personnages inconnus de Bourges - Roland Narboux - Bourges Encyclopédie

L'ENCYCLOPEDIE DE BOURGES
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PERSONNAGES DE BOURGES INCONNUS
Par Roland NARBOUX

Bourges a donné naissance à de nombreuses personnalités, lesquelles sont restées totalement inconnues de la population.

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Version 2017

 

Quelques premiers personnages dans cet article,

d'autres suivront

Achille Ranchot

Jean Baptiste Augier

Gaëtan Gatian de Clérambault

Jules Bertaut

Agénor Bardoux

Jean Meunier

Albert de Lapparent (1839-1908)

Capitaine Locard

Jules Marnier : 1785 - 1865

Gaston-Laurent Cœurdoux,

Barthélemy Aneau

 


Achille Ranchot

Ce personnage possède une rue à son nom à Bourges et pourtant, il est totalement inconnu de la majorité de ses concitoyens car il est né à Bourges en 1861.

Il fait toutes ses études au lycée de la ville avant d'entrer au ministère des Colonies.

Il est nommé Chancelier de résidence au Tonkin en 1883, c'est à dire à l'âge de 22 ans.

(On dit qu'il va se distinguer dans l'affaire dite de Hué en 1884).

En 1886, Ranchot accompagne M. Le Myre de Villiers qui se rendait à Madagascar comme Chancelier de la résidence de Tananarive, la capitale de cette royauté.

Il va participer de manière très active à l'organisation du protectorat.

En 1892, il est nommé consul de France à Tamatave, la seconde ville du pays et l'année suivante, il est appelé aux fonctions de résident général adjoint.

En août 1894, Ranchot secondait M Le Myre de Villiers lorsque celui-ci porta un ultimatum à la reine de Madagascar, et lorsque ce document fut repoussé, M Le Myre de Villiers quitta le pays et laissa à Achille Ranchot la protection des français présents et le commandement de s soldats encore présents.

Son heure de gloire arrive avec la traversée de l'île, 500 kilomètres en 26 jours, avec une colonne alourdie d'un nombreux équipage complétée par femmes et enfants des Etablissements Suberbie.

Ranchot va finalement réussir à faire évacuer de Tamatave et Majunga tous nos nationaux sains et saufs.

Pour cet explot, inespéré, il reçoitla croix et les éloges du gouvernement.

Il revient en France, mais en mauvaise santé, et pourtant il repart avec le général Duchèsne, comme délégué du ministre des Affaires étrangères.

Puis il organisel'administration malgache sur les bases du traité de protectorat de 1895.

Il revient en France, et il se soigne enfin.

mais comme l'inaction lui pesait, il reprend du service et est nommé ministre résident à Bangkok. Un mois après son arrivée, il sucombe à la suite des fièvres qu'il avait contracté à Madagascar.

Le 17 décembre 1897, une éloge à sa mémoire est prononcée à la Chambre des députés et plus tard une rue de Bourges lui est dédiée.

La municipalité est remerciée en ces termes par le ministre G. Hanoteaux pour cet hommage :

"envers un des fonctionnaires qui ont le plus honoré par leurs services le Département des Affaires Etrangères".

Achille Ranchot a été inhummé à Bourges au cimetière Saint Lazarre, et cela a fait l'objet d'une polémique en novembre 2011, suite à la reprise de concession. (à suivre)

 

Jean Baptiste Augier

Jean-Baptiste Augier, né le 25 janvier 1769 à Bourges, mort le 3 septembre 1819 à Bourges (Cher), est un général et homme politique français de la Révolution et de l'Empire.

Destiné au métier d'avocat, par son père, doyen de la faculté de droit de l'Université de Bourges, Augier commence ses études de droit lorsque éclata la Révolution. Il s'engagea, se fit remarquer par son courage et fut chargé de la défense du fort de Bitche (1794) où il fut blessé d'un éclat d'obus.

Il fut nommé Général de Brigade à 24 ans !

Il obtint alors le commandement sédentaire des divisions du Cher, puis de la Manche ; et reprit du service actif dans l'armée d'Espagne.

1812, il combat avec Napoléon et l'armée de Russie, c'est Augier qui commande la place de Kœnigsberg.

De retour en France, le Sénat conservateur va l'élire député au Corps législatif le 14 janvier 1813.
Sa conduite législative parut incertaine : tantôt il semblait se rapprocher de l'opposition libérale, tantôt, il prit des positions plus conservatrices, et se prononçait en faveur des émigrés.
Partisan déclaré du retour des Bourbons, il mit son épée au service de Louis XVIII, lors du retour de l'Île d'Elbe, et reçut la croix de Saint-Louis à la seconde Restauration.

L'hésitation politique d'Augier dénote une opposition contre l'Empereur et un raliement au roi. Il proposa les moyens les plus violents pour arrêter Napoléon dans sa marche.


Très Berrichob et propriétaire de forges, en octobre 1814, il proteste contre l'importation des fers étrangers, et il prend la défense des propriétaires d'usines, ruinés par la législation du moment. Plus tard, il se prononce pour l'exportation des laines, dans l'intérêt du commerce.
Enfin, Augier propose des mesures de sévérité contre les prétentions des nobles.


Mais c'est le retour de Napoléon de l'île d'Elbe et la rapidité de la marche de l'Empereur modifie ses projets et les mesures que le gouvernement avait pris.

Avec le retour de Napoléon, aux Tuileries, Augier est destitué, alors qu'il envoie en même temps sa démission. Mais Waterloo arrive et napoléon s'en va à Saint Hélène.

Le roi Louis XVIII de retour nomm e Jean Baptiste le 27 juillet 1815, président du collège électoral d'arrondissement de Saint-Amand et le 22 août, il est élu député par le collège du département du Cher puis réélu, par le même collège, en octobre 1816.
Après cette seconde restauration,il est rétabli dans ses titres, et siège au centre dans la majorité ministérielle, " la Chambre introuvable ". Augier est alors dans cette chambre d'ultras, un modéré .

Louis XVIII fait de Augier un baron le 1er février 1817.

Il meurt à Bourges le 3 septembre 1819 à Bourges, il est enterré aux Capucins.
Jean-Baptiste Augier avait épousé le 6 mars 1794 Luce-Elisabeth-Aimée de Chevenon de Bigny qui lui donnera un enfant, Edouard Augier 1795 - 1866, appelé " le baron Edouard ".

Gaëtan Gatian de Clérambault

C'est un psychiatre, ethnographe et photographe français, né le 2 juillet 1872 à Bourges et décédé par suicide le 17 novembre 19341 à Malakoff.
Il appartient à une famille catholique, et a parmi ses ascendants, Alfred de Vigny par sa mère et René Descartes par son père. Il étudie durant deux ans à l'École des arts décoratifs à Paris, puis obtient une licence de droit2. Il s'oriente ensuite vers la médecine, et il est interne en médecine à l'infirmerie spéciale de la Préfecture de police de Paris en mars 1902. Il y est nommé médecin-adjoint (1905), puis médecin (1913). Sa carrière est interrompue par la guerre, il est mobilisé du 3 août 1914 au 31 janvier 1919, et est décoré de la croix de chevalier de la Légion d'honneur et de la Croix de guerre (1914-1918) avec palme. Après la guerre, il devient médecin-chef (1920).
Son exercice médical, au service d'admission d'urgence des aliénés où passent environ 2 000 patients par an, le confronte à nombre de personnes atteintes de troubles mentaux et qui perturbent l'ordre public. Il observe notamment de nombreux cas d'érotomanie (psychose caractérisée par un délire passionnel), une pathologie qu'il décrit en détail et qui est depuis connue comme syndrome de Clérambault.
Il a également défini l'automatisme mental, dont il a fait une description remarquable et il était en faveur d'une théorie mécaniciste[Quoi ?] des maladies mentales. Il a également étudié les intoxications par l'alcool, l'éther et le chloral.
Entre 1928 et 1929, il est le supérieur de Jacques Lacan qui effectue alors son internat de médecine en psychiatrie. Clérambault porta un jugement sévère sur son élève, mais Lacan lui gardera un profond respect. Paradoxalement, ce dernier se trompera systématiquement sur le prénom de Clérambault, l'appelant Georges3.
Il s'intéressait beaucoup aux draperies et enseignait le drapé à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. Il était également passionné de photographie. On conserve de lui une grande quantité de clichés qu'il avait pris au Maroc entre les années 1917 et 1920, et dont certains se trouvent au Musée de l'Homme.
Il mit en scène sa propre mort de façon dramatique, dans sa maison de Malakoff4 : atteint de cataracte, il se suicida par arme à feu, assis dans un fauteuil face à un grand miroir, et entouré de mannequins de cire qui lui servaient pour ses études de drapé.

Jules Bertaut


Il est né à Bourges, c'est M Didier Lachèvre de Grenoble qui a communiqué cette information : " Dans la liste de vos hommes célèbres nés à BOURGES vous avez également JULES BERTAUT historien et écrivain né le 28 mars 1877. Il a surtout écrit sur les grands personnages de la fin du XVIIIè siècle et du XIXè. Il a reçu le "Grand Prix de la Socièté des Gens de Lettres" pour l'ensemble de son oeuvre en 1959. Pourriez-vous me communiquer de plus amples renseignements sur sa vie (biographie). Il a également eut plusieurs ouvrages couronnés par L'Académie Française... l'ouvrage en ma possession s'intitule "TALLEYRAND" et à été édité en 1945...à titre d'exemple."
Il a écrit aussi "1848 et la seconde République" et "l'opinion et les moeurs"..
Il faut noter qu'une rue porte son nom, dans le quartier des Gibjoncs, avec dans cette rue une bibliothèque municipale et récemment les Archives de la Ville de Bourges.

Agénor Bardoux


Il est né à Bourges le 15 janvier 1819, il fut à la fois un grand orateur et un historien. Il fut aussi un des collaborateurs de Léon Gambetta, et même son ami.

Il commence sa carrière comme avocat à Clermont-Ferrand, c'était un des grands républicains de cette époque. Il est élu municipal à Clermont en 1869.

En 1871, il devient député du Puy-de-Dôme et élu à nouveau en 1876 et 1877. Et ce natif de Bourges devient ministre de l'Instruction publique en 1877.
Il meurt à Paris 23 novembre 1897.
A noter que son arrière petit fils se nomme Valéry Giscard d'Estaing.
On ne possède aucune information sur ses relations avec sa ville natale, Bourges.

La ville donne à une place à côté du pont d'Auron le 12 février 1927.

Jean Meunier


C'est un homme politique, ancien ministre et journaliste français, né le 19 mai 1906 à Bourges et décédé le 26 juillet 1975 à Tours.

Son père était à la fois imprimeur.
Jean Meunier fut un fervent socialiste, à la SFIO en 1926.
Il est le père d'une fille, Mireille, née en 1936, sociologue, et le grand-père de la journaliste Nathalie Saint-Cricq.
En 1934, Jean Meunier est éux élections municipales de 1935 comme Conseiller municipal sur la liste de Ferdinand Morin, maire de Tours. En 1936, il devient l'un des plus jeunes députés de cette Chambre du Front populaire, à la SFIO.
C'est à contrecœur, mais par discipline de parti, qu'il votera pour les Accords de Munich.

C'est parce qu'il est député, bien que réformé" que Jean Meunier s'engage en 1939, et après la drôle de guerre, il est fait prisonnier à Saint-Dié en juin 1940 et libéré en tant que sanitaire en octobre 1940.
Plus tard, en octobre 1941, il constate que la situation n'est pas très claire, sous la présidence du maire de Tours, Ferdinand Morin, il constate que la plus grande majorité des responsables de la SFIO, et notamment le maire, est devenur pacifiste ou dans la mouvance de Paul Faure, soit attentiste, soit, pire encore, pour la collaboration.
 
 
Et dans un rapport adressé à Londres à la mi-1943, avec quelques amis, il prend en charge la reconstitution du Parti Socialiste clandestin.
À la demande du Colonel Rémy, il organise et dirige en Touraine un réseau de Résistance puis en 1942, il anime le mouvement Libération-Nord
 
A la libération de Tours, le 1er septembre 1944, il est nommé maire de la ville, fonction qu'il assumera jusqu'en 1947.
Il est le fondateur, en 1944, avec Pierre Archambault de la Nouvelle République du Centre-Ouest, il restera Président de ce journal jusqu'à sa mort en 1975.

Battu aux élections législatives de 1958 par Jean Royer, il participe activement à la vie de la Nouvelle République du Centre-Ouest, dont il est le principal éditorialiste.
Il fut aussi un franc-maçon actif.
 
 
Albert de Lapparent (1839-1908)
 
De son vivant, il fut sans conteste l'homme qui connaissait le mieux la géologie de notre pays. Premier de l'Ecole Polytechnique et de l'Ecole des Mines, élu Secrétaire Perpétuel de l'Académie des Sciences peu avant sa mort, il fut surtout un remarquable vulgarisateur. Son Traité de Géologie et ses Cours de Minéralogie rencontrèrent un incroyable succès, et font encore référence aujourd'hui. Parmi ses nombreux travaux, le plus spectaculaire restera une campagne de sondages sous-marins menés en 1875, qui allaient déterminer le tracé du futur tunnel sous la Manche.
 
Nicolas Leblanc
 
Nicolas Leblanc, né à Ivoy-le-Pré (France) le 6 décembre 1742 et mort à Saint-Denis (aujourd'hui en Seine-Saint-Denis, France) le 16 janvier 1806, est un chirurgien et chimiste français. Il est surtout reconnu pour avoir mis au point un procédé d'extraction de la soude ou carbonate de sodium à partir du sel marin, donc à partir d'eau de mer. Le procédé Leblanc est considéré comme l'acte fondateur des industries chimiques au siècle industriel.
Après des études de chirurgie, ce Berrichon natif de la région d'Issoudun est l'élève du chimiste Jean D'Arcet père, encore nommé Jean Darcet. Leblanc devient en 1780 médecin chirurgien au service de la maison d'Orléans. Son altesse le prince duc d'Orléans subventionne ses recherches visant à obtenir de la soude (comme on appelait le carbonate de sodium à l'époque) à partir du sel marin sous le contrôle de son maître en chimie et s'associe pour l'exploitation du procédé avec lui et les sieurs Henri Shée et Dizé, le premier administrateur des deniers de la maison d'Orléans et le second préparateur de chimie au collège de France.
 

Capitaine Locard

Au moment où l'on vient d'organiser dans toute la France "la journée du 75", il n'est peut-être pas inutile d'exposer succintement la genèse de notre glorieux canon et de rappeler les noms de ceux qui ont doté notre pays de ce matériel incomparable.
Les recherches qui ont présidé à sa naissance remontent à une époque fort ancienne. Dès 1890, l'artillerie française avait commencé à se préoccuper de la création d'un matériel de campagne à tir rapide, capable de donner des résultats analogues à ceux que réalisait déjà le matériel de bord. Amener sur le champ de bataille des canons capables de rivaliser, comme rapidité de tir, avec les Hotchkiss ou les Canet de nos cuirassés, tel était le problème qu'elle avait entrepris de résoudre.
Les canons en usage à cette époque et, en première ligne, les canons de 90 du colonel de Bange avaient beau être d'une puissance considérable et d'une précision qui n'a jamais été dépassée, ils étaient destinés à rester trop souvent sans effets sérieux parce que leur tir était trop lent. Le matériel 1877 tirait, en effet, presque deux fois moins vite que le canon lisse à la Suédoise de Gustave-Adolphe.
Pour atteindre un adversaire dont la principale préoccupation était désormais de se rendre insaisissable, il fallait renoncer aux anciens procédés et donner à l'artillerie une bouche à feu qui lui permit de balayer instantanément le terrain par un tir rasant, facilement orientable, exactement comme l'arroseur municipal, sans s'éloigner de la bouche d'eau, promène le jet de sa lance sur la chaussée.
Il fallait créer une bouche à feu qui fut capable, non point de rester complètement immobile pendant le tir (résultat mécaniquement irréalisable), mais de revenir à la même position après le départ de chaque coup. Le pointage n'étant plus dérangé, la rapidité du tir pouvait devenir aussi grande qu'il était nécessaire.
La solution du problème consistait à construire un affût assez solidement ancré dans le sol pour ne point bouger pendant tout le temps que le canon, relié à l'affût par un organe élastique chargé d'absorber son élan, reculerait sur des glissières convenablement disposées.
Des tentatives dans ce sens avaient été faites par divers officiers et notamment par le capitaine Locard de la Fonderie de Bourges, mais elles n'avaient point abouti, tout au moins pour le matériel de campagne. La solution théorique du problème paraissait évidente, mais on se demandait encore si la réalisation pratique serait possible. C'est alors que se produisit un incident curieux et assez ignoré, qui exerça sur la création de notre canon actuel une influence décisive.


Jules Marnier : 1785 - 1865

Jules Marnier est né à Bourges, en 1785, et il fréquente l'école militaire de Fontainebleau en 1803, avant d'en sortir comme sous-lieutenant l'année suivante pour arriver dans le 24 ° Régiment d'infanterie.
On le retrouve à Ulm et Austerlitz en 1805, puis Iéna et la Pologne avant de rejoindre l'Espagne.
Il est des grandes batailles de Napoléon, comme la campagne de Russie .
Il participe à la campagne de France et aux "Adieux" de Fontainebleau.
Il devient Chef de bataillon et sous la Restauration conserve ses prérogatives.
Il meurt en Savoie en 1865. Ses souvenirs sont publiés en 1852.
Comme cela est indiqué dans "La vie militaire de Bourges" le colonel Marnier reprend à son compte une des idées de Napoléon 1 er de faire de Bourges un important centre stratégique. Il est à l'originedu choix de faire de la ville une cité militaire avec des régiments et des fabrications.
Avec le maire de l'époque, M. Mayet Génétry, ils oeuvrent pour que les régiments commencent à prendre leurs quartiers à Bourges.
Napoléon III fera le reste.
à lire par ailleurs dans l'encyclopédie :
Cette notion de réduit stratégique va occuper plusieurs hommes politiques à partir de 1830. Deux noms sont à mettre en avant :- le colonel Marnier, chef de cabinet du ministre de la guerre, originaire de Bourges, il voit cette région du et la frontière de la Loire, comme un bienfait.- le maire Mayet Génétry, mobilise la population pour avoir le financement d'un polygone de tir. Son objectif est de permettre l'installation à Bourges d'un régiment d'artillerie. Il faut construire un réduit naturel et stratégique au centre de la France disent ces deux hommes.La municipalité intervient pour le financement, et Bourges, en 1837 se retrouve avec un Régiment d'Artillerie, avec 1400 hommes et 1300 chevaux.C'est dans le même esprit qu'en 1845, Bourges obtient son dépôt d'artillerie.

 


Encore plus inconnu

 

Gaston-Laurent Cœurdoux,

Il est né le 18 décembre 1691 à Bourges et mort en 1779 à Pondichéry,

Il fut un prêtre jésuite et indianiste français, missionnaire dans le sud de l'Inde.
Cœurdoux, entré au noviciat des jésuites en 1715, fut ordonné prêtre en 1725 et fit sa profession religieuse comme jésuite, en 1731, à Orléans. Peu après il partit pour l'Inde.


" Cœurdoux étudia d'abord la langue télougou, une importante langue du groupe dravidien, pour travailler dans la région de l'actuel Andhra Pradesh en particulier à Krishnapuram, Bukkapuram, Darmavaram et Madigubba (1736 à 1737). Pour des raisons de santé il dut revenir - et rester - à Pondichéry en 1737.
Il fut supérieur de la mission de Karnataka de 1744 à 1751 tout en s'occupant des 4000 catholiques tamouls de Pondichéry. Comme supérieur il dut faire respecter, à contre-cœur, l'instruction très restrictive du pape Benoit XIV (12 septembre 1744) sur les 'rites malabars'. Convaincu de l'importance de la vie contemplative, il réunit quelques jeunes filles tamoules et fonda avec elles un couvent de carmélites en 1748" (site wikipédia).

 

Barthélemy Aneau

Il est né à Bourges, et fut élève de Melchior Wolmar, condisciple d'Amyot, de Bèze et de Calvin, il fut professeur de rhétorique à Lyon (1529), puis principal au collège de la Trinité jusqu'en 1550 et de 1558 à sa mort.

Il fut massacré par le peuple dans son collège en 1561, le jour de la Fête-Dieu, parce qu'on le soupçonnait d'être protestant, qu'on l'accusait d'avoir jeté une pierre sur le prêtre qui portait le Saint-Sacrement à la procession, et parce que son collège avait été signalé comme un foyer d'éducation peu orthodoxe.

 

 

 

 

 

 

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