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- Daniel
Colling
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- Peu
connu du Grand Public à Bourges, il est pourtant omni
présent dans la ville puisqu'il est à l'initiative
du Printemps de Bourges et qu'il en a assuré la direction
de 1977 à 2015, c'est à dire pendant 39 ans !
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- Il est né le 31 mai 1946 à
Lunéville, et non Nancy, comme on peut parfois le lire,
c'est, comme l'on dit parfois un entrepreneur de spectacles et
un directeur artistique.
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- Il organise le tournées et les
concerts d'artistes qui sont rarement vus à la télévision,
et qui sont souvent rejetés par les médias. Il
trouve ainsi son crénea et s'installe , après son
installation à Paris en janvier 19702.
-
- Il crée une Société
appelée "Ecoute s'il pleut", en 1976, du nom
de la rivière qui coulait au bas de la propriété
de Maurice Frot, le secrétaire de Léo Ferré
qui était présent avec Daniel Bornet, alors manager
de Malicorne) et de Jean-Pierre Moreau.
-
- Ils se lancent dans les tournées
de chanteurs pas ou peu connus, comme Malicorne Jacques Higelin,
Bernard Lavilliers, Charlélie Couture et Renaud.
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- Avec Alain Meilland et Maurice Frot, il
est à l'origine de la création du Printemps de
Bourges en 1977, dont il assure dès cet instant la direction
et il programme les chanteurs dont le petit groupe s'occupe.
Ce sera dans les premières affiches dès avril 1977
puis dans les deux ans suivants avec Malicorne, Ange, Lavilliers,
Renaud et Higelin.
- Amis de Jack Lang, devenu ministre de
la Culture, D. Colling va poursuivre l'aventure du Printemps
de Bourges puis prendre la direction du premier Zénith
de France à Paris. Il va aussi s'occuper du Théâtre
de la Gaîté-Montparnasse.
- Va aussi gérer d'autres Zénith,
dont celui de Nantes.
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- Sur Wikipédia, "Ses détracteurs
lui reprochent d'être à la tête d'un «
empire Colling » sur la ville de Bourges", ce qui
est pour le moins très exagéré, mais, sa
connaissance du milieu de l'animation et de la ville de Bourges
ont fait qu'il sera choisi par le Conseil municipal de Serge
Lepeltier pour gérer le site des Rives d'Auron, avec la
Foire de Bourges, puis le marché de Noël.
-
- Pendant près de 40 ans, Daniel
Colling passera son temps entre Paris, la France et Bourges.
Dans cette dernière ville, il va faire preuve de beaucoup
de diplomatie et de persuation pour s'accomoder des différents
maires, de Jacques Rimbault à Pascal Blanc en passant
par Jean Claude Sandrier, Serge Lepeltier ou Roland Chamiot,
les uns communistes, les autres à droite.
-
- Son implantation à Bourges impliquera
l'achat d'un appartement rue Mirebeau et même d'un Marais,
parcelle sur laquelle, il invitera quelques amis pour des soirées
conviviales.
-
- A Bourges, il saura s'entourer de gens
du cru, comme François Carré pour la technique
ou Tina Poulizac pour la communication et la presse. En outre
il confiera la direction de la société Coulisse
mais aussi de la Foire de Bourges à Patrick Ponchon.
-
- à compléter et vérifier
-
- Docteur
Olivier Michel
-
- Le docteur Olivier Michel a été
honoré à Bourges par deux distinctions importantes
: l'Ordre National du Mérite en 2012 remise par Serge
Lepeltier, puis ce fut la remise de la Légion d'honneur
en 2020 par le général Ducateaux.
- Voici un texte assez court et chronologique
sur la carrière du docteur Michel jusqu'à ce début
2021
- Il
y a eu des discours de différentes personnalités,
mais cela permet à L'Encyclopédie de Bourges de
dresser de manière claire et synthétique le parcourt
de ce médecin.
-
- En préambule, le docteur Michel
est issu d'une famille d'hommes de l'art de la médecine
avec deux médecins qui ont comptés à Bourges
du côté de sa famille maternelle, avec Armand Besson
et Henri Besson.
Une jeunesse loin de Bourges
Olivier Michel est né à Saïgon le 12 mai 1959.
Un père fonctionnaire en Indochine et une mère
infirmière.
La famille va voyager et après l'Indochine, où
il reste peu de mois, c'est le Maroc à Rabat, puis l'Allemagne
à Berlin.
- 1960 : le Maroc
C'est l'époque de Mohamed V et de son fils Hassan II,
avec deux coups d'Etat et deux tremblements de terre.
