SUR LE SPORT A BOURGES,
DE NOMBREUSES QUESTIONS PEUVENT SE POSER :
Bourges est-elle une
ville sportive ?
Comment comptabilise-t-on si les Berruyers sont sportifs ou non
?
Quelles est l'évolution des types de sports en France
et à Bourges ?
De quels équipements dispose-t-on au XX ième siècle
à Bourges ?
BOURGES LA SPORTIVE ?
Ce fut le slogan du début des années
1990, sous l'impulsion de Jean Claude Sandrier, qui maire-adjoint
aux sports sous Jacques Rimbault le maire et il devint aussi
maire de Bourges pour deux ans.
Il ne faut pas exagérer, on peut
considérer deux sortes de sports, celui pour tous, et
celui de l'élite qui fait la "Une" des journaux
ou aujourd'hui de la télévision.
Au delà du slogan, nous pouvons
noter que durant le siècle passé, bien peu de Berruyers
ont été reconnus comme de grands sportifs, en individuel
ou en équipe.
LES SPORTS DU DEBUT DU SIECLE
Les premières mentions du sport
à Bourges remontent à 1902, très
exactement le 2 mars, avec au Palmarium-Séraucourt la
fondation de l'Union Sportive
du Berry. Ce sont les frères
Tavernier, Louis et Gaston qui sont des pâtissiers chez
son père Georges qui sont à l'origine de cette
création. Ils sont une quinzaine de personnes à
cette réunion, avec le Prince d'Arenbert, et c'est Louis
Tavernier qui est le président de l'USB. Il s'agit alors
d'encourager la pratique des sports, le football, le rugby, la
course à pied, l'athlétisme, la boxe, le tennis,
le tennis.... etc.
Lorsque l'on feuillette les journaux de
l'époque, qu'observe-t-on ?, tout d'abord les sociétés
de gymnastique. Elles sont nombreuses, et ne demandent pas d'infrastructure
particulière, à cette époque, nul ne réclame,
une salle chauffée, un terrain éclairé pour
la compétition et un autre pour l'entraînement
En 1912, "la Vaillante" montrait
ses gymnastes dans un exercice au sol avec cerceaux. Le siège
était avenue d'Issoudun, le président se nommait
M. Desroches.
Il y avait aussi l'étoile des marcheurs
de Bourges ou encore l'école de gymnastique des sapeurs
pompiers.
Mais les noms ne sont jamais innocents,
avec "la prolétarienne", avec ses gosses en
uniforme de guerriers modernes.
Face à cette dernière, évoluaient les jeunes
de "La Biturige" qui avait pour président d'honneur
le docteur Besson.
Le sport à Bourges, c'est le rugby
et le football, mais les Berruyers vont souvent, le dimanche,
acclamer "au Tivoli" les coureurs cyclistes. Sur la
célèbre piste de ciment, un des "as"
de l'époque, Choury, va être opposé aux frères
Narcy, les gloires locales dans le domaine du vélo. C'est
en effet dans ces années que les 6 jours de Paris deviennent
la grande manifestation sportive du pays. Choury arrive de ces
6 jours, "et ce sera une grande bataille.... elle se déroulera
dans une américaine de 80 kilomètres, reste à
savoir si les coriaces frangins se laisseront faire sans murmurer,
on peut bien dire que non". Tels sont les commentaires de
la presse locale, qui est assez peu sportive, si l'on considère
la place consacrée au sport local ou national.
Le XXe siècle sera sans aucun doute
celui de l'automobile. A Bourges, dès le début
des années 1920, la question de la vitesse de ce véhicule
est à l'ordre du jour du Conseil Municipal. Un conseiller
s'exprime par l'invective : "Il faut prendre un arrêté
sur la vitesse excessive". Et de proposer quelques solutions.
Le Maire répond calmement, il est impuissant car, dit-il
: "Il n'est pas possible de mettre partout des agents de
police pour stopper les automobiles, mais on pourrait peut-être
verbaliser ! " Et chacun, de donner son avis sur ce problème
avec maints détails. Ainsi, il apparaît que sur
la partie goudronnée de la rue Barbès, où
ça roule très bien, les voitures font du 80 à
100 à l'heure, il faut limiter la vitesse à 25
ou 40 à l'heure, car "aujourd'hui, ce sont les chiens
et les chats que l'on écrase", signale un conseiller,
"après ce sera le tour des enfants, car les rues
des faubourgs sont très populeuses", et il n'est
pas question de doubler le nombre d'agents.
En fait, la vitesse réglementaire, vers 1920 est de 14
kilomètres à l'heure, et nul n'applique une telle
vitesse. Pourtant la voiture est de plus en plus présente
dans les conversations des Berruyers.
Les années 1920 à Bourges,
c'est le paradis du Rugby dans le domaine sportif. Ainsi, la
Dépêche du Berry commence à multiplier ses
colonnes consacrées aux matchs du week-end. En octobre
1928, les Berruyers reçoivent l'équipe prestigieuse
de Périgueux. Les titres des quotidiens sont éloquents
: "le match de l'U.S. Berry contre le C.A. Périgourdin
a été une magnifique démonstration de vrai
et beau Rugby" et en petit caractère, le score figure
sans appel : "L'U.S. Berry a été battue par
35 points à 3". A l'issue du match, la troisième
mi-temps se déroula au Café des Beaux-Arts, et
le discours du Vice-Président de l'U.S.B., M. Adam, eut
des paroles élogieuses avec la référence
à Yves Du Manoir, le regretté aviateur-rugbyman,
mort au dessus du Berry, un dimanche où il était
consigné sur la base d'Avord.
