Quelques premiers
personnages dans cet article,
d'autres suivront
Achille Ranchot
Jean Baptiste Augier
Gaëtan Gatian de Clérambault
Jules Bertaut
Agénor Bardoux
Jean Meunier
Albert de Lapparent (1839-1908)
Capitaine Locard
Jules Marnier : 1785 -
1865
Gaston-Laurent Curdoux,
Barthélemy Aneau
Achille Ranchot
Ce personnage possède une rue à
son nom à Bourges et pourtant, il est totalement inconnu
de la majorité de ses concitoyens car il est né
à Bourges en 1861.
Il fait toutes ses études au lycée
de la ville avant d'entrer au ministère des Colonies.
Il est nommé Chancelier de résidence
au Tonkin en 1883, c'est à dire à l'âge de
22 ans.
(On dit qu'il va se distinguer dans l'affaire
dite de Hué en 1884).
En 1886, Ranchot accompagne M. Le Myre
de Villiers qui se rendait à Madagascar comme Chancelier
de la résidence de Tananarive, la capitale de cette royauté.
Il va participer de manière très
active à l'organisation du protectorat.
En 1892, il est nommé consul de
France à Tamatave, la seconde ville du pays et l'année
suivante, il est appelé aux fonctions de résident
général adjoint.
En août 1894, Ranchot secondait M
Le Myre de Villiers lorsque celui-ci porta un ultimatum à
la reine de Madagascar, et lorsque ce document fut repoussé,
M Le Myre de Villiers quitta le pays et laissa à Achille
Ranchot la protection des français présents et
le commandement de s soldats encore présents.
Son heure de gloire arrive avec la traversée
de l'île, 500 kilomètres en 26 jours, avec une colonne
alourdie d'un nombreux équipage complétée
par femmes et enfants des Etablissements Suberbie.
Ranchot va finalement réussir à
faire évacuer de Tamatave et Majunga tous nos nationaux
sains et saufs.
Pour cet explot, inespéré,
il reçoitla croix et les éloges du gouvernement.
Il revient en France, mais en mauvaise
santé, et pourtant il repart avec le général
Duchèsne, comme délégué du ministre
des Affaires étrangères.
Puis il organisel'administration malgache
sur les bases du traité de protectorat de 1895.
Il revient en France, et il se soigne enfin.
mais comme l'inaction lui pesait, il reprend
du service et est nommé ministre résident à
Bangkok. Un mois après son arrivée, il sucombe
à la suite des fièvres qu'il avait contracté
à Madagascar.
Le 17 décembre 1897, une éloge
à sa mémoire est prononcée à la Chambre
des députés et plus tard une rue de Bourges lui
est dédiée.
La municipalité est remerciée
en ces termes par le ministre G. Hanoteaux pour cet hommage :
"envers un des fonctionnaires qui
ont le plus honoré par leurs services le Département
des Affaires Etrangères".
Achille Ranchot a été inhummé
à Bourges au cimetière Saint Lazarre, et cela a
fait l'objet d'une polémique en novembre 2011, suite à
la reprise de concession. (à suivre)
Jean Baptiste Augier
Jean-Baptiste Augier, né le 25 janvier
1769 à Bourges, mort le 3 septembre 1819 à Bourges
(Cher), est un général et homme politique français
de la Révolution et de l'Empire.
Destiné au métier d'avocat,
par son père, doyen de la faculté de droit de l'Université
de Bourges, Augier commence ses études de droit lorsque
éclata la Révolution. Il s'engagea, se fit remarquer
par son courage et fut chargé de la défense du
fort de Bitche (1794) où il fut blessé d'un éclat
d'obus.
Il fut nommé Général
de Brigade à 24 ans !
Il obtint alors le commandement sédentaire
des divisions du Cher, puis de la Manche ; et reprit du service
actif dans l'armée d'Espagne.
1812, il combat avec Napoléon et
l'armée de Russie, c'est Augier qui commande la place
de Knigsberg.
De retour en France, le Sénat conservateur
va l'élire député au Corps législatif
le 14 janvier 1813.
Sa conduite législative parut incertaine : tantôt
il semblait se rapprocher de l'opposition libérale, tantôt,
il prit des positions plus conservatrices, et se prononçait
en faveur des émigrés.
Partisan déclaré du retour des Bourbons, il mit
son épée au service de Louis XVIII, lors du retour
de l'Île d'Elbe, et reçut la croix de Saint-Louis
à la seconde Restauration.
L'hésitation politique d'Augier
dénote une opposition contre l'Empereur et un raliement
au roi. Il proposa les moyens les plus violents pour arrêter
Napoléon dans sa marche.
Très Berrichob et propriétaire de forges, en octobre
1814, il proteste contre l'importation des fers étrangers,
et il prend la défense des propriétaires d'usines,
ruinés par la législation du moment. Plus tard,
il se prononce pour l'exportation des laines, dans l'intérêt
du commerce.
Enfin, Augier propose des mesures de sévérité
contre les prétentions des nobles.
Mais c'est le retour de Napoléon de l'île d'Elbe
et la rapidité de la marche de l'Empereur modifie ses
projets et les mesures que le gouvernement avait pris.
Avec le retour de Napoléon, aux
Tuileries, Augier est destitué, alors qu'il envoie en
même temps sa démission. Mais Waterloo arrive et
napoléon s'en va à Saint Hélène.
Le roi Louis XVIII de retour nomm e Jean
Baptiste le 27 juillet 1815, président du collège
électoral d'arrondissement de Saint-Amand et le 22 août,
il est élu député par le collège
du département du Cher puis réélu, par le
même collège, en octobre 1816.
Après cette seconde restauration,il est rétabli
dans ses titres, et siège au centre dans la majorité
ministérielle, " la Chambre introuvable ". Augier
est alors dans cette chambre d'ultras, un modéré
.
Louis XVIII fait de Augier un baron le
1er février 1817.
Il meurt à Bourges le 3 septembre
1819 à Bourges, il est enterré aux Capucins.
Jean-Baptiste Augier avait épousé le 6 mars 1794
Luce-Elisabeth-Aimée de Chevenon de Bigny qui lui donnera
un enfant, Edouard Augier 1795 - 1866, appelé " le
baron Edouard ".
Gaëtan Gatian de Clérambault
C'est un psychiatre, ethnographe et photographe
français, né le 2 juillet 1872 à Bourges
et décédé par suicide le 17 novembre 19341
à Malakoff.
Il appartient à une famille catholique, et a parmi ses
ascendants, Alfred de Vigny par sa mère et René
Descartes par son père. Il étudie durant deux ans
à l'École des arts décoratifs à Paris,
puis obtient une licence de droit2. Il s'oriente ensuite vers
la médecine, et il est interne en médecine à
l'infirmerie spéciale de la Préfecture de police
de Paris en mars 1902. Il y est nommé médecin-adjoint
(1905), puis médecin (1913). Sa carrière est interrompue
par la guerre, il est mobilisé du 3 août 1914 au
31 janvier 1919, et est décoré de la croix de chevalier
de la Légion d'honneur et de la Croix de guerre (1914-1918)
avec palme. Après la guerre, il devient médecin-chef
(1920).
Son exercice médical, au service d'admission d'urgence
des aliénés où passent environ 2 000 patients
par an, le confronte à nombre de personnes atteintes de
troubles mentaux et qui perturbent l'ordre public. Il observe
notamment de nombreux cas d'érotomanie (psychose caractérisée
par un délire passionnel), une pathologie qu'il décrit
en détail et qui est depuis connue comme syndrome de Clérambault.
Il a également défini l'automatisme mental, dont
il a fait une description remarquable et il était en faveur
d'une théorie mécaniciste[Quoi ?] des maladies
mentales. Il a également étudié les intoxications
par l'alcool, l'éther et le chloral.
Entre 1928 et 1929, il est le supérieur de Jacques Lacan
qui effectue alors son internat de médecine en psychiatrie.
Clérambault porta un jugement sévère sur
son élève, mais Lacan lui gardera un profond respect.
Paradoxalement, ce dernier se trompera systématiquement
sur le prénom de Clérambault, l'appelant Georges3.
Il s'intéressait beaucoup aux draperies et enseignait
le drapé à l'École nationale supérieure
des beaux-arts de Paris. Il était également passionné
de photographie. On conserve de lui une grande quantité
de clichés qu'il avait pris au Maroc entre les années
1917 et 1920, et dont certains se trouvent au Musée de
l'Homme.
Il mit en scène sa propre mort de façon dramatique,
dans sa maison de Malakoff4 : atteint de cataracte, il se suicida
par arme à feu, assis dans un fauteuil face à un
grand miroir, et entouré de mannequins de cire qui lui
servaient pour ses études de drapé.
Jules Bertaut
Il est né à Bourges, c'est M Didier Lachèvre
de Grenoble qui a communiqué cette information : "
Dans la liste de vos hommes célèbres nés
à BOURGES vous avez également JULES BERTAUT historien
et écrivain né le 28 mars 1877. Il a surtout écrit
sur les grands personnages de la fin du XVIIIè siècle
et du XIXè. Il a reçu le "Grand Prix de la
Socièté des Gens de Lettres" pour l'ensemble
de son oeuvre en 1959. Pourriez-vous me communiquer de plus amples
renseignements sur sa vie (biographie). Il a également
eut plusieurs ouvrages couronnés par L'Académie
Française... l'ouvrage en ma possession s'intitule "TALLEYRAND"
et à été édité en 1945...à
titre d'exemple."
Il a écrit aussi "1848 et la seconde République"
et "l'opinion et les moeurs"..
Il faut noter qu'une rue porte son nom, dans le quartier des
Gibjoncs, avec dans cette rue une bibliothèque municipale
et récemment les Archives de la Ville de Bourges.
Agénor Bardoux
Il est né à Bourges le 15 janvier 1819, il fut
à la fois un grand orateur et un historien. Il fut aussi
un des collaborateurs de Léon Gambetta, et même
son ami.
Il commence sa carrière comme avocat
à Clermont-Ferrand, c'était un des grands républicains
de cette époque. Il est élu municipal à
Clermont en 1869.
En 1871, il devient député
du Puy-de-Dôme et élu à nouveau en 1876 et
1877. Et ce natif de Bourges devient ministre de l'Instruction
publique en 1877.
Il meurt à Paris 23 novembre 1897.
A noter que son arrière petit fils se nomme Valéry
Giscard d'Estaing.
On ne possède aucune information sur ses relations avec
sa ville natale, Bourges.
La ville donne à une place à
côté du pont d'Auron le 12 février 1927.
Jean Meunier
C'est un homme politique, ancien ministre et journaliste français,
né le 19 mai 1906 à Bourges et décédé
le 26 juillet 1975 à Tours.
- Son père était à
la fois imprimeur.
- Jean Meunier fut un fervent socialiste,
à la SFIO en 1926.
- Il est le père d'une fille, Mireille,
née en 1936, sociologue, et le grand-père de la
journaliste Nathalie Saint-Cricq.
- En 1934, Jean Meunier est éux élections
municipales de 1935 comme Conseiller municipal sur la liste de
Ferdinand Morin, maire de Tours. En 1936, il devient l'un des
plus jeunes députés de cette Chambre du Front populaire,
à la SFIO.
- C'est à contrecur, mais par
discipline de parti, qu'il votera pour les Accords de Munich.
C'est parce qu'il est député, bien que réformé"
que Jean Meunier s'engage en 1939, et après la drôle
de guerre, il est fait prisonnier à Saint-Dié en
juin 1940 et libéré en tant que sanitaire en octobre
1940.
Plus tard, en octobre 1941, il constate que la situation n'est
pas très claire, sous la présidence du maire de
Tours, Ferdinand Morin, il constate que la plus grande majorité
des responsables de la SFIO, et notamment le maire, est devenur
pacifiste ou dans la mouvance de Paul Faure, soit attentiste,
soit, pire encore, pour la collaboration.
-
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- Et dans un rapport adressé à
Londres à la mi-1943, avec quelques amis, il prend en
charge la reconstitution du Parti Socialiste clandestin.
À la demande du Colonel Rémy, il organise et dirige
en Touraine un réseau de Résistance puis en 1942,
il anime le mouvement Libération-Nord
-
- A la libération de Tours, le 1er
septembre 1944, il est nommé maire de la ville, fonction
qu'il assumera jusqu'en 1947.
Il est le fondateur, en 1944, avec Pierre Archambault de la Nouvelle
République du Centre-Ouest, il restera Président
de ce journal jusqu'à sa mort en 1975.
Battu aux élections législatives de 1958 par Jean
Royer, il participe activement à la vie de la Nouvelle
République du Centre-Ouest, dont il est le principal éditorialiste.
- Il fut aussi un franc-maçon actif.
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- Albert de Lapparent (1839-1908)
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- De son vivant, il fut sans conteste l'homme
qui connaissait le mieux la géologie de notre pays. Premier
de l'Ecole Polytechnique et de l'Ecole des Mines, élu
Secrétaire Perpétuel de l'Académie des Sciences
peu avant sa mort, il fut surtout un remarquable vulgarisateur.
Son Traité de Géologie et ses Cours de Minéralogie
rencontrèrent un incroyable succès, et font encore
référence aujourd'hui. Parmi ses nombreux travaux,
le plus spectaculaire restera une campagne de sondages sous-marins
menés en 1875, qui allaient déterminer le tracé
du futur tunnel sous la Manche.
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- Nicolas Leblanc
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- Nicolas Leblanc, né à Ivoy-le-Pré
(France) le 6 décembre 1742 et mort à Saint-Denis
(aujourd'hui en Seine-Saint-Denis, France) le 16 janvier 1806,
est un chirurgien et chimiste français. Il est surtout
reconnu pour avoir mis au point un procédé d'extraction
de la soude ou carbonate de sodium à partir du sel marin,
donc à partir d'eau de mer. Le procédé Leblanc
est considéré comme l'acte fondateur des industries
chimiques au siècle industriel.
- Après des études de chirurgie,
ce Berrichon natif de la région d'Issoudun est l'élève
du chimiste Jean D'Arcet père, encore nommé Jean
Darcet. Leblanc devient en 1780 médecin chirurgien au
service de la maison d'Orléans. Son altesse le prince
duc d'Orléans subventionne ses recherches visant à
obtenir de la soude (comme on appelait le carbonate de sodium
à l'époque) à partir du sel marin sous le
contrôle de son maître en chimie et s'associe pour
l'exploitation du procédé avec lui et les sieurs
Henri Shée et Dizé, le premier administrateur des
deniers de la maison d'Orléans et le second préparateur
de chimie au collège de France.
-
Capitaine Locard
Au moment où l'on vient d'organiser
dans toute la France "la journée du 75", il
n'est peut-être pas inutile d'exposer succintement la genèse
de notre glorieux canon et de rappeler les noms de ceux qui ont
doté notre pays de ce matériel incomparable.
Les recherches qui ont présidé à sa naissance
remontent à une époque fort ancienne. Dès
1890, l'artillerie française avait commencé à
se préoccuper de la création d'un matériel
de campagne à tir rapide, capable de donner des résultats
analogues à ceux que réalisait déjà
le matériel de bord. Amener sur le champ de bataille des
canons capables de rivaliser, comme rapidité de tir, avec
les Hotchkiss ou les Canet de nos cuirassés, tel était
le problème qu'elle avait entrepris de résoudre.
Les canons en usage à cette époque et, en première
ligne, les canons de 90 du colonel de Bange avaient beau être
d'une puissance considérable et d'une précision
qui n'a jamais été dépassée, ils
étaient destinés à rester trop souvent sans
effets sérieux parce que leur tir était trop lent.
Le matériel 1877 tirait, en effet, presque deux fois moins
vite que le canon lisse à la Suédoise de Gustave-Adolphe.
Pour atteindre un adversaire dont la principale préoccupation
était désormais de se rendre insaisissable, il
fallait renoncer aux anciens procédés et donner
à l'artillerie une bouche à feu qui lui permit
de balayer instantanément le terrain par un tir rasant,
facilement orientable, exactement comme l'arroseur municipal,
sans s'éloigner de la bouche d'eau, promène le
jet de sa lance sur la chaussée.
Il fallait créer une bouche à feu qui fut capable,
non point de rester complètement immobile pendant le tir
(résultat mécaniquement irréalisable), mais
de revenir à la même position après le départ
de chaque coup. Le pointage n'étant plus dérangé,
la rapidité du tir pouvait devenir aussi grande qu'il
était nécessaire.
La solution du problème consistait à construire
un affût assez solidement ancré dans le sol pour
ne point bouger pendant tout le temps que le canon, relié
à l'affût par un organe élastique chargé
d'absorber son élan, reculerait sur des glissières
convenablement disposées.
Des tentatives dans ce sens avaient été faites
par divers officiers et notamment par le capitaine Locard de
la Fonderie de Bourges, mais elles n'avaient point abouti, tout
au moins pour le matériel de campagne. La solution théorique
du problème paraissait évidente, mais on se demandait
encore si la réalisation pratique serait possible. C'est
alors que se produisit un incident curieux et assez ignoré,
qui exerça sur la création de notre canon actuel
une influence décisive.
Jules Marnier : 1785 - 1865
Jules Marnier est né à Bourges, en 1785, et il
fréquente l'école militaire de Fontainebleau en
1803, avant d'en sortir comme sous-lieutenant l'année
suivante pour arriver dans le 24 ° Régiment d'infanterie.
On le retrouve à Ulm et Austerlitz en 1805, puis Iéna
et la Pologne avant de rejoindre l'Espagne.
Il est des grandes batailles de Napoléon, comme la campagne
de Russie .
Il participe à la campagne de France et aux "Adieux"
de Fontainebleau.
Il devient Chef de bataillon et sous la Restauration conserve
ses prérogatives.
Il meurt en Savoie en 1865. Ses souvenirs sont publiés
en 1852.
Comme cela est indiqué dans "La vie militaire de
Bourges" le colonel Marnier reprend à son compte
une des idées de Napoléon 1 er de faire de Bourges
un important centre stratégique. Il est à l'originedu
choix de faire de la ville une cité militaire avec des
régiments et des fabrications.
Avec le maire de l'époque, M. Mayet Génétry,
ils oeuvrent pour que les régiments commencent à
prendre leurs quartiers à Bourges.
Napoléon III fera le reste.
à lire par ailleurs dans l'encyclopédie :
Cette notion de réduit stratégique va occuper plusieurs
hommes politiques à partir de 1830. Deux noms sont à
mettre en avant :- le colonel Marnier, chef de cabinet du ministre
de la guerre, originaire de Bourges, il voit cette région
du et la frontière de la Loire, comme un bienfait.- le
maire Mayet Génétry, mobilise la population pour
avoir le financement d'un polygone de tir. Son objectif est de
permettre l'installation à Bourges d'un régiment
d'artillerie. Il faut construire un réduit naturel et
stratégique au centre de la France disent ces deux hommes.La
municipalité intervient pour le financement, et Bourges,
en 1837 se retrouve avec un Régiment d'Artillerie, avec
1400 hommes et 1300 chevaux.C'est dans le même esprit qu'en
1845, Bourges obtient son dépôt d'artillerie.
Encore plus inconnu
Gaston-Laurent Curdoux,
Il est né le 18 décembre
1691 à Bourges et mort en 1779 à Pondichéry,
Il fut un prêtre jésuite et
indianiste français, missionnaire dans le sud de l'Inde.
Curdoux, entré au noviciat des jésuites en
1715, fut ordonné prêtre en 1725 et fit sa profession
religieuse comme jésuite, en 1731, à Orléans.
Peu après il partit pour l'Inde.
" Curdoux étudia d'abord la langue télougou,
une importante langue du groupe dravidien, pour travailler dans
la région de l'actuel Andhra Pradesh en particulier à
Krishnapuram, Bukkapuram, Darmavaram et Madigubba (1736 à
1737). Pour des raisons de santé il dut revenir - et rester
- à Pondichéry en 1737.
Il fut supérieur de la mission de Karnataka de 1744 à
1751 tout en s'occupant des 4000 catholiques tamouls de Pondichéry.
Comme supérieur il dut faire respecter, à contre-cur,
l'instruction très restrictive du pape Benoit XIV (12
septembre 1744) sur les 'rites malabars'. Convaincu de l'importance
de la vie contemplative, il réunit quelques jeunes filles
tamoules et fonda avec elles un couvent de carmélites
en 1748" (site wikipédia).
Barthélemy Aneau
Il est né à Bourges, et fut
élève de Melchior Wolmar, condisciple d'Amyot,
de Bèze et de Calvin, il fut professeur de rhétorique
à Lyon (1529), puis principal au collège de la
Trinité jusqu'en 1550 et de 1558 à sa mort.
Il fut massacré par le peuple dans
son collège en 1561, le jour de la Fête-Dieu, parce
qu'on le soupçonnait d'être protestant, qu'on l'accusait
d'avoir jeté une pierre sur le prêtre qui portait
le Saint-Sacrement à la procession, et parce que son collège
avait été signalé comme un foyer d'éducation
peu orthodoxe.