dans une plaquette et figure
sur le site http://www.upberry.org/.
L'UP Berry est membre du réseau
AUPF (Association des Universités Populaires de France):
http://www.universitepopulaire.eu
Université Populaire du Berry
Maison Des Associations, 28 Rue Gambon
18000 Bourges
Tél.:02 48 65 44 87
Email: upberry.bourges@wanadoo.fr(adresse
email masquée)
Site Web: http://www.upberry.org/
en savoir plus :
http://www.upberry.org/
LAUPF (Association des Universités
Populaires de France) regroupe les Universités Populaires
françaises qui souhaitent mettre en commun leurs idées
et leur dynamisme.
Fédération nationale agréée de jeunesse
et déducation populaire, lAUPF oeuvre aussi
à léchelle européenne en tant que
membre de lAssociation Européenne dÉducation
des Adultes
L'éditorial de Michel Marc sur l'année
2007 - 2008
« La mer est sans routes, la mer
est sans explications », Alessandro Baricco, Océan
Mer
Mer Blanche, mer Noire, mer Rouge, mer Jaune. Mer Morte et mer
d'Aral, morte elle aussi. Mer de Banda, mer d'Iroise, mer d'Okhotsk.
De toutes les couleurs, de tous les noms, connues ou inconnues,
pleines de vie ou plombées par la pollution, les mers
couvrent 73 % de la planète Terre. Voilà notre
Terre « bleue comme une orange », pour répéter
Paul Eluard. De l'océan des origines aux mers surexploitées
de notre temps, LA MER a nourri bien des mythes, bien des hommes,
bien des conflits. Elle a porté beaucoup de bateaux, beaucoup
d'espoirs, beaucoup d'enjeux. Elle a enfanté bien des
espèces, enchanté bien des coeurs, englouti combien
de marins et de capitaines...
Eh bien oui ! Le thème annuel du programme de l'U.P. pour
2007-2008, c'est la mer... ce qui n'exclut évidemment
pas les autres cours. La mer vue à travers de multiples
lorgnettes, la mer idéalisée ou convoitée,
la mer qui danse au fond des golfes clairs... ou si peu clairs
: une vingtaine de cours rien que pour elle !
En ces temps de préoccupation pour le devenir de la planète,
se pencher sur ce qui couvre l'essentiel de sa surface n'est
pas superflu. Il y a là matière à mieux
comprendre les enjeux, à mieux s'armer pour faire ses
choix de citoyen, matière à rêver, aussi...
Ne gommons pas la part du rêve, c'est elle qui permet le
réel dans ce qu'il a de meilleur.
Alors, venez, avec l'U.P., vous baigner dans les eaux rafraîchissantes
du savoir partagé.
Michel MARC
HISTOIRE :
issu su site des UP)
Le concept est dû au Danois N.F.S.
Grundvig (ou Grundtvig) (1783-1872), pasteur luthérien
puis évêque.
Connu comme écrivain, il exerça, et exerce toujours,
une influence importante sur les conceptions pédagogiques
en vigueur au Danemark, où les écoles libres et
les collèges populaires représentent l'héritage
légué par Grundvig et Kold (autre pédagogue
danois, contemporain de Grundvig).
En France, les Universités Populaires
naissent dans le contexte de l'Affaire Dreyfus. Face à
la déraison que manifestent les idées antisémites,
face aux passions qui se déchaînent alors, les Universités
Populaires tentent d'apporter une réponse humaniste.
Autre élément du contexte : les lois scolaires
mises en place par Jules Ferry. Si celles-ci permettent dès
lors un enseignement gratuit, elles ne touchent évidemment
pas les adultes.
Les U.P. essaient donc dès l'origine de combler cette
lacune en s'adressant à un public qui n'a pu bénéficier
auparavant de "l'instruction publique".
C'est ainsi qu'est née, en 1896, la première Université
Populaire française : "La Coopération des
idées", à l'initiative de Georges Deherme
et d'ouvriers de Montreuil-sous-Bois.
En 1899, Deherme lance un appel à fonder une "Société
des Universités Populaires". Celles-ci sont au nombre
de 124 en 1901.
On peut aussi citer l'exemple de la
première Université Populaire de Bourges, née
grâce à la Bourse du Travail de Bourges, qui avait
été créée en 1897.
Ce "groupement laïque d'enseignement populaire d'éducation
mutuelle", pour citer C.E. Roth, est alors subventionné
par le Conseil municipal et le Conseil général...
et survit à l'épreuve de la Grande Guerre. Ce détail
importe, car, en effet, les Universités Populaires ont
eu à traverser des passes difficiles, comme l'indique
la suite.
L'entre-deux-guerres a vu une relance de
certaines de ces associations, comme ce fut le cas à Bourges,
dans un cadre syndical : dans un contexte de forte effervescence
militante "pré-Front populaire", la philosophe
Simone Weil, agrégée
de l'Université, alors en poste au Lycée de Jeunes
Filles de Bourges publie, en décembre 1935, un appel "Pour
la création d'une université ouvrière".
C'est la présentation de l'Université Populaire
du Rhin, plus souvent appelée Université Populaire
de Mulhouse, sur France 3 qui, en 1981, amène des membres
de l'Association pour le Développement de la Recherche
en Berry à créer une Université Populaire
à Bourges : l'Université Populaire du Berry.
L'auteur de ces lignes figurait parmi les 9 membres fondateurs.
L'Université Populaire du Berry
va s'inspirer du modèle mulhousien (modèle qui
fit longtemps débat : y a-t-il d'ailleurs un modèle
mulhousien ? - tant cette U.P. tranche sur ses consoeurs françaises),
l'Université Populaire du Berry connaît des débuts
certes modestes (300 adhérents la première année),
mais prometteurs.
Au fil des ans, les effectifs s'accroissent, en même temps
que l'Université Populaire du Berry trouve et affirme
sa personnalité... au point que des Universités
Populaires plus récentes s'en inspirent plus ou moins.
Actuellement, l'Université Populaire du Berry dépasse
annuellement les 800, parfois 900, adhérents.
L'objectif des 1000 est en point de mire, mais l'atteindre ne
sera pas chose aisée, compte tenu d'un contexte extrêmement
concurrentiel, ce que ne connaissent pas toutes les Universités
Populaires de France.
Au mois de novembre 2011 (le 26) se
déroula un colloque sur le théme :
" Université Populaire et
territoires en mutation, quelq enjeux pour l'éducation
populaire ?"
article à compléter
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