Le football ne semble pas avoir la même
aura dans le monde sportif local. On note des petites équipes,
dont le Patronage Saint-François qui se fait battre par
une autre équipe berruyère.
LES SPORTS "ROIS"
En France le sports au XX ième siècle
correspond à une évolution significative de la
société. On peut noter que le renouveau des Jeux
Olympique date d'un siècle.
C'est sans doute une date majeure.
Pendant le siècle, deux sports surnagent
en notoriété sinon en nombre d'adhérents,
c'est le football et le cyclisme.
Ce sont des sports de légende, avec
les "forçats de la route" au début du
siècle ou les Bleus champions du monde en 1998, avec les
débordement médiatique et financiers que l'on sait.
Dans ces deux domaines, Bourges a eu quelques
heures de gloire.
LE PARC DES SPORTS
Après avoir travaillé sur
les Prés Fichaux, puis sur la construction de logements,
enfin sur l'installation de l'usine d'aviation, parmi les grands
chantiers de Laudier, en 1938, l'un est en cours : c'est la Salle
des Fêtes ; l'autre est à l'état de projet,
c'est le Parc des Sports.
Il s'agit de
construire, en l'aménageant un Parc des Sports sur l'ancien
champ de manoeuvre de Séraucourt.
Dans un premier temps, en 1936, Laudier
demande un devis pour aménager de manière sommaire
l'ancien champ de manoeuvres et ceci avec une subvention escomptée
du Ministère de la Santé Publique et de l'Education
Physique. Mais le maire ce jour-là n'a pas l'esprit sportif.
Il signale qu'il avait déjà fait faire quelques
travaux ; on avait installé une baraque et, ajoute-t-il,
"quand les sportifs, et c'est utile de le dire n'ont rien,
ils réclament. Quand ils ont quelque chose, ils ne s'en
servent pas. C'est ce qui est arrivé". Et le Maire
de poursuivre sur cette baraque qui servait de refuge à
certains clochards. On l'a enlevée car les vitres avaient
été brisées, et "on y aurait mis le
feu". Après ces paroles quelque peu "antisportives",
Laudier passe aux possibilités nouvelles, compte tenu
de l'état des finances.
Le premier projet comprend un nivellement
et quelques constructions succinctes de bâtiments, comme
les vestiaires et les WC, la somme prévisionnelle pour
les dépenses est de 92 000 francs. Mais ce projet date
de trois ans, et, depuis, des compléments ont été
demandés, en particulier l'assainissement exigé
par le nouveau Conseil Départemental des Sports.
Il y a donc litige entre la Municipalité et les services
de la Préfecture. Pour Laudier, qui n'est sans doute pas
un grand sportif, "ou bien on revient au premier projet,
ou bien, on abandonne tout, purement et simplement, on laisse
la responsabilité de ces installations au Comité
Départemental". La situation est nette. C'est Charles
Cochet qui revient à la charge : " N'oublions pas
que les sportifs ont les yeux ouverts sur nos décisions;
n'oublions pas qu'ils n'ont aucun terrain pour leurs jeux et
leurs exercices. Il faut à tout prix que nous ayons des
terrains de sports".
C'est alors que Laudier commence, avec sûreté et
précision, à rappeler à chacun "l'histoire"
de ce Parc des Sports :
" Le Conseil Municipal a établi son projet en septembre
1936 ; nous avons attendu la subvention jusqu'au début
de 1938. Ce n'est tout de même pas de notre faute !
Nous avons alors réuni les usagers et nous leur avons
demandé ce qu'ils désiraient, étant entendu
que nous disposions de 92 000 francs. Ils ont exprimé
unanimement leurs désirs et nous avons établi un
deuxième projet selon leurs vues. Aujourd'hui, le Comité
Départemental des Sports et Loisirs qui n'existait pas
à l'époque demande un autre projet.
Je veux bien qu'on l'étudie à nouveau, mais nous
ne serons pas responsables du retard. "
Après une large discussion Laudier,
en homme de décision, propose de manière très
concrète de revenir au premier projet pour lequel il dispose
de 92 000 francs, "afin de faire immédiatement quelque
chose, c'est à dire le nivellement et des pistes à
titre provisoire".
La proposition est adoptée à l'unanimité
moins la voix de Cochet ; pour lui, "ce projet ne donne
pas satisfaction avant longtemps aux sportifs".
A noter qu'à cette même séance du conseil
municipal, l'attribution d'une somme de 54 960 francs est votée
pour le traiteur M. Luquet ; c'est le prix du banquet offert
au Président de la République, cela représentait
687 couverts à 80 francs..... La moitié de la somme
nécessaire au premier projet du Parc des Sports.
LE CYCLISME
Un constat, jusque dans les années
1960, l'usage du vélo est avant tout de permettre de se
déplacer. Ce n'est pas le sport mais le moyen de se rendre
à son travail.
Il sera néanmoins très populaire.
Albert Bourlon
A titre d'exemple, Albert Bourlon, le cycliste et son épopée
dans le tour de France font régulièrement la première
page du Berry Républicain en mal de ligne, et l'on répète
une fois encore ce que fut Albert Bourlon.
C'est dans cette année 1947 qu'un Berruyer, Albert Bourlon,
va devenir célèbre.
Albert Bourlon était en 1939, l'un des grands espoirs
du cyclisme français. Sa captivité en Allemagne
pendant la guerre va lui briser une partie de cette carrière
qu'il voyait brillante.
Pourtant, en 1947, Albert Bourlon réalisa
une échappée monumentale dans le Tour de France.
Entre Carcassonne et Luchon, pendant 235 kilomètres, Bourlon
sera seul en tête, il deviendra ainsi "le super-spécialiste
des échappées solitaires à long cours".
A Luchon, il franchit seul la ligne d'arrivée avec plus
de 16 minutes d'avance sur le Belge Callens et 22 minutes avant
le peloton. Cet exploit ne sera jamais égalé, il
reste inscrit "au livre des Records"....Et les Berruyers
amateurs de cyclisme vénèrent Bourlon quarante
sept ans après l'exploit.
Une autre époque pour le cyclisme,
ce fut la grande aventure du Tivoli, la piste de vitesse à
vélo.
Le Tivoli, est un vélodrome situé
rue du Moulon, donc assez proche de la rivière. Il a été
construit en 1912 et a nécessité de très
importants travaux de terrassement pour obtenir une vaste plate
forme de 90 mètres sur 60 mètres environ plane.Le
versant a été rogné sur une cinquantaine
de mètres en profondeur, reculant le talus d'autant.
Des noms se révèlent, ce
sont les frères Narcy et quelques autres.
Marceau Narcy fut un As de la pédale,
il courait sur bicyclette bleu-ciel Alcyon (1910)
La dynastie Narcy évoluait aussi sur les motos, étant
agent Peugeot, c'est ainsi qu'un Narcy remporte deux ans de suite
la coupe de France de Tourisme sur moto Peugeot dans la catégorie
250 CM3.
Mais le cyclisme en Berry, restera avec
deux noms, l'un de l'Indre, Dusseaux, l'autre du Cher Gracsyck.
Paris - Bourges
Une course reste encore vivante, même si elle a beaucoup
perdu de son attrait, c'est la course Paris Bourges.
La politique n'était pas toujours la préoccupation
essentielle de tous les berruyers et le loisir ou le sport constituait
une utile activité. C'est ainsi que le Président-Fondateur
de l'Union Cycliste du Berry, Albert Maillet reprend l'idée
d'une grande course cycliste : Paris-Bourges.
Cette manifestation aura une première édition en
1913 et dans l'entre-deux-guerres, une dizaine de ce type de
course se déroulera avec une dernière course en
1933, remportée par le français Petit. C'est en
1947 qu'Albert Maillet, avec l'aide de son fils, Jean va redonner
un second souffle à cette course.
Albert se rappelle de cette période :
"On a repris l'idée de cette course avec le comité
de la Foire-Exposition, c'était la grande mode des Paris-ville
de province, et c'était devenu le prix de la Foire-Exposition.
Nous avions deux cents licenciés à l'époque
et c'est Bourlon qui a emporté cette nouvelle édition".
Les coureurs partaient de Boulogne-Billancourt
vers Fontainebleau et la RN7 jusqu'à Briare et par le
Sancerrois, rejoignaient Bourges. Albert Maillet ajoutait : "On
est arrivé à un véritable spectacle. Je
me souviens avoir eu des ennuis avec l'usine de Mazières
car beaucoup d'ouvriers prenaient un billet de sortie pour s'en
aller voir Paris-Bourges".
L'originalité de ce type de course
tenait dans l'interdiction d'avoir des équipes constituées,
et de permettre à des professionnels et des indépendants
de courir ensembles. Ceci a permis à beaucoup de coureurs
du Cher de participer à ces courses. C'est ainsi que Dusseault,
de Châteauroux en 1948 et 49 accrochera son nom au palmarès,
alors que plus tard, en 1955, le Berruyer Cieleska franchira
la ligne d'arrivée en tête.
Cette course Paris-Bourges se poursuivra
de manière régulière jusqu'en 1957, puis
ne reprendra qu'en 1971, et, depuis, sans trop d'à-coups,
elle est devenue la plus importante manifestation cycliste de
la région.
Après une fin de siècle difficile, cette course
a été reprise sur le plan de l'organisation par
un ancien vainqueur du tour de France, Laurent Fignon et les
coureurs s'élancent depuis quelques années de
..
Gien pour rejoindre Bourges, et cela s'appelle toujours Paris
Bourges.
Le critérium de Bourges
C'était en 1976, très exactement le 24 septembre,
en semi-nocturne, avec les grandes vedettes internationales du
cyclisme mondial.
On attend Raymond Poulidor, Godefroot, ainsi que les régionaux
Yves Hézard et Jean Pierre Danguilaume. Mais parmi les
35 professionnels engagés pour le premier critérium
de Bourges, se trouve le grand Eddy Merckx.
Cette aventure, car ce fut une belle aventure, avait été
montée par deux passionnés du vélo, Claude
Doucet et Rémy Pigois. Le premier est imprimeur à
Bourges, et son affaire artisanale, en 1976, bénéficie
de son dynamisme, "un sourire ineffaçable, il n'hésite
pas à travailler les week-ends pour honorer une commande
dans les délais", à ses côtés,
Rémy Pigois travaille alors dans le béton, mais
il a attrapé le virus du vélo. Animateur, il devient
le speaker de la F.F.C., Fédération Française
de Cyclisme.
C'est en assistant au critérium
de Châteauroux à l'automne 1975 qu'ils se posent
à eux-mêmes la question : "pourquoi pas la
même chose à Bourges". L'idée est partie.
Ils se souviennent de cette année 1958 où Louison
Bobet fut victime d'une chute à Bourges dans une course
de ce style.... un chat berruyer étant passé devant
ses roues. Il y avait là Anquetil et Darrigade. L'épreuve
n'avait pas eu de suite à cause des nombreux resquilleurs
qui avaient empêché l'équilibre financier
des comptes.
Parmi les circonstances favorables, on remarque la présence
nouvelle dans les rangs professionnels des frères Meunier,
Jean-Claude et Alain, "ils méritaient que l'on fasse
quelque chose pour eux".