-
- 1974 : L'Allemagne et Berlin
De bonnes études au lycée franco-allemand de Berlin
pour réussir le BAC en 1 ère et terminale
-
- 1976 : Arrivée en France à
Strasbourg
C'est la poursuite des études dans la voie familiale de
la médecine
Les années classiques de médecine et la fin de
cet exil volontaire de la famille.
- 1982 : c'est interne à l'hôpital
de Bourges, l'Hôtel Dieu, qu'il termine ses études
et devient médecin.
- 1985 : doctorat d'Etat à l'issue
des études de médecine ?
Il poursuit sa formation comme anesthésiste puis urgentiste
à l'Hôpital Ste Anne à Toulon
- 1986 : le service militaire
Devenu Berruyer
La suite n'est pas classique, avec en alternance une activité
forte à l'Hôpital Jacques Cur de Bourges construit
en 1994 et de fréquents déplacements dans des missions
comme médecin colonel de réserve dans les points
du monde parmi les plus dangereux.
Localement :
2002 : chef de service du SAMU/SMUR de Bourges.
2003 : médecin colonel à l'ESAM qui deviendra EMBet
à la base d'Avord
2005 : participation à l'organisation de la plateforme
commune SAMU / SDIS
2006 : participation à la création du CESU, Centre
d'Enseignement de Soins d'Urgence
2008 : chef de service des urgences et du SAMU.
Puis chef du service de réanimation du centre hospitalier
Jacques Cur de Bourges.
- 2019 : forte mobilisation dans le cadre
de la lutte contre le Covid 19.
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- 2022 : il quitte Hôpital pour la
retraite avec 40 ans d'activités à Bourges
Ac, tivités à l'autre bout du monde
1986, pendant le service militaire à Toulon, participe
au rapatriement de la FINUL sur le porte-avions Foch, comme anesthésiste.
1999 : mission dans l'ex Yougoslavie à Mostar comme anesthésiste
dans l'opération " Salamandre ".
2001 : nouvelle mission en Bosnie Herzégovine dans la
région de Mostar
2005 mission au Maroc à Kenitra pour la mise au point
de transports médicalisés.
2006 : participation au rapatriement des français du Liban
;
2010 : Mission de renfort lors du séisme en Haïti.
2013 : Mission en Guyane dans le cadre de l'Opération
" Harpie " contre l'orpaillage illégal.
- Ce sera Cayenne puis sur la base de Maripasoula,
avec des opérations en pleine jungle.
2018 : nouvelle opération au Gabon avec des opérations
de brousse.
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- A suivre dans cette période deCovid 19 qui
a frappé la planète, la France et Bourges où
il sera à l'hôpital Jacques Coeur de Bourges.
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- Cet article a été écrit
à partir de l'Intervention de Monsieur Serge LEPELTIER,
Ancien Ministre, Maire de Bourges, lors de la remise de l'ordre
national du mérite
au Docteur Olivier Michel le samedi 11 février 2012 au
Centre Hospitalier Jacques Cur.
- Olivier Michel, est issu d'une famille de médecins
dont certains ont marqué Bourges de leur forte personnalité.
- C'est le cas de votre grand-père,
le docteur Henri Besson, de votre arrière grand-père
le docteur Armand Besson.
-
- Olivier Michel est né à
Saïgon le 12 mai 1959. son père, qui descend d'une
famille eurasienne, est, en effet, fonctionnaire dans le Renseignement
en Indochine.
- Sa mère est infirmière anesthésiste
au célèbre hôpital Grall de Saïgon.
- Il est le 3ème enfant d'une fratrie
qui en comptera 4.
- M. Lepeltier poursuit ainsi :
-
- "Fin 1959, votre père est
nommé au Maroc où vous effectuez vos études
primaires et secondaires, à Rabat. Votre mère est
infirmière du palais. Elle travaillera auprès de
2 rois, Mohammed V et Hassan II.
- Vous connaitrez là-bas deux coups
d'Etat et deux tremblements de terre !
- De quoi marquer l'esprit d'un jeune garçon
!"
-
- En 1974, Olivier a 15 ans, la famille
Michel part à Berlin. Il fait sa 1ère et la terminale
au lycée franco-allemand.
- Jusque là, il n'a jamais habité
en France où il ne vient que pour les vacances, à
Bourges dans la famille maternelle ou à la Baule.
-
- En 1976, il commence des études
de médecine dans la ville française la plus proche
de Berlin, c'est-à-dire Strasbourg.
-
- Et de pousuivre dans ce discours :
-
- "Vous y passez 6 ans et en 1982,
à 23 ans, vous arrivez à Bourges, comme interne
à l'hôpital.
- Vous ne quitterez plus ni Bourges ni l'hôpital,
à l'exception des périodes de stages et de votre
service militaire.
- Vous faites, en effet, une spécialité
d'anesthésiste réanimateur puis d'urgentiste au
CHU Henri Mondor de Créteil, dans l'école très
réputée du Professeur Huguenard.
- Quant à votre service militaire,
vous l'effectuez en 1986 à l'hôpital d'instruction
des armées Ste Anne de Toulon comme médecin anesthésiste
réanimateur. Vous participez à une mission de rapatriement
de la FINUL comme anesthésiste sur le porte-avions Foch."
-
- Depuis, Olivier Michel est resté
très actif en tant que médecin colonel de réserve
affecté à l'ESAM en 2003 et à la base d'Avord.
- Il effectue deux missions en ex Yougoslavie,
à Mostar, en 1999 et 2001.
- Sur le plan professionnel, Serge Lepeltier
dira :
-
- "Je vais tenter maintenant un exercice
très délicat, celui de résumer votre carrière
professionnelle !
- 1/ En septembre 2002, vous devenez chef
de service du SAMU-SMUR-Centre 15 de Bourges.
- 2/ Vous êtes chef de service des
Urgences et du SAMU depuis septembre 2008.
- Un certain nombre de réalisations
vous doivent d'avoir vu le jour.
- Je citerai :
- a) L'organisation de la permanence des
soins avec
- la régulation des médecins libéraux au
Centre 15
- la garde ambulancière départementale.
- b) Le centre d'enseignement de soins d'urgences
(CESU) créé en 2006 pour répondre aux besoins
de formation des personnels du centre hospitalier.
- c) Et la plus novatrice, la plate-forme
commune SAMU-SDIS en 2005, qui a permis, grâce à
une gestion mutualisée et à une coordination optimale
des moyens, un gain de temps pour les secours et une meilleure
efficacité du service public.
- C'est une réussite exemplaire qui
a été citée par la Cour des Comptes dans
un rapport rendu public en décembre dernier.
- Je sais que ce projet, phare à
l'époque, vous a demandé beaucoup d'investissement
personnel, de volonté et d'énergie.
- 3/ Vous avez également été
Président de la Commission médicale d'établissement
de 2003 à 2011.
- Vous avez, à ce titre, mis en place
la nouvelle gouvernance de l'établissement et organisé
le projet d'établissement 2004/2008 comprenant notamment
la création d'une unité d'hospitalisation de très
courte durée.
- 4/ En tant que responsable du SAMU, vous
avez effectué des missions exceptionnelles à l'étranger."
-
-
- C'est ainsi que Olivier Michel a participé
à la mise en place de transports médicalisés
dans la province de Kenitra au Maroc en 2005, au rapatriement
des Français du Liban en 2006 ou encore à une mission
de renfort liée au séisme en Haïti.
-
- Il y a aussi des cours qu'il va dispenser,
des publications, des communications, des travaux de recherche,
des responsabilités prises dans différents organismes,
départementaux, régionaux, voire nationaux, des
actions associatives dans les écoles de ses enfants ou
à la Croix Rouge ou encore aux amis de l'Hôtel Dieu.
-
- Et de terminer ainsi cette allocution
:
-
- "..... Et vous aimez agir vite, sans
précipitation mais sans retard.
- Vous posez un regard calme et souriant
sur toutes choses. Rien ne semble vous prendre au dépourvu.
- Très diplomate et attentif, vous
avez un contact chaleureux avec les personnes et vous les respectez
profondément.
- Vous avez la réputation d'être
un chef de service exceptionnel avec lequel vos collaborateurs
ont le plus grand plaisir à travailler.
- Vous avez construit votre vie sur des
valeurs fortes : la fidélité, l'honnêteté,
le sens de l'engagement et de l'honneur.
- Cher Olivier, tous ceux, très nombreux,
qui sont ici ce soir, se réjouissent avec moi de la distinction
qui vous a été décernée, juste reconnaissance
de ces belles qualités que je viens de décrire.
Je vais maintenant vous remettre votre médaille de chevalier
de l'Ordre National du Mérite".
-
- Alain
MEILLAND
-
- Personnage de la culture à Bourges,
il est l'un des créateurs du Printemps de Bourges, mais
sa carrière est beaucoup plus complexe.
-
- Berruyer d'adoption, Alain Meilland a
tout au long de son impressionnante carrière fait de multiples
allers-retours entre la ville de Bourges et des régions
comme la Lorraine, l'Ile de France, ou la Bourgogne, avant de
s'installer définitivement en Berry en 1996.
-
- Attiré par le monde du spectacle,
il entre à l'âge de 19 ans comme élève
au cours d'art dramatique de la Comédie de Saint-Etienne
avant de sauter le pas et d'embrasser la carrière d'artiste.
-
- Il commence
alors à tourner en France avec certaines compagnies de
la région lyonnaise, dont celