L'ENCYCLOPEDIE DE BOURGES
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LE REMPART GALLO ROMAIN DE BOURGES
Par Denis Jeanson

Le rempart gallo-romain de Bourges date du IV e siècle, avec ses tours, il reste encore un témoignage fort de cette époque.

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Version 2009

 

Le rempart gallo-romain est la réaction immédiate aux grandes invasions. C'est au III e siècle que commence la décadence de l'empire romain. Les grandes villes de la gaules sont ruinées, et l'arrivée des Vandales, des Alains et des Alamans n'arrange rien. Les Francs arrivent en Gaule en 257 et déferlent dans le pays.

Avaricum qui était une cité paisible change de nom et devient Betoregae se retire derrière de grandes murailles. Ce qui est curieux, c'est la hâte pour construire ce mur. On retrouve aujourd'hui dans plusieurs lieux de la ville de Bourges des partie de cette muraille avec des pierres prises dans les grands monuments romains. C'est le cas sous le presbytère ou dans le mur de la nouvelle mairie de Bourges.

C'est donc à la fin du III e siècle donc vers l'an 280 où au tout début du IV e siècle que Avaricum construit sa muraille avec 4 portes , porte de Lyon, porte de Tours proche du pont d'Auron, la porte de Gordon, devenue Gordaine et la porte de Saint Amand.

Voici, dans les pages qui suivent, communiquées par M. Denis JEANSON, l'étude de ces remparts du IVe s.



Construction.
L'épaisseur des murs varie entre 2 m 50 et 30 m. La muraille fut flanquée de tours éloignées de 20 toises ou 40 m environ, de centre à centre, d'une façon irrégulière. Ces tours s'accordent au mur, sans saillie intérieure ; leur largeur varie de 10 m à 10 m 50 ; leur vide au niveau inférieur est de 5 m et le mur emprunte 50 cm sur l'alignement extérieur du mur. Les étages inférieurs sont sans ouverture ; les voûtes sont sur croisée d'ogive ; des planchers de bois pouvaient séparer les niveaux. L'étage supérieur avait une fenêtre de 1 m de large et de 2 m de haut ; la voûte est en plein cintre. Les sommets et les défenses restent inconnus.
Les fossés qui bordent les remparts restent inconnus ; des voies comme les rues Bourbonnoux, Mirebeau, des Toiles = Pellevoysin ou des Arène, passent à 20 ou 25 m de ceux-ci, ce qui laisse présumer qu'elles se situe sur le rebord extérieur du fossé, mais cette surface laissée libre peut aussi se comprendre comme une zone de défense.

Remparts gallo-romains.
La description part de la Grosse Tours de Bourges, rue Jacques-Rimbault et y revient par le Centre Administratif Condé.
Porte de l'Est ou de Lyon.
Cette porte donnait accès à la route de Lyon. Elle se situait entre 2 tours espacées de 6 m. Celle du Nord, point de départ de cette étude, formait l'angle Est du mur, qui retournait au Nord. Jusqu'en 1849, effondrée, se voyait des arrachements avec des chaînages de brique. Cette porte paraît avoir été en usage jusqu'au XIIe s., ses 2 ouvertures transformées en une arcade en plein cintre
Tour n° 1. Grosse Tour de Bourges. Vers 1190. Rue Jacques-Rimbault.
Acquisition de l'emplacement de la Grosse Tour de Bourges par le chapitre de Montermoyen : XVIIe s. (A.D. 18-5 G40).
Tour n° 2. Chapelle Sainte-Catherine de la Grosse-Tour. Vicairie de Sainte Catherine à la Grosse Tour, paroisse de Saint Fulgence de Bourges, patron : Monseigneur [l'archevêque de Bourges], collateur : Monseigneur [l'archevêque de Bourges], 1772 (Pouillé de Bourges, t. 2, fol. 232b-233a).
Au XIIe s., elle fit partie du système de défense de la Grosse Tour de Bourges, dont la fausse porte fut établie entre les portes n° 1 et 2.
La chapelle Sainte-Catherine de la Grosse-Tour fut installée dans cette tour. Elle subit des réparations en 1642 et 1648 (A.D. 18-C 788).
Tour n° 3. Chevet de Notre-Dame de Salles.
Le Chevet de la collégiale s'appuya sur cette tour dès sa 1re construction.
Tour n° 4.
Entre les tours n° 4 et 5, le mur gallo-romain subit de nombreuses modifications sous l'impulsion des archevêques de Bourges, comme le montre le plan XVIIe s. (A.N.-G7 124, contrôle général).
Si les tours n° 4 et 5 demeurèrent en l'état, la courtine fut démolie et remplacée par un mur renforcé de contreforts peu saillants à l'extérieur, reliés au sommet par les arceaux en plein cintre ; cet aménagement semble remonter au XIIe s. lorsque que Pierre de La Chastre, archevêque de Bourges, 1141-1171, fit rebâtir le palais archiépiscopal. Ces ouvrages semblent élevé à l'extérieur du mur gallo-romain, d'où la diminution de la saillie des tours. Entre les tours n° 4 et 5 existaient des soubassement voûtés en berceau perpendiculaire au mur gallo-romain et s'avançant d'environ 4 m. Ces constructions furent sans doute destinées à soutenir le nouveau mur établi sur ordre des archevêques de Bourges.
Tour rasée fin XVIIe s., lors de l'établissement des jardins de l'archevêché.
Tour n° 5.
Tour rasée fin XVIIe s., lors de l'établissement des jardins de l'archevêché.
Le mur gallo-romain se situe à peu près sur la ligne de la façade incendiée ; à l'angle Nord du palais des archevêques, il est un peu en arrière.
Depuis cette tour, le nouveau rempart XIIIe s. se détache du gallo-romain.
Tour n° 6.
Tour située entre le palais archiépiscopal et la cathédrale Saint-Étienne. Cette tour est enfouie sous le terre-plein des jardins.
Tour n° 7.
Cette tour arasée se trouve incluse dans la crypte de la cathédrale. A partir d'elle, le mur gallo-romain fait un angle sensible, sans doute à cause de la nature du terrain.
Tour n° 8.
Démolie, elle laisse une place vide dans le mur debout, entre la cathédrale Saint-Étienne et la rue des Trois-Maillets. Au Nord de la rue des Trois-Maillets sont visibles les assises du mur gallo-romain. Avant le XIe s., une poterne fut ouverte près de cette tour pour déboucher sur la campagne environnante.
Fragment de rempart gallo-romain encastré dans le mur de clôture de la caserne Condé, classée parmi les Monuments Historiques : arrêté du 12 juillet 1886.
Tour gallo-romaine. Courtine qui reliait cette tour à la tour voisine. Pignon d'une grande salle percée de 3 fenêtres plein cintre surmontées de corbeaux sculptés (Cadastre 1964 : L 297, 1989 : HY 304), classés parmi les Monuments Historiques : arrêté du 22 juillet 1914.
Les vestiges de l'enceinte gallo-romaine situés, d'une part, dans la cave du presbytère de la cathédrale, rue des Trois-Maillets, et 9, rue Molière, sont classée parmi les Monuments Historiques : arrêté du 1er décembre 1964.
Les courtines situées au flanc Nord de la cathédrale Saint-Étienne, en totalité, au revers de l'Hôtel de Ville, ancien archevêché, en totalité, adjonctions postérieures comprises, sont inscrit sur l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques : arrêté du 7 février 1996.
Vestiges de l'enceinte gallo-romaine situés dans la cave de la Société Anonyme des Usines Rosières sont classés parmi les Monuments Historiques : arrêté du 1er décembre 1964.
Le portique monumental gallo-romain, les différentes parties constituantes, tant accessibles qu'enfouies, comprenant l'escalier monumental, le mur de terrasse, les bassins, les installations hydrauliques, le dallage et les niveaux de sol y attenant sont classés parmi les Monuments Historiques : arrêté du 8 décembre 1989.
Les segments suivants du rempart gallo-romain du Bas-Empire : courtine située au flanc nord de la cathédrale en totalité ; courtine située au revers de l'Hôtel de Ville, en totalité, adjonctions postérieures comprises (cad. IO 263, rue Bourbonnoux ; IO 271, avenue Eugène-Brisson ; IO 276, rue ' ; IO 540, rue des Trois-Maillets ; IO 543 et 544, rue des Hémerettes ; le rempart au revers de l'Hôtel de Ville sépare la parcelle IO 276 des parcelles IO 271, 543 et 544), sont inscrits sur l'Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques : arrêté du 7 février 1996.
Tour n° 9.
D'elle, on a accès à une galerie de 4 m de large et de 20 m de long. Une sorte de blocage en béton y forme plafond, signe de son ancienneté et de l'inutilité du système de défense qu'elle contrarie, lors de sa création. Les pierres sculptées forment comme les piliers qui soutiendraient ce plafond.
Tour n° 10.
Le mur gallo-romain est visible jusqu'à la tour n° 11 : il se compose de cordons de briques irréguliers sur une hauteur de 4 m, espacés de 1 m. Le parement est altéré sur plusieurs endroits.
Tour n° 11.
Le niveau inférieur est voûté sur croisée d'ogives, épannelés, sans doute fin XVe s. Cette tour fut restaurée vers 1870 par M. Sabathier.
Tour n° 12.
Cette tour touche au Nord la ruelle de Casse-Cou. Le duc Jean de Berry y fit établir sa chambre des comptes. Elle servit de prison municipale. En 1667, après le transfert de la prison dans les vestiges du palais ducal, elle fut vendue et son propriétaire fit bâti la maison attenante.
Tour n° 13.
M. de Brimont, propriétaire en 1875.
A partir de cette tour, le mur gallo-romain fut exploité comme carrière de pierre ; d'où la suppression du mur jusqu'à la rue Coursarlon.
Les Tours n° 14, 15, 16 et 17 sont totalement arasées, voir défondées.
Porte Gordaine.
Areis que sunt a Porta Gordonica usque ad Utrionnensem Portam inter aquam et murum, vers 650 (Cartulaire de Saint-Sulpice de Bourges, charte 2, p. 29, fausse charte de Clovis II, ou charte interpolée) ; Est autem ipsa area infra muros Biturige urbis juxta Portam que priscis temporibus a Cortono castro Cortonica est vocitata et una parte adheret muro, altera parte via discernitur publica, vers 799 (Cartulaire de Saint-Sulpice de Bourges, charte 16, p. 60) ; Simili modo in eadem urbe apud Portam Gordaniacam duas partes de portario, vers 1127 (Cartulaire de Saint-Sulpice de Bourges, charte 6, p. 40) ; Omnes aree sive domus quae sunt a Porta Gordanica usque ad Portam Utrionensem, vers 1190 (Cartulaire de Saint-Sulpice de Bourges, charte 72bis, p. 158) ; Rue allant des Jacobins à la Porte Gordaine, paroisse de Notre Dame du Fourchaud, 1580 (A.D. 18-64 G 31, 63, p. 267) ; Porte Gordaine, 1705 (B.M. de Bourges, plan Nicolas de Fer).Cette porte tire son nom de la voie qui conduisait à Sancerre, Castrum Gordonicum
Une de ces tours put servir de prison : Domus de Porta Gordonica quae dicitur domus carderis, fin XIIe s. (A.D. 18-14 G, chapitre Saint-Ursin).
Tour n° 18.
Les arrachements derrière l'hôtel de M. Rapin, maire de Bourges peuvent en indiquer la trace. 0 cet endroit, le mur gallo-romain subit un coude assez prononcé.
Tour n° 19.
Cette tour a disparu.
Tour n° 20.
Indiquée sur le plan de Nicolas de Fer, 1705, elle conserve l'éperon qui soutient l'hôtel.
Tour n° 21.
Cette tour est mentionnée sur le plan de Nicolas de Fer, 1705, et mentionnée en 1402 (A.D. 18-D 81), en 1509 (A.D. 18-D 82) et en 1578 (A.D. 18-D 83). Sa place est indiquée sur les plans par la demi lune à la terrasse du collège Sainte-Marie.
Tour n° 22.
Tour disparue. Le tracé du mur gallo-romain reste visible au niveau des caves des maisons. L'abside de la Chapelle Saint-André put en occuper l'assiette, car cette chapelle se situait près du Jeu de Paume et du jardin du Prieur de la Comtal, à l'extrémité due l'impasse du Chat.
Tour n° 23.
Tour disparue. Le tracé du mur gallo-romain reste visible au niveau des caves des maisons.
Porte Neuve.
Hoc est medietatem de portario quod est apud Poram Novam Biturice urbis, vers 1127 (Cartulaire de Saint-Sulpice de Bourges, charte 6, p. 40) ; Une place sise à Bourges dans la rue qui va du Couvent des Jacobins à la Porte Neuve, mai 1317 (A.N.-JJ 53, fol. 81, n° 184) ; La Porte Neuve, 1814 (Cadastre).
Cette porte aurait été la dernière bâtie, d'où son nom. Elle est connue depuis le Xe s. Elle prit aussi le nom de Porte Saint-André ou Saint-Andrieu, à cause de sa proximité avec la chapelle Saint-André, près d'elle, hors les murs, vers 1190 (A.D. 18-4 H 258).
Tour n° 24.
Tour disparue.
Tour n° 25.
Tour disparue.

Tour n° 26. Tour de Clamecy.
Hommage d'un hostel avec une tour en la cité de Bourges, devant la boucherie de la Porte Neuve, rendu aux mains du chancelier par Estienne Cambray, conseiller du Roy, en son nom et en celui de son frère Jean, 30 novembre 1446 (A.N.-P 13, n° 230) ; Hommage d'une tour assise à Bourges, à la Porte Neuve, rendu à Charles, duc de Berry, frère du Roy, par Guillaume de Cambray, licencié ès lois, pour lui et pour ses frères mineurs Jean, Estienne, Jean Jean, Simon et Louis de Cambray, fils et héritiers de Jean de Cambray, conseiller et maistre des comptes du duc, 17 octobre 1463 (A.N.-P 13, n° 414) ; La maison et tour des Cambrayz, assize à Bourges, fief tenu en foy et hommaige du Roy, à cause de sa Grosse Tour de Bourges, 1567 (Nicolay, Description générale de Berry, p. 38); Tient en fief du Roy nostre Sire à cause de sa Grosse Tour de Bourges, et en arrière fief du Roy, une tour nommée la Tour de Clamessy, vers 1500 (A.D. 18-C 815, fol. 59).
Cette tour doit être à l'origine du fief de la Grande-Maison, rue Porte-Neuve, qui appartenait à la famille Cambray, avec l'hôtel voisin (A.D. 18-C 813, 816 et 835, p. 153).
Son nom provient de son propriétaire au XIIe s.
Marguerite de Clamecy, épouse Chambellan :
Marguerite Chambellan :
Jean de Cambray :
Antoine Agard :
Antoine de Morogues, marquis de Maupas, hérite d'Antoine Agard : 1730 (Aveu).
Rameau : 1875.
Tour n° 27. Tour de l'Écrevisse.
Jehan Duhy, maçon, lequel a congneu, confessé et advouhe à tenir en foy et hommage du duc de Berry, une place avec le vergier et une tour de pierre assis sur les murs de la cité de Bourges à icelle place spectant et appartenances assises en la paroisse de Saint Oustrillet de Bourges devant l'église dudit lieu en la rue par où l'on va du Poirier de Bourges à Porte Neufve, jouxte le puys commun estant jouxte la place à la partie devant et jouxte les maisons Huguenin et Raclier, bourgeois de Bourges, et jouxte quatre etages de maisons de Briçon de Cens et de Loyse sa femme, assis devers la partie dudit lieu de la Chaucée au long, c'est assavoir à la partie d'arrenière desd. quatre estages de maisons aligné jusques aux meurs de la Cité de Bourges, 28 octobre 1390 (A.D. 18-C 812, fol. 11a, 12a).
Jehan de Huy, fils et héritier de Jehan de Huy, maçon, en partie, advoue tenir en foy et hommage du duc de Berry à cause de sa Grosse Tour de Bourges, une place avec le vergier assis derrière et une tour de pierre estans ès murs de l'encienne cité de Bourges en la paroisse de Saint Austrillet, en laquelle place ledit feu Jehan de Huy fist ja pieça bastir certaines maisons joignant aux maisons et vergiers de Huguenin Raclier d'une part et jouxtant les maisons et place de Jehan Ansy dit Berthelot d'autre part, et jouxte la rue par laquelle l'on va du Poirier de Bourges à l'église de la Contaul de porte devant, 26 août 1412 (A.D. 18-C 812, fol. 11a, 18a).
Perronin Raclet :
Étienne Pelorde, sieur de la Monnoie : 1462. La tour prend alors dans certains titres le nom de Vieille Monnoie.
Jean Huault :
Tuichard de Thou :
Michel de Cambray : avant 1503.
Vulcob, veuve Genton, dame de Milandres : 1600.
Claude de Saint-Père : 1642.
Étienne Faure, chanoine : 1720.
Tour n° 28.
Une tour enclavée dedens les mueurs de la Cité de Bourges, assise en la paroisse de Sint Austrillet de Bourges, jouxte la maison Jehan Potier, sergent dud. Monseigneur le duc [de Berry] d'une part et jouxte la maison qui fut feu Perrin Boutet d'autre part, et jouxte la cour dud. Estienne [Pelorde] d'autre part avecques lad. cour et les murs de la Cité, jusque à la maison maistre Guillaume de Blet, 29 avril 1405 (A.D. 18-C 812, fol. 15b).
Briçon de Saix :
Étienne Pelorde, sieur de la Monnoie : 29 avril 1405 (A.D. 18-C 812, fol. 15b).
Étienne Pelorde, sieur de la Monnoie, capitaine de la Grosse Tour de Bourges : 1462.
Catherine d'Amboise, épouse sieur d'Aurouer,de Chaulmont et de Linières :
Catherine d'Amboise, épouse sieur d'Aurouer, vend à des Porteaux : 1532.
Jacqueline Thiboust, veuve Pierre Sardé : 1578.
Jacqueline Thiboust, veuve Pierre Sardé, saisie, vend à Étienne Maugis : 1600 (décret).
Claude Maugis, chanoine, vend à Pierre de Bengy : 1647. L'ensemble porte le nom d'hôtel de Levrette, à cause d'une levrette sculptée au-dessus du portail.
Marie Anne Baudoin, veuve Pierre de Bengy, vend à Mathias Lebègue :
Lebègue, épouse François Clément Gassot de La Vienne :
François Clément Gassot de La Vienne fait élever le portail d'entrée de l'hotel dit de Vienne ; démoli vers 1850 pour compléter le Palais de Justice = hôtel Jacques-Cœur.
Cette tour est parementée en pierre de taille. Elle servit de chambre d'instruction.
Tour n° 29. Tour de la Chaussée. Fief.
Son nom rappelle celui de la famille qui la posséda. Elle fait partie de l'hôtel Jacques-Cœur.
De La Chaussée :
Jehan de Cravant : 1398.
Jacques Cœur : 1443.
Cette tour est renforcée au pied par un talus en pierre de taille. La fenêtre a des claveaux en brique et pierre.
Tour n° 30.
Cette tour porte l'angle Sud de l'hôtel Jacques-Cœur. Son diamètre est plus grand que celui des autres.
Tour n° 31.
Cette tour servit de magasin au théâtre municipal.
Tour n° 32.
Cette tour a des vestiges d'architecture incrustés à la base : un chapiteau, une base de colonne, un fût de colonne à feuilles imbriquées, un tambour de colonne ronde ornée de trophées sculptés.
Pellegrin : 1295.
Massé : 1875.
Tour n° 33.
Située entre les rues de Linières et d'Auron, au-dessous de l'abbaye Saint-Hippolyte, cette tour lui appartenait en 1362. Détruite en 1380.
Porte d'Auron.
Porta meridiana, vers 590 (Grégoire de Tours, Histoire des Francs) ; Areis que sunt a Porta Gordonica usque ad Utrionnensem Portam inter aquam et murum, vers 650 (A.D. 18-4 H 8, 9 ; Cartulaire de Saint-Sulpice de Bourges, charte 2, p. 29, fausse charte de Clotaire II ou charte interpolée) ; Et similiter unam latam de lignis quae intrant per Portam Utrionis, vers 1100 (Cartulaire de Saint-Sulpice de Bourges, charte 131, p. 235) ; Omnes aree sive domus quae sunt a Porta Gordanica usque ad Portam Utrionensem, vers 1190 (Cartulaire de Saint-Sulpice de Bourges, charte 72bis, p. 158) ; Porte Oronoise, 1231 ; Porta Orensisa, 1260 ; Porta Ornasia, 1354 ; Porte Arnoise, 1359 ; Porta Ornacia, 1431 ; Porte Ornoise, 1440 ; Porta Arnesia, 1467 ; Porte d'Auron, 1705 (B.M. de Bourges, plan Nicolas de Fer) ; Porte Auronsise, 1721 ; La Porte d'Auron, 1814 (Cadastre).
Porte monumental gallo-romaine : les différentes parties constituantes du portique, la porte d'Auron et les niveaux de sol y attenant situés dans les caves (cadastre I0 354, 356, 357 (lot 1) , 360, 364 à 366), sont inscrites sur l'Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques : arrêté du 20 décembre 1988.
Tour n° 34 et 35. Ces 2 tours encadraient la porte d'Auron.
A partir de ce point, le mur emprunte une série d'arcade sur 80 m environ.
Tour n° 36.
Tour située à l'angle Ouest.
Tour n° 37.
Tour située à l'extrémité des arcades. A partir de celle-ci, la construction du mur reprend son mode ordinaire de construction.
Tour n° 38.
Tour située au droit du palais du duc de Berry, intégrée dans sa construction.
Tour n° 39.
Tour située dans l'Hôtel de la Préfecture, intégrée dans sa construction. Sur celle-ci fut peut-être établi un oratoire pour la princesse de Condé, au XVIIe s.
Tour n° 40.
Les bases subsistent, le sommet est détruit. L'enceinte du XIIe s. prenait appui sur elle.
Tour n° 41.
Les bases subsistent, le sommet est détruit.
Tour n° 42. Tour Agnès ou de la Belle-Agnès.
Propriété du chapitre Notre-Dame de Salles. L'intendant Poncet la fit démolir.
Tour n° 43.
Propriété du chapitre Notre-Dame de Salles.
Tour n° 44.
Tour détruite vers 1690 sur ordre du directeur du Grand Séminaire, qui avait obtenu la concession de terrains vagues, près de la Grosse Tour, à condition d'ouvrir à travers cette tour un accès en face de la place Séraucourt.
Tour n° 45. Tour Parceval.
Tour située sur l'esplanade Saint-Michel = rampe Marceau, cette tour appartenait au chapitre Notre-Dame de Salles. Elle fut démantelée en 1374 sur ordre du duc Jean de Berry et détruite jusque dans ses fondations en 1862 par le Génie militaire. Le cartouche carré contient un échantillon, à la demande d'Alphonse Buhot de Kersers.
Tour n° 46.
Tour Sud de la porte de Lyon,elle était revêtue d'un parement de gros appareil,comme la tour n° 28. 6 bandeaux verticaux saillants, large de 30 cm, reposant sur la base saillante, ornait son pourtour. Il s'agit d'un décor plaqué vers le XIe s.

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