L'organisation va aller très vite.
A la fin de l'année, tout est au point, Bourges aura son
critérium International de cyclisme, et cela dès
l'année suivante. En Janvier, la presse est informée
de l'opération. Et le tandem Doucet-Pigois va se lancer
dans l'aventure. Ils vont compter et recompter les chiffres des
aides, des recettes de publicité, et comparer le tout
aux dépenses. Les buvettes, les juges à l'arrivée,
la vente des sandwichs et la vente des billets, tout est minutieusement
analysé.
Le pari était risqué car
dans ce même week-end, il y avait un match du FCB contre
Monaco, alors que le cirque Jean Richard avait planté
son chapiteau sur la place Séraucourt, dans le même
secteur que celui où se déroulera le critérium.
Ce soir-là, c'est la fête,
la course se déroule en semi-nocturne, et "pour une
belle course, ce fut une belle course", sans aucun temps
mort, il y eut des sprints, des échappées, des
démarrages, tout ce qui donne le frisson à chacun
des passages des coureurs. Pour une prime ou pour le panache,
chacun se battait, avec une ambiance "qui passait au délire"
lorsque le maillot à damiers de Jean-Claude Meunier se
détachait du peloton.
Devant plus de 10 000 spectateurs enthousiastes,
titre un journal local, Merckx l'emporte méritant plus
que jamais son surnom de cannibale. D'ailleurs, jusqu'au dernier
moment, les organisateurs craindront la non-venue de Merckx,
ce dernier, dans les jours précédents, ressentant
des douleurs lombaires.
Le vainqueur, dans le tumulte de l'arrivée parlera comme
à l'accoutumée en phrases courtes et sobres, signalant
que le circuit a été difficile, mais que "s'il
a gagné, c'est qu'il est payé pour ça et
qu'il ne dédaigne jamais une victoire fut-elle dans un
critérium".
Devant ce premier succès, Claude
Doucet et Rémy Pigois annonçaient que le public
berruyer verrait en 1977, un second critérium. Ce sera
le cas et Bernard Thévenet l'emportera. Seule différence
importante entre la première et seconde édition,
Raymond Boisdé avait écrit un mot d'encouragement
dans la plaquette des organisateurs en 1976, Jacques Rimbault
rédigera un propos identique l'année suivante....
LES RELAIS JACQUES COEUR
L'athlétisme en France n'a jamais
fait recette, et depuis Mimoun à Melbourne, il est bien
rare d'attirer la foule à un meeting de course à
pied.
Pourtant, ce 31 mai 1975, le stade Séraucourt est plein,
ce sont les premiers "Relais Jacques Coeur", une compétition
mise en oeuvre par cinq fanatiques de ce noble sport. Ces passionnés
de sport sont présents, inquiets de cette grande première,
ils scrutent le temps, car en mai, il arrive que la pluie se
mêle au spectacle quelqu'il soit. Il y a Rousseau, Pommier,
Alard et Signargout. Pour ce qui est de Claude Alard, ce dernier,
a seulement participé à l'organisation des 1er
RJC en créant le trophée de cette 1ère édition.
Le logo ou sigle officiel fut créé en 1896 et maintenu
dans le temps puisque utilisé par le Comité du
Cher d'Athlétisme pour l'ensemble de ses actions, par
Alain Bar, un illustre graveur savoyard (expositions et récompenses
: Paris, Madrid, Varsovie, Rome, Bonn, New York, Lausanne au
siège du Comité International Olympique etc..).
C'est Gérad Pommier qui a apporté
un certain nombre de précisions pour cet article en signalant
" qu'en 4 éditions des Relais Jacques Cur,
Bourges accueillit 4 Continents, 23 Pays, 710 athlètes,
hommes et femmes, tous de niveau olympique. Dans un tel contexte,
les berruyers -sans compter les millions de téléspectateurs
puisqu'à chaque édition la TV assura la retransmission,
une première pour un évènement sportif à
Bourges !- assistèrent à la chute de 40 records
nationaux".
Certains de ces recoards tiennent toujours
comme par exemple le 4x800m Hommes des USA, ou le 4x1500 Hommes
de la France.
Gérard Pommier ajoute qu'à
" chaque fois il y eut entre 4000 et 6000 personnes dans
les tribunes du stade Séraucourt (comme le dirent et l'écrivirent
les américains : "un diamant vert en pleine ville").
Pour de l'athlétisme, en France, c'était du jamais
vu !
Chacun, dans sa partie, a mis la main à la pâte
et le plateau est magnifique.
Le programme est alléchant, avec une dizaine de relais,
aussi bien masculins que féminins, par des athlètes
venus de 12 nations. Les meilleurs sont sur la piste en tartan
de Séraucourt, ils viennent des pays de l'Est, avec des
Russes, Polonais, Hongrois, mais aussi de Suède, de Suisse,
et on admire les grands noirs du Kenya, les vedettes de la soirée.
La Tunisie est présente avec Gammoudi, ainsi que la championne
Roumaine, Natalia Andrée. Au total, ils sont 200 concurrents.
Entre 20 h 30 et 22 h 30, les courses de relais vont se disputer
à un rythme effréné, du 4 fois 400 mètres
au 4 fois 1500 mètres, ce seront de splendides courses.
La France ne sera pas absente, puisque pendant ces deux folles
heures berruyères, pas moins de 6 records de France seront
battus, ce qui montre le niveau de la compétition.
Succès sportif et populaire, tout
semblait réussir pour ces premiers relais Jacques Coeur
dont le logo et les médailles avaient été
crées par Claude Alard. Malheureusement, pour Bourges
et l'athlétisme, ces épreuves originales vont se
poursuivre quelques années et quitter Bourges.
Mais, surprise dans les années 2010,
avec une sorte de renaissance, comme l'a écrit Gérard
Pommier :
"Mon initiative a été
reprise en 2012 par la Fédération Internationale
d'Athlétisme Amateur afin de la concrétiser les
24 et 25 mai 2014 .... au Bahamas. Après l'interruption
des RJC, j'ai toujours expliqué que ce style de compétition
serait un jour de nouveau mis en évidence.
Ce qui arriva par l'intermédiaire de la FIAA. Cette dernière,
m'invita avec mon épouse à Nassau, en tant que
concepteur de la manifestation appelée "Championnat
du Monde de Relais". Là, je fus présenté
officiellement lors de la conférence de presse par le
Président de la FIAA, Mr Lamine Diack, comme étant
à l'origine de cette épreuve qui se renouvellera,
dorénavant, tous les ans. En marge de cette conférence,
le Président Lamine Diack, tint également à
me présenter au 1er Ministre des Bahamas".
Les RJC furent mentionnés dans le
programme officiel de la compétition -15000 spectateurs
à chaque journée- et cerise sur le gâteau,
un très beau livre est sorti, à cette occasion,
sur l'histoire des Relais depuis 1976. L'éditorial du
Président fut flatteur mais surtout les RJC avec plusieurs
photos de Bourges sont mis en valeur !
La conclusion de ces 1er Championnats du Monde de Relais (programme
identique à celui des RJC sauf qu'il a été
rajouté un 4x1500m féminin. A l'époque des
RJC il n'y avait pas de pays capable de présenter 4 filles
sur cette distance de 1500m.) :
2 records du Monde de battus (4x1500 et 4x200 hommes), 1 record
du Monde établi (4x1500 femmes), nombreux records continentaux
dont celui du 4x200 hommes par la France, et 37 records nationaux
dont celui du 4x800 femmes français qui datait des 1er
RJC (31/5/75).
Pour l'anecdote -si j'ose dire- le budget est passé de
200.000 à .... 1.500.000 ! La FIAA a d'autres
moyens que le Comité du Cher d'Athlétisme...
Et G. Pommier va évoquer Jacques
Coeur :
Mais une de mes autres plus belles satisfactions de ce voyage,
est d'avoir valorisé le nom de Jacques Cur, ce dont
j'avais toujours recherché, moi le banquier-sportif, lui
le grand banquier-voyageur ! En effet, durant mon séjour
au Bahamas, il m'a été demandé d'expliquer
l'histoire de Jacques Cur et de préciser où
se trouvait Bourges. Ce que je me suis évertué
à faire de mon mieux. Qui pensa qu'un jour, Jacques Cur,
grâce au sport, ferait une "halte" ... au Bahamas,
endroit où Christophe Colomb découvrit le Nouveau
Monde, 36 ans après la mort de Jacques Cur ! Effet
du hasard, les RJC sont "revenus" au Bahamas ... 38
ans après leur création !
LE FOOTBALL
Pendant les 60 premières années
du siècle, le Berruyer joue au football avec deux philosophies,
qui ne sont pas des tactiques, il y a d'un côté
les catho et de l'autre la laïque.
Il faudra attendre pour une réunification
de ces deux équipes pour que le football à Bourges
trouve une place.
C'est en 1966 que sont fusionnés
les deux clubs.
C'est le grand événement sportif de ces années
1960, c'est la création en juin 1966, du F.C.B., Football-Club
de Bourges, dont Boisdé assure la présidence. Elle
s'est effectuée par la fusion de deux grands clubs berruyers.
A cette époque, les deux clubs avaient sensiblement la
même valeur sur le plan sportif. L'opposition était
plus idéologique que sportive. Il y avait le Foyer Sportif
Saint-François, issu des milieux de patronages catholiques,
le club allait monter en "Nationale" et son président
était le premier adjoint au maire : Alfred Depège.
A l'opposé, le Racing-Club Berruyer représentait
le côté "laïque", et à sa
tête, se trouvait le docteur Louis Delamarre, son club
restait en division d'honneur.
Sans être du même bord, l'un était MRP, l'autre
Socialiste, leurs relations étaient correctes. Mais de
là à fusionner, beaucoup d'obstacles restaient
à surmonter.
Comme me l'a confirmé Alfred Depège, la crainte
de voir une absorption du Racing par le Foyer subsistait, et
lors des deux assemblées générales des deux
clubs, le 27 mai 1966, les résultats des votes furent
édifiants. Au Foyer, sur 51 votants, 39 acceptaient la
fusion, alors qu'au Racing, ce fut de justesse que cette fusion
fut acquise puisque sur 40 votants, 21 votèrent pour et
16 contre....."ça ne s'est pas fait tout seul"
affirme aujourd'hui M. Depège.
Un des points de divergence, c'était
la nomination du président du FCB, ce ne pouvait être
ni Depège, ni Delamarre. Alors, le premier président
sera tout simplement Raymond Boisdé, c'était le
11 juin 1966, tout le monde était d'accord, Bourges allait
disposer d'un grand club, capable d'avoir un destin national.
Une demande de subventions "exeptionnelles de démarrage
" de 30 000 francs est votée par la ville, mais par
la suite, seules seront accordées de simples subventions
de fonctionnement, comme pour toutes les sociétés
sportives.
L'année suivante, monsieur Depège deviendra président
du club !
Le FCB, Football Club de Bourges devient
l'équipe phare du département et de la région
avec une position proche de l'élite.
Mais le FCB restera dans l'histoire, la
première équipe à faire faillite sur le
plan financier.
Le stade Jacques Rimbault sera construit
en 1992.
LES SPORTS PLUS MARGINAUX
Si l'on interroge aujourd'hui
les Berruyers sur le sport à Bourges, nul doute que les
filles du CJMBB seront mises au-dessus du lot.
Sur le plan sportif, il est indéniable
que la dernière décennie à Bourges aura
été celle de l'aventure des "Tangos",
il reste à savoir si c'est inscrit dans la durée,
mais il faut reconnaître, que ce sport, le basket féminin,
si spectaculaire qu'il soit ne fait que rarement la Une de l'équipe
ou de TF1. Il est un sport marginal, comme le judo ou le hand
ball.
Pourtant, chaque match des tango rassemble
au stade du Prado entre 2000 et 3000 personnes, comme autrefois
le football.
L'ESCRIME
C'est un sport que les français
découvrent à chaque olympiade, mais qui est difficilement
accessible pour celui qui ne l'a pas pratiqué.
A Bourges, l'escrime fut intoduit par les
militaires du XIX ième siècle, il s'agissait là
d'un des sports essentiels des officiers et soldats en garnison
à Bourges. La salle d'arme était située
avenue du 95 ième de Ligne dans les locaux qui sont aujourd'hui
du cercle militaire, à proximité de la place d
el'Arsenal.
Par la suite à l'époque moderne,
l'escrime possède plusieurs club, le plus célèbre
étant le BAC, Bourges Athlétique Club, qui va naître
en 1930 et s'éteindre en 2005.
Dans ce club plusieurs célébrités
vont porter l'escrime au plus haut niveau national, dont les
frères Boulot, avec Alain Boulot et Didier Boulot , le
premier Alain sera chamion de France à l'épée
en 1965. Tous deux étaient des employés de
Nord Aviation devenue Aérospatiale.
Autre club local, mais plus fermé,
celui des militaires de l'ESAM.
D'autre part le Cercle Jean Macé,
celui qui donnera le CJMB, pour le basket était un club
omnisport et aura une section escrime jusqu'en 2003. Elle avait
commencé avec la constitution du club général
vers 1967.
C'est alors que se constitue le Bourges
EscrimeS en 2003. C'est une curieuse mais efficace fusion qui
est alors opérée, puisque le club qui est en pointe
alors dans ces années est le Bourges Escrime Solo qui
est formé d'escrimeurs qui font des animations et des
spectacles avec au Prado ou à l'Hôtel Lallemant
la nuit , des démonstrations qui attirent un nombreux
public. L'autre club étant le CJMB escrime. Puis sous
la coupe de Yannick Le Cleac'h, les deux clubs, avec persévérance,
travail et imagination devenir un grand club.
La salle d'arme
dont on perle généralement à Bourges est
à Lahitolle, mais ce n'est pas malgré son nom une
salle dédiée à l'escrime. La salle d'arme
de Bourges est à l'ESAM, avenue de Dun, et il y en avait
une seconde au lycée Alain Fournier, mais dont l'utilisation
était précaire..
La salle d'arme actuelle date de 1993,
et c'est sous le stade des Grosses Plantes devenu stade Jacques
Rimbault que cette salle d'arme est édifiée. En
Juin 1993, le champion olympique d'escrime Jean François
Lamour l'inaugure, il reviendra ensuite comme ministre des sports.
Bourges recevra de nombreuses compétitions
dont des championnats de France et des championnats d'Europe.
Le Palais d'Auron a été utilisé
pour les championnats d'Europe d'escrime 2003 se sont disputé
à Bourges en France du 27 juin 2002 au 3 juillet 2003.
Et en mars 2009, sur les Rives d'Auron,
le championnat d'Europe des Cadets.
LE SPORT POUR TOUS
Au début des années 1950,
la guerre et ses privations ne sont plus, pour beaucoup, qu'un
souvenir, et, malgré les difficultés de ravitaillement
et de logement, la population aspire à des loisirs et
pratique désormais le sport en toute liberté.
Bourges-Sancerre
Le 26 novembre 1951, plus de 1500 personnes sont venues assister
au départ d'une course à pied, alors que, face
à la poste de Bourges, ils ne sont que 33 "aventuriers"
qui s'en vont, en pleine nuit à Sancerre. C'est en effet
le 1er Bourges-Sancerre qui deviendra un des grands moments de
la vie sportive berruyère.
Sur les 33 marcheurs, car il s'agissait en fait d'une marche,
ils arriveront 30 sur le piton sancerrois après avoir
parcouru 57,5 kilomètres, dans le froid, la pluie et le
vent. Un "vrai calvaire" notent les chroniqueurs, qui
remarquent la prouesse de René Gauvreau, le doyen de l'épreuve.
Le grand initiateur de cette épreuve fut Roger Baraton,
alors que l'organisation était placée sous la responsabilité
des Cyclo-Touristes Berruyers, dont le secrétaire général
était Jean Rousseau.
Autre sport populaire, le cyclisme et le
Tour de France qui passe à Bourges en 1953. Mais contrairement
à ce qui était envisagé, les primes de la
Ville ne peuvent pas être attribuées aux coureurs.
En effet, Bourges fut retenue pour être une "Ville-Ravitaillement"
et non pas une "Ville-Etape", et le règlement
de l'épreuve interdisait de donner ces primes déjà
votées par le Conseil Municipal.
Je ne sais si ses performances dépassaient
celles de M Dabon, qui est un marcheur bien connu dans les années
2000 en Berry, mais Bourges avait, vers 1930, un champion de
marche classé dans le Strasbourg-Paris : Jean Bouchonnet,
qui habitait dans l'étrange immeuble du 3 rue Jean-Baffier
appartenant à mon grand-père.
Robert Lechêne
Le triathlon
LE BASKET FEMININ CHAMPION D'EUROPE
C'est bien le CJMBB qui est au top niveau
depuis une dizaine d'années à Bourges avec le basket
féminin. Pour en savoir plus : CLIQUER
ICI
LE SPORT A BOURGES EN 2006 :
au début de l'année 2006,
des panneaux de publicité municipale ont fleuris dans
toute la ville, avec des chiffres :
21 500 sportifs licenciés
172 clubs sportifs
20 grands terrains de sports
14 gymnases
7 terrains multisports ("city stades")
3 piscines
1 golf de 18 trous
1 centre hippique, 1 base d'aviron (sur
le lac d'Auron), 1 dojo.... etc
LE RUGBY A BOURGES EN 2007
Texte écrit en décembre
2007 par nom: Lhomond François
FUSION de l\'USBerry
Rugby ( 1902) et du BRP rugby( ex BAC)et création d\'un
seul club: BOURGES XV
INTRODUCTION
. L'année 2007 ( en juin) est celle
de la coupe du monde organisée par la France.
. C'est également l'année où les 2 clubs
de rugby berruyers vont se regrouper pour ne former qu'une seule
entité, qui devrait permettre d'avoir à Bourges
un grand club de rugby : « Bourges XV »
. Les dirigeants actuels des clubs, se sont accordés et
mobilisés sur un plan de développement et ont déterminé
des objectifs à mettre en place.
. Le fil conducteur est la « Coupe
de Monde ». C'est une opportunité incomparable,
elle peut et doit nous servir de levier pour attirer les jeunes
vers le rugby.
. Bureau exécutif : 12 personnes
. Présidents : Jacques BOYER et
Jean-François Munoz
. Vice-présidents :
o Daniel FREGIER et Gilles Le Rallier. ( seniors)
o Gilles Gondek et Emmanuel Jardat. ( EDR et jeunes)
. Secrétaire Générale : Inès Dussauze
- ; Secrétaire adjointe : Camille Gondek
. Trésorier : Dominique Décherat - Trésorière
adjointe : Murielle Martin
. Partenariat: Patrice Mazeri et François Lhomond
. Objectifs :
. Insertion sociale des jeunes par la pratique
du rugby
. Accentuer l'aspect éducatif. « Ecole de rugby
= Ecole de la vie »
. Passer de 400 à 500 membres sous 3 ans
. Faire monter l'équipe seniors en F2 et continuer notre
progression
. Faire jouer les équipes de jeunes dans le championnat
le plus élevé
. Être le club support du Centre de formation du Cher
. RECRUTER et INTÉGRER
. Elargir le recrutement local au niveau de l'école de
rugby
. Procéder à un recrutement régional
. Accueillir et suivre dans chaque commission les joueurs.
. FORMER
. Assurer une formation de l'encadrement.
. Essaimer au niveau départemental, pour créer
une image forte de la pratique du rugby.
. COMMUNIQUER
. Avec les médias pour montrer notre existence et nos
objectifs et créer un véritable « Club d'Entreprises
»
. RECRUTER
. Recruter les plus jeunes
. L'augmentation du nombre d\'adhérents ne peut se faire
par le haut de la pyramide des âges. Il convient donc de
mettre en place les moyens nécessaires pour développer
l\'Ecole de Rugby et les catégories jeunes, d\'où
des actions dans les quartiers et les communes avoisinantes,
et en milieu scolaire.
. Actions dans les quartiers
. Les Journées Portes Ouvertes »
. Cycle d'initiation ( quartiers de Bourges et environs)
. Journée de masse
. Politique de la Ville
. Actions dans les établissements scolaires
. Contrat Educatif Local
. Section rugby du Collège Littré
. Section rugby au Lycée Alain Fournier
. Rencontre avec l'ovale
. Cycle d'initiation dans les écoles
. Scolarugby
. Planète Ovale
. Convention Lycée Sainte Marie et Sainte Dominique
. Recruter les Aînés
. Pour progresser et se pérenniser au plus haut niveau,
nous devons augmenter notre effectif de joueurs confirmés.
. Insertion professionnelle
. Le Club d' Entreprise.
o Nous souhaitons développer nos relations, avec pour
objectif la création d\'un Club de Partenaires, pour constituer
une bourse d\'échange d\'emplois.
. Les Partenaires de Bourges XV
o Dans le cadre d'un plan global, Bourges XV pourrait obtenir
le soutien formel d\'entreprises nationales disposées
à apporter leur aide au club.
o France -TELECOM - EDF - Société Générale
- Mainpower - Michelin-Administrations
. Accueillir les joueurs et les suivre
. Réaliser un accueil personnalisé, en compagnie
de leurs parents s\'ils sont mineurs.
. Etablir un état « des lieux» avec les jeunes:
ses besoins, ses demandes, ses difficultés, ses projets
de formation ou professionnels, ses acquis rugbystiques.
. Organiser un suivi tout le long de l\'année sportive
lors d\'entretiens ou des rencontres collectives.
. Environnement du joueur
. Facilités de recherche de logement avec des relations
privilégiées auprès, des HLM, d\'agences
immobilières.
. Inscription à des formations.
. Recherche d\'emplois de longue durée, à temps
partiel ou saisonniers.
. L' Amicale des Joueurs », sera la cellule d\'animation.
Elle organisera et informera de manière régulière
des rencontres à thèmes, des repas de club, d'équipes
et de l'école, pour créer une véritable
vie de club.
. Implication plus importante des dirigeants avec une plus grande
présence. Une véritable structure d'accueil au
stade Alfred Depège est nécessaire.
. FORMER
o Bourges XV doit entretenir et développer
la formation de ses membres. Plus de compétence générera
un meilleur enseignement et un meilleur encadrement, qui eux-mêmes
accroîtront le plaisir procuré par la pratique du
rugby et susciteront l\'intérêt de nouveaux pratiquants.
. L'ambition de Bourges XV est de faire en sorte que les valeurs
inhérentes et véhiculées par ce sport constituent
une plus-value humaine et professionnelle pour chaque joueur
formé au club.
o Réalisation d'un « Plan
de développement sportif »
. Pour les seniors.
. Pour les jeunes ( Cadets - Juniors ).
. Pour l'école de rugby
o Réalisation d'une formation «
Non formelle »
o Une formation spécifique pour prévenir, appréhender
ou solutionner des pratiques de dopage ou de consommation de
stupéfiants (la fumette.).
o Nous devons nous engager pour préserver la santé
de nos joueurs. Christian BAGATE, de La FFR, a créé
un n° vert : 0 8000 15 2000, c'est un espace destiné
à aider et orienter les joueurs de rugby en difficulté
face au dopage.
o L' Office des Sports de la Ville de Bourges devrait soutenir
notre programme.
. COMMUNIQUER
. Bourges XV doit se faire « connaître
et reconnaître » par toutes les composantes de l\'environnement
social.
. Connaître par une information diffusée le plus
largement possible sur son existence, son action et ses objectifs.
. Reconnaître, la place qu\'il entend occuper dans l\'éducation
et l\'insertion des jeunes par la pratique du rugby.
. Le rugby doit trouver à Bourges et dans le Cher ses
lettres de noblesses.¬
o Avec les Institutionnels
o Entretenir d\'excellentes relations avec les institutions locales
et mieux justifier les efforts consentis par celles-ci.
o Avec les médias
o Nous utilisons principalement les deux journaux locaux : BR
et NR.
o La presse, notamment les périodiques d\'information
des différentes collectivités locales, reste un
support à l\'information et à la création
de notre notoriété.
o Les médias audiovisuels peuvent aussi nous aider, par
l\'organisation de conférences et de tables rondes télévisées
ou radiophoniques.
o Il y a aussi les sites « internet » du club et
des institutionnels pour nous faire connaître.
o Avec le « GRAND PUBLIC »
o Il est indispensable de communiquer avec le public, pour l'informer
de nos actions et pour servir de plate-forme de communication
avec nos partenaires.
o Le public doit être un partenaire et un complice.
o Club Entreprise
o Pour pénétrer le monde économique dont
nous espérons deux choses: la création d\'une bourse
de l\' emploi et un soutien financier, Bourges XV se doit d\'offrir
à ces entreprises un véritable lieu de rencontre
pour que chacune d\'entre elles puisse percevoir l\'intérêt
de sa présence pour aller au devant d\'une jeunesse dynamique
et motivée et échanger librement et constituer
un véritable réseau relationnel et professionnel.
o Animé par le club, ce réseau devra communiquer
lors des matchs de rugby, dans le cadre de rencontres parsemées
de spots publicitaires, par un affichage permanent dans les principaux
lieux d\'évolution du club, par un bulletin d\'information
périodique, par des soirées avec la présence
de joueurs.
o De la vivacité de ce réseau, dépendront
la crédibilité et les ressources nécessaires
au développement de Bourges XV.
o Réflexions.
o Aujourd'hui, il y a une équipe de dirigeants bénévoles,
des deux clubs, qui a pris ses responsabilités.
o Sa seule ambition est de permettre aux jeunes de Bourges et
du Cher, de pratiquer à un haut niveau, le sport qu'ils
aiment.
o Elle va s'investir pour convaincre l'ensemble des personnes
de chaque club que c'est la bonne solution pour notre sport.
o Nous mesurons les difficultés auxquelles nous allons
faire face, un « Projet Club » en a fait l'inventaire.
o Nous sommes convaincus que au delà du rugby, nous faisons
de l'éducation et de l'insertion sociale des jeunes.
o Permettre aux jeunes de dépenser leur trop plein d'énergie
sur un stade, est de loin préférable à l'aventure
des rues.
o Mais au delà de nos « bonnes volontés »,
il y a des problèmes que nous ne pouvons pas faire évoluer
et qui sont liés à la réussite de notre:
« Plan de Développement ».
o Lieu de vie.
o Le fait d'installations géographiquement éclatées
constitue une entrave à la vie en commun, à la
convivialité, à la bonne intégration des
membres du club.
o Ce lieu de vie devrait nous permettre :
. De réaliser le travail administratif que tout club doit
faire.
. De nous réunir : pour faire vivre et évoluer
le club.
. De nous rencontrer, pour développer la convivialité
entre nous.
. De pouvoir réunir nos partenaires, pour leur bonne intégration
à Bourges XV
. De recevoir pour le repas d'après match, les équipes
visiteuses, les partenaires et les représentants des institutions
locales.
o Terrains de sport.
o Le regroupement des 2 clubs entraîne inévitablement
des difficultés d'ordre matériel et logistique.
En effet, il faudra désormais organiser les différentes
sections sur 4 lieux différents, tenir compte des contraintes
spécifiques de chaque stade (disponibilité, état
de la pelouse, éclairage, .).
o Par ailleurs, pour satisfaire chaque équipe, il faudra
solliciter un grand nombre de créneaux, ou un autre terrain
d'entraînement au stade, A Depège.
. Si nous sommes écoutés,
compris et aider, « Bourges XV », sera une réussite,
. Pour le bien de la jeunesse de Bourges et du Cher. . A XV VAILLANT
RIEN D'IMPOSSIBLE