personnages de Bourges - Alain Meilland - Bourges Encyclopédie -

L'ENCYCLOPEDIE DE BOURGES
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HISTOIRE

LES PERSONNAGES D'AUJOURD'HUI A BOURGES
Par Roland NARBOUX

Bourges, et quelques personnages d'aujourd'hui, avec Daniel Colling, Olivier Michel , Alain Meilland , Josette Csorgei.

Tina Poulizac, François Kalist, Béatrice Vialle ...

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Version 2021

 
 
Daniel Colling
 
Daniel Colling à BourgesPeu connu du Grand Public à Bourges, il est pourtant omni présent dans la ville puisqu'il est à l'initiative du Printemps de Bourges et qu'il en a assuré la direction de 1977 à 2015, c'est à dire pendant 39 ans !
 
Il est né le 31 mai 1946 à Lunéville, et non Nancy, comme on peut parfois le lire, c'est, comme l'on dit parfois un entrepreneur de spectacles et un directeur artistique.
 
 
Il organise le tournées et les concerts d'artistes qui sont rarement vus à la télévision, et qui sont souvent rejetés par les médias. Il trouve ainsi son crénea et s'installe , après son installation à Paris en janvier 19702.
 
Il crée une Société appelée "Ecoute s'il pleut", en 1976, du nom de la rivière qui coulait au bas de la propriété de Maurice Frot, le secrétaire de Léo Ferré qui était présent avec Daniel Bornet, alors manager de Malicorne) et de Jean-Pierre Moreau.
 
Ils se lancent dans les tournées de chanteurs pas ou peu connus, comme Malicorne Jacques Higelin, Bernard Lavilliers, Charlélie Couture et Renaud.
 
Avec Alain Meilland et Maurice Frot, il est à l'origine de la création du Printemps de Bourges en 1977, dont il assure dès cet instant la direction et il programme les chanteurs dont le petit groupe s'occupe. Ce sera dans les premières affiches dès avril 1977 puis dans les deux ans suivants avec Malicorne, Ange, Lavilliers, Renaud et Higelin.
Amis de Jack Lang, devenu ministre de la Culture, D. Colling va poursuivre l'aventure du Printemps de Bourges puis prendre la direction du premier Zénith de France à Paris. Il va aussi s'occuper du Théâtre de la Gaîté-Montparnasse.
Va aussi gérer d'autres Zénith, dont celui de Nantes.
 
Sur Wikipédia, "Ses détracteurs lui reprochent d'être à la tête d'un « empire Colling » sur la ville de Bourges", ce qui est pour le moins très exagéré, mais, sa connaissance du milieu de l'animation et de la ville de Bourges ont fait qu'il sera choisi par le Conseil municipal de Serge Lepeltier pour gérer le site des Rives d'Auron, avec la Foire de Bourges, puis le marché de Noël.
 
Pendant près de 40 ans, Daniel Colling passera son temps entre Paris, la France et Bourges. Dans cette dernière ville, il va faire preuve de beaucoup de diplomatie et de persuation pour s'accomoder des différents maires, de Jacques Rimbault à Pascal Blanc en passant par Jean Claude Sandrier, Serge Lepeltier ou Roland Chamiot, les uns communistes, les autres à droite.
 
Son implantation à Bourges impliquera l'achat d'un appartement rue Mirebeau et même d'un Marais, parcelle sur laquelle, il invitera quelques amis pour des soirées conviviales.
 
A Bourges, il saura s'entourer de gens du cru, comme François Carré pour la technique ou Tina Poulizac pour la communication et la presse. En outre il confiera la direction de la société Coulisse mais aussi de la Foire de Bourges à Patrick Ponchon.
 
à compléter et vérifier
 


Docteur Olivier Michel
 
Le docteur Olivier Michel a été honoré à Bourges par deux distinctions importantes : l'Ordre National du Mérite en 2012 remise par Serge Lepeltier, puis ce fut la remise de la Légion d'honneur en 2020 par le général Ducateaux.
Voici un texte assez court et chronologique sur la carrière du docteur Michel jusqu'à ce début 2021
Il y a eu des discours de différentes personnalités, mais cela permet à L'Encyclopédie de Bourges de dresser de manière claire et synthétique le parcourt de ce médecin.
 
En préambule, le docteur Michel est issu d'une famille d'hommes de l'art de la médecine avec deux médecins qui ont comptés à Bourges du côté de sa famille maternelle, avec Armand Besson et Henri Besson.

Une jeunesse loin de Bourges

Olivier Michel est né à Saïgon le 12 mai 1959.
Un père fonctionnaire en Indochine et une mère infirmière.
La famille va voyager et après l'Indochine, où il reste peu de mois, c'est le Maroc à Rabat, puis l'Allemagne à Berlin.
1960 : le Maroc
C'est l'époque de Mohamed V et de son fils Hassan II, avec deux coups d'Etat et deux tremblements de terre.
 
1974 : L'Allemagne et Berlin
De bonnes études au lycée franco-allemand de Berlin pour réussir le BAC en 1 ère et terminale
 
1976 : Arrivée en France à Strasbourg
C'est la poursuite des études dans la voie familiale de la médecine
Les années classiques de médecine et la fin de cet exil volontaire de la famille.
1982 : c'est interne à l'hôpital de Bourges, l'Hôtel Dieu, qu'il termine ses études et devient médecin.
1985 : doctorat d'Etat à l'issue des études de médecine ?
Il poursuit sa formation comme anesthésiste puis urgentiste à l'Hôpital Ste Anne à Toulon
1986 : le service militaire

Devenu Berruyer

La suite n'est pas classique, avec en alternance une activité forte à l'Hôpital Jacques Cœur de Bourges construit en 1994 et de fréquents déplacements dans des missions comme médecin colonel de réserve dans les points du monde parmi les plus dangereux.
Localement :

2002 : chef de service du SAMU/SMUR de Bourges.

2003 : médecin colonel à l'ESAM qui deviendra EMBet à la base d'Avord

2005 : participation à l'organisation de la plateforme commune SAMU / SDIS

2006 : participation à la création du CESU, Centre d'Enseignement de Soins d'Urgence

2008 : chef de service des urgences et du SAMU.

Puis chef du service de réanimation du centre hospitalier Jacques Cœur de Bourges.
2019 : forte mobilisation dans le cadre de la lutte contre le Covid 19.
 
2022 : il quitte Hôpital pour la retraite avec 40 ans d'activités à Bourges

Ac, tivités à l'autre bout du monde

1986, pendant le service militaire à Toulon, participe au rapatriement de la FINUL sur le porte-avions Foch, comme anesthésiste.

1999 : mission dans l'ex Yougoslavie à Mostar comme anesthésiste dans l'opération " Salamandre ".

2001 : nouvelle mission en Bosnie Herzégovine dans la région de Mostar

2005 mission au Maroc à Kenitra pour la mise au point de transports médicalisés.

2006 : participation au rapatriement des français du Liban ;

2010 : Mission de renfort lors du séisme en Haïti.

2013 : Mission en Guyane dans le cadre de l'Opération " Harpie " contre l'orpaillage illégal.
Ce sera Cayenne puis sur la base de Maripasoula, avec des opérations en pleine jungle.

2018 : nouvelle opération au Gabon avec des opérations de brousse.
 
A suivre dans cette période deCovid 19 qui a frappé la planète, la France et Bourges où il sera à l'hôpital Jacques Coeur de Bourges.
 
 
 
 
 
 
 
 

 
Cet article a été écrit à partir de l'Intervention de Monsieur Serge LEPELTIER,
Ancien Ministre, Maire de Bourges, lors de la remise de l'ordre national du mérite
au Docteur Olivier Michel le samedi 11 février 2012 au Centre Hospitalier Jacques Cœur.
Olivier Michel, est issu d'une famille de médecins dont certains ont marqué Bourges de leur forte personnalité.
C'est le cas de votre grand-père, le docteur Henri Besson, de votre arrière grand-père le docteur Armand Besson.
 
Olivier Michel est né à Saïgon le 12 mai 1959. son père, qui descend d'une famille eurasienne, est, en effet, fonctionnaire dans le Renseignement en Indochine.
Sa mère est infirmière anesthésiste au célèbre hôpital Grall de Saïgon.
Il est le 3ème enfant d'une fratrie qui en comptera 4.
M. Lepeltier poursuit ainsi :
 
"Fin 1959, votre père est nommé au Maroc où vous effectuez vos études primaires et secondaires, à Rabat. Votre mère est infirmière du palais. Elle travaillera auprès de 2 rois, Mohammed V et Hassan II.
Vous connaitrez là-bas deux coups d'Etat et deux tremblements de terre !
De quoi marquer l'esprit d'un jeune garçon !"
 
En 1974, Olivier a 15 ans, la famille Michel part à Berlin. Il fait sa 1ère et la terminale au lycée franco-allemand.
Jusque là, il n'a jamais habité en France où il ne vient que pour les vacances, à Bourges dans la famille maternelle ou à la Baule.
 
En 1976, il commence des études de médecine dans la ville française la plus proche de Berlin, c'est-à-dire Strasbourg.
 
Et de pousuivre dans ce discours :
 
"Vous y passez 6 ans et en 1982, à 23 ans, vous arrivez à Bourges, comme interne à l'hôpital.
Vous ne quitterez plus ni Bourges ni l'hôpital, à l'exception des périodes de stages et de votre service militaire.
Vous faites, en effet, une spécialité d'anesthésiste réanimateur puis d'urgentiste au CHU Henri Mondor de Créteil, dans l'école très réputée du Professeur Huguenard.
Quant à votre service militaire, vous l'effectuez en 1986 à l'hôpital d'instruction des armées Ste Anne de Toulon comme médecin anesthésiste réanimateur. Vous participez à une mission de rapatriement de la FINUL comme anesthésiste sur le porte-avions Foch."
 
Depuis, Olivier Michel est resté très actif en tant que médecin colonel de réserve affecté à l'ESAM en 2003 et à la base d'Avord.
Il effectue deux missions en ex Yougoslavie, à Mostar, en 1999 et 2001.
Sur le plan professionnel, Serge Lepeltier dira :
 
"Je vais tenter maintenant un exercice très délicat, celui de résumer votre carrière professionnelle !
1/ En septembre 2002, vous devenez chef de service du SAMU-SMUR-Centre 15 de Bourges.
2/ Vous êtes chef de service des Urgences et du SAMU depuis septembre 2008.
Un certain nombre de réalisations vous doivent d'avoir vu le jour.
Je citerai :
a) L'organisation de la permanence des soins avec
- la régulation des médecins libéraux au Centre 15
- la garde ambulancière départementale.
b) Le centre d'enseignement de soins d'urgences (CESU) créé en 2006 pour répondre aux besoins de formation des personnels du centre hospitalier.
c) Et la plus novatrice, la plate-forme commune SAMU-SDIS en 2005, qui a permis, grâce à une gestion mutualisée et à une coordination optimale des moyens, un gain de temps pour les secours et une meilleure efficacité du service public.
C'est une réussite exemplaire qui a été citée par la Cour des Comptes dans un rapport rendu public en décembre dernier.
Je sais que ce projet, phare à l'époque, vous a demandé beaucoup d'investissement personnel, de volonté et d'énergie.
3/ Vous avez également été Président de la Commission médicale d'établissement de 2003 à 2011.
Vous avez, à ce titre, mis en place la nouvelle gouvernance de l'établissement et organisé le projet d'établissement 2004/2008 comprenant notamment la création d'une unité d'hospitalisation de très courte durée.
4/ En tant que responsable du SAMU, vous avez effectué des missions exceptionnelles à l'étranger."
 
 
C'est ainsi que Olivier Michel a participé à la mise en place de transports médicalisés dans la province de Kenitra au Maroc en 2005, au rapatriement des Français du Liban en 2006 ou encore à une mission de renfort liée au séisme en Haïti.
 
Il y a aussi des cours qu'il va dispenser, des publications, des communications, des travaux de recherche, des responsabilités prises dans différents organismes, départementaux, régionaux, voire nationaux, des actions associatives dans les écoles de ses enfants ou à la Croix Rouge ou encore aux amis de l'Hôtel Dieu.
 
Et de terminer ainsi cette allocution :
 
"..... Et vous aimez agir vite, sans précipitation mais sans retard.
Vous posez un regard calme et souriant sur toutes choses. Rien ne semble vous prendre au dépourvu.
Très diplomate et attentif, vous avez un contact chaleureux avec les personnes et vous les respectez profondément.
Vous avez la réputation d'être un chef de service exceptionnel avec lequel vos collaborateurs ont le plus grand plaisir à travailler.
Vous avez construit votre vie sur des valeurs fortes : la fidélité, l'honnêteté, le sens de l'engagement et de l'honneur.
Cher Olivier, tous ceux, très nombreux, qui sont ici ce soir, se réjouissent avec moi de la distinction qui vous a été décernée, juste reconnaissance de ces belles qualités que je viens de décrire. Je vais maintenant vous remettre votre médaille de chevalier de l'Ordre National du Mérite".
 

Alain MEILLAND
 
Personnage de la culture à Bourges, il est l'un des créateurs du Printemps de Bourges, mais sa carrière est beaucoup plus complexe.
 
Berruyer d'adoption, Alain Meilland a tout au long de son impressionnante carrière fait de multiples allers-retours entre la ville de Bourges et des régions comme la Lorraine, l'Ile de France, ou la Bourgogne, avant de s'installer définitivement en Berry en 1996.
 
Attiré par le monde du spectacle, il entre à l'âge de 19 ans comme élève au cours d'art dramatique de la Comédie de Saint-Etienne avant de sauter le pas et d'embrasser la carrière d'artiste.
 
Il commence alors à tourner en France avec certaines compagnies de la région lyonnaise, dont celle de Roger Planchon.
En 1971 et jusqu'en 1980 (?) , date à laquelle, il s'installe à Bourges ou il devient le "Responsable du secteur chanson" au sein de la Maison de la Culture.
 
Il est à noter qu'il est le seul en France à cette époque et que cela aura une incidence sur le choix de Bourges comme ville du Printemps de la chanson.
 
Durant cette période, il a participé à la création de spectacles et avec Daniel COLLING, il a lancé pour la première fois, à l'automne de 1976, avec la Halle en fête, puis en 1977, un festival d'un nouveau genre, le "Printemps de Bourges" auquel il a participé activement jusqu'en 1986.
Il sera même à l'affiche plusieurs fois de suite comme artiste, interprétant ainsi ses compositions devant un large public.
 
Il aura d'autres activités par exemple :
De 1981 à 1987, le Ministère de la Culture lui confie une étude sur "La place de la chanson dans l'action culturelle" avant qu'on le retrouve à la tête du premier Centre Régional de la Chanson, le CRC, et cela à Bourges.
 
Très actif, il écrit en même temps une comédie musicale, Allumette, qui sera jouée plus de 150 fois en France et en 1986, il reçoit pour le disque "Les cent printemps des poètes", le prestigieux prix de l'Académie Charles CROS.
 
De 1988 à 1993, Alain Meilland va diversifier une fois de plus ses activités. On le retrouve en Bourgogne en qualité d'Administrateur général du Centre Interrégional de diffusion culturelle et par la suite comme Directeur artistique et organisateur de spectacles pour la société PLP.
 
Il "tourne" en France, en Suisse, en Belgique avec des artistes tels que Catherine LARA, Jean GUIDONI, le Théâtre du Splendid avec Richard BERRY et Josiane BALASKO… ; et contribue à la création à Paris du spectacle "Génération BRASSENS" par les élèves de l'Ecole Alice DONA.
Le Ministère de la Culture lui confie également à l'occasion d'une de ses tournées, une nouvelle étude sur la situation des salles moyennes en France.
 
Ensuite, de 1993 à 1995, il collabore à l'administration spécifique de production déléguée au sein de plusieurs sociétés de production comme celle de Paul LEDERMANN.
 
Pour la société PLP il fait même du conseil sur la délégation de service public du théâtre d'Aix-en-Provence ou encore la mise en conformité technique du parc des expositions de Chalon-sur-Saône.
 
Puis, il revient durablement dans le Cher de 1995 à 1996 pour une mission d'évaluation culturelle à la Ville de Vierzon.
Enfin, le 16 septembre 1996, il est recruté en qualité de Directeur de la Culture, du Tourisme et du Patrimoine, par le Maire de Bourges Serge Lepeltier, poste qu'il va officiellement occuper jusqu'au 7 avril 2008.
Ce fut, avec Alain Ferrandon comme directeur de l'Office de Tourisme, Jean Claude Leray président de cet office et Roland Narboux comme adjoint au maire chargé du Tourisme une grande période où le tourisme va se développer, Alain Meilland étant le grand homme du quatuor !
Une belle vie professionnelle, avec des aventures, des rencontres et de la création !
 
En dehors de la culture, Alain Meilland va s'investir dans des sociétés philosophiques et humanistes, très actif durant une quarantaine d'années.
 
Le maire Serge Lepleltier lors du départ en retraite de la Mairie d'Alain Meilland en plein Printemps de Bourges, le 16 avril 2008 prononcera ces mots :
 
"...Et je rajouterai des distinctions puisqu'aux nombreux prix que tu as reçu, Jean-Michel BORIS te remettait en Alain Meillandavril 2006 les insignes de Chevalier dans l'Ordre National du Mérite, au regard de ton action engagée et pertinente au service de la culture.
Ta parfaite connaissance de la ville, comme je l'ai souligné, a été utile, te permettant d'avoir du recul, de replacer les projets dans leur contexte historique et culturel, ainsi que dans leur dimension humaine. Tu pars à la retraite au moment où le Printemps de Bourges commence sa 32ème édition, doit-on y voir un clin d'œil du destin, un hommage ?
 
Quoi qu'il en soit, nous te souhaitons toutes et tous une longue et bonne retraite méritée auprès de ton épouse et de ta fille.
Cher Alain, je t'adresse au nom de toute l'équipe municipale, mes plus sincères remerciements."
 
Voila esquissé la carrière dans la culture d'Alain Meilland.
 
Mais il ne restera pas inactif, et s'investira aussi dans le milieu associatif, comme Double Coeur.
 
En 2014 et 2015, il va revenir sur le haut de la scène en prenant la tête de la contestation sur la construction place Séraucourt de la Nouvelle Maison de la Culture. Il était en effet de tous les combats, et il participera à l'aventure des radios libres comme Recto Verso dans les années 1980.
Alain Meilland
Mais c'est la chanson, Brassens, Brel, Barbara qui va l'occuper jusqu'au funeste dimanche 15 octobre où il sucombe en pleine signature d'un accord au Conseil départemental d'une crise cardiaque.
 
 
Bourges info s'associe à tous pour adresse ses condoléance à son épouse Aline et à sa fille Delphine.
 
 
Quelques années plus tard, la municipalité de Pascal Blanc décidera de donner le nom d'Alain Meilland à une rue nouvelle de Bourges, située dans le quartier des Breuzes a proximité de la rue Jacques Brel et à deux pas de l'année Georges Brassens.
 
L'inauguration de cette rue Alain Meilland se déroule le mercredi 30 juin, la plaque étant dévoilée par le nouveau maire Yann Galut.
 
 
 


Josette CSORGEI
 
article à partir de l'Intervention de Monsieur Serge LEPELTIER,
Ancien Ministre, Maire de Bourges, lors de la remise de la médaille de chevalier de la Légion d'Honneur, le samedi 10 mars 2012 Salons d'Honneur de la mairie de Bourges.
Josette Csorgei de BourgesJosette Csorgei est née le 10 février 1938 dans le 18ème arrondissement de Paris, fille unique d'un père qui aurait voulu être chanteur d'opéra et qui était convoyeur de presse aux Nouvelles Messageries de la Presse Parisienne.
Une mère qui termina sa vie professionnelle comme première d'atelier dans une maison de haute couture.
Très jeune, Josette es éveillée à la beauté et à l'art.
En 1956, elle est diplômée de l'école de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris, section comptabilité et trouve immédiatement un travail chez Lanvin Parfums, près de l'Etoile.
Elle épouse Claude l'année suivante, en 1957. Et en 1958, nait Luc, l'aîné de ses 4 fils.
Elle décide d'arrêter ton travail pour te consacrer à ta famille, d'autant qu'Eric agrandit le cercle familial en 1961.
Serge Lepeltier poursuit :
 
"La vie parisienne vous pèse et vous décidez de partir en province, plus précisément à Rodez où vous conduit le travail de Claude.
C'est là que naît Franck en 1963.
Mais vous ne vous plaisez pas à Rodez ; vous vous sentez exilés et n'arrivez pas à vous intégrer.
Nouveau déménagement providentiel puisque, cette fois, c'est Bourges qui a la chance de vous accueillir.
Votre dernier fils, Marc, naît ici en 1968. Nous avons tous partagé votre douleur lorsque vous l'avez perdu il y a quelques années.
Dès votre arrivée à bourges, vous ne voulez pas revivre l'expérience de Rodez et décidez de faire connaissance avec le milieu associatif berruyer."
 
Josette Csorgei s'engages en 1966 à la Fédération de parents d'élèves, la Fédération Lagarde, de l'école des Gibjoncs.
Et puis elle découvre que de nombreuses villes ont un AVF, un Accueil des Villes Françaises, et qu'il serait bien d'en créer un à Bourges.
Avec l'aide de plusieurs personnes, dont Germaine LEBRUN, Maire-Adjoint, tu lances Bourges Accueil en 1969 dont, par deux fois, de 1978 à 1980 et de 1993 à 1995, elle en prendra la présidence.
Les enfants ayant grandi, elle reprend une activité professionnelle comme agent de maitrise au service Informatique de l'Aérospatiale, pendant 13 ans.
 
le maire de Bourges poursuit encore :
 
"Josette, c'est par ton engagement politique que je t'ai connue. Dans notre engagement et dans notre côté militant, nous nous sommes tout de suite largement reconnus.
Dès 1971, tu t'engages à l'UDR.
Tu seras même candidate aux élections cantonales à Bourges Nord. Sur un nouveau canton, difficile, tu réalises un score de niveau national. Et loyale, tu te désistes en faveur du candidat le mieux placé.
Mais en soi la carrière politique n'est pas ton choix. Tu préfères te consacrer à la vie de la formation gaulliste.
Tu occupes les fonctions de secrétaire de circonscription et tu sièges au Comité Central du RPR.
Lors d'un congrès à Paris tu prends la parole pour réclamer une plus juste représentation des femmes dans la vie publique. C'était en 1979…
Ma chère Josette, tu n'as pas dû être très convaincante ce jour-là !"
 
 
Josette Csorgei s'intéresse également à la vie de la cité et participe aux groupes de travail mis en place avant les élections municipales de 1995 par M. Lepeltier.
 
Elle s'engage largement dans la campagne municipale et elle frappera avec le futur maire à de très nombreuses portes de foyers berruyers. Tout naturellement elle figure sur la liste de Serge Lepeltier.
 
Après l'élection, elle a la charge de Maire-Adjoint chargé de l'Enseignement. C'est une responsabilité nouvelle, une responsabilité exigeante, mais elle l'accepte immédiatement.
elle prend cette délégation à bras le corps.
Avec la rigueur qui la caractérise, elle visite méthodiquement chacune des écoles de Bourges (il y en a 42 !), dialogue avec les directeurs, et faistle point des travaux à effectuer.
Rigueur et méthode. Honnêteté aussi. Jamais elle ne fera de vaines promesses aux enseignants et aux parents d'élèves.
Mais que de réalisations verront le jour durant tes 2 mandats! Il y avait, il est vrai, un certain retard à combler dans l'équipement et la modernisation de nos écoles.
 
Pour Sege Lepeltier :
 
"Ce qui te frappe à l'époque, c'est de voir qu'il existe encore des préfabriqués. Tu les feras remplacer un à un.
Tu vas changer tout le mobilier scolaire qui n'est plus adapté aux enfants d'aujourd'hui. Tout comme les jeux dans les cours d'école qui ne sont plus aux normes.
Des salles de psychomotricité seront créées dans toutes les écoles maternelles. Bourges sera citée comme étant une ville en pointe dans ce domaine.
Chaque école aura sa salle informatique avec formation des enseignants assurée.
Tu feras également un travail remarquable dans le domaine de la restauration scolaire où tu veilleras à faire appliquer scrupuleusement les règles d'hygiène et de propreté.
Si tu as eu à gérer quelques dossiers délicats - je pense à la SEMIARC - tu as eu la joie d'inaugurer une nouvelle école, Camille Claudel.
Tu fus aussi pendant toutes ces années représentante de la Ville à Bourges Habitat, Présidente de la commission d'attribution des logements.
Tu apportais - et tu apportes toujours - un regard féminin sur les projets de construction et de rénovation et sur l'accès au logement pour les plus défavorisés. Un regard féminin et humaniste."
 
 
Aujourd'hui elle continue, en tant que membre coopté, à apporter son expérience au bon fonctionnement de Bourges Habitat.
Elle est également membre du bureau de la Ligue contre le Cancer du Cher, trésorière départementale de l'UMP, et déléguée départementale de l'Education Nationale…
Elle n'a pas pu abandonner tes chères écoles !
 
Et le maire de Bourges de conclure :
 
"J'ai certainement oublié quelques-unes de tes responsabilités. Le Centre d'Information et du Droit des Femmes par exemple. Tu en as eu tellement !
Ma chère Josette, sous tes apparences discrètes et un tantinet réservées, tu caches une personnalité affirmée, un cœur d'or et un tempérament passionné pour les causes qui te tiennent à cœur, à commencer par ta famille.
Je suis fier d'avoir eu une adjointe comme toi : investie dans le service d'autrui, forte dans ses convictions, fidèle dans ses relations, droite dans ses engagements. Josette, tu es une femme d'une rare élégance.
C'est une grande richesse pour la vie municipale, pour notre ville et pour les Berruyers.
Nous nous réjouissons tous ici de la marque de reconnaissance qui vient récompenser de profondes qualités humaines et une vie d'engagements comme on en rencontre peu souvent. Merci Josette. et au nom du Président de la République et en vertu des pouvoirs qui nous sont conférés, nous vous faisons Chevalier de la Légion d'Honneur".
 
Tina Poulizac
 
C'est depuis des lustres une grande figure du milieu culturel de Bourges Tina Poulizac, à la fois très présente dans Bourges au Palais d'Auron ou lors des Printemps de Bourges, très visible même, et paradoxe, très discrète.
Tina Poulizac de BourgesUne belle efficacité dans ce qu'elle entreprend.
A l'origine, cette Berruyère a sa famille en Italie, et elle vit à Bourges dans une famille nombreuse.
Des études "normales" avec la BAC puis un BTS de secrétaire de direction l'année du premier Printemps de Bourges.
L'année suivante, en 1978, elle entre dans le service communication de la Maison de la Culture, elle travaillera et gardera un bon souvenir de son directeur Jean Christophe Dechico.
Elle reste près d'une quinzaine d'années dans ce poste avant d'être appelée par Daniel Colling au Printemps de Bourges fin 1990. Elle sera jusqu'à cette année 2016, "la" Berruyère locale du PdB !
Là, de manière inlassable elle va s'occuper des relations du Printemps de Bourges avec la presse locale, mais aussi dans la réception des personnalités qui viennent faire un petit tour au festival.
En 1995, elle trouve une porte pour "faire fuir Jacques Chirac et Serge Lepeltier" de la Maison de la Culture alors que les hommes politiques à la veille des présidentielles pour l'un et municipales pour l'autre étaient cernés, non pas par des journalistes, mais des manifestants d'extrême gauche munis ... de pommes ! L'un et l'autre gagneront quelques semaines plus tard.
Tina Poulizac va côtoyer, l'espace d'un instant ou plus, des stars comme Iggy Pop, Yves Montand, Higelin ou sa fille Izia, que de bons souvenirs.
 
Elle s'en va vers Jeanne-et-Louis, la nouvelle structure qui remplace en partie Coulisse, et gère les Rives d'Auron, disant adieu au Printemps de Bourges et à Daniel Colling.
 
Elle sera directrice de la communication de Jeanne-et-Louis.
 
 
François Kalist,
 
 
François Kalist est né le 30 octobre 1958 à Bourges, est un évêque catholique français, archevêque de Clermont depuis 2016.
Après avoir été élève en classes préparatoires du lycée Henri-IV à Paris, François Kalist entre au séminaire français à Rome suivant les cours à l'université pontificale grégorienne. Il termine ses études à l'Institut catholique de Paris, obtenant une licence en théologie dogmatique et une habilitation au doctorat en théologie.
Ordonné prêtre le 21 décembre 1986 pour le diocèse de Bourges, il est vicaire de 1987 à 1999 à Vierzon tout en enseignant la théologie au séminaire interdiocésain d'Orléans de 1990 à 2001.
Il est ensuite curé du doyenné de Vierzon-Sologne de 1999 à 2000 puis curé de Levroux, Valençay et Chabris de 2001 à 2007 et enfin curé d'Henrichemont, Saint-Martin-d'Auxigny et Les Aix-d'Angillon depuis 2008.
Par ailleurs, au niveau diocésain, il est responsable de la formation permanente depuis 2001, vicaire épiscopal chargé de la proposition de la foi depuis 2002 et délégué adjoint à l'œcuménisme depuis 2004.
Il est nommé évêque de Limoges le 25 mars 20091 en remplacement de Mgr Christophe Dufour, transféré à Aix-en-Provence en 2008.
Il est consacré le 17 mai 2009 par Mgr Albert Rouet archevêque de Poitiers.
Il est nommé archevêque de Clermont le 20 septembre 2016 2 en remplacement de Mgr Hippolyte Simon.
 
 
Béatrice Vialle,
 
Béatrice Vialle est née le 4 août 1961 à Bourges, c'est une aviatrice française, une des deux femmes au monde (avec la Britannique Barbara Harmer) pilotes de Concorde2,3,4 et première femme française à avoir piloté un avion de ligne supersonique5.
Diplômée de l'École nationale de l'aviation civile (promotion Élève Pilote de ligne 1981), elle commence sa carrière sur Embraer Bandeirante à Air Littoral(1984). Elle intègre la compagnie Air France en 1985 où elle volera successivement sur Boeing 727, Airbus A320 et Boeing 747 avant d'obtenir la qualification Concorde le 24 juillet 2000. Elle effectuera son premier vol commercial le 19 novembre 20012 devenant ainsi l'une des deux femmes au monde (avec l'Anglaise Barbara Harmer) pilotes de Concorde et la première femme française à avoir piloté un avion de ligne supersonique5.
 
Elle n'a pas fait un vol Paris-New York de complaisance, mais elle a piloté le prestigieux avion sur un total de 45 vols supersoniques Paris-New York et trois boucles sur l'Atlantique Nord.
Après l'arrêt définitif des vols Concorde en 2003 elle devient commandant de bord sur Boeing 747-4008.
La Française Jacqueline Auriol a été la première femme à voler sur Concorde, mais en tant que pilote d'essai.
 
 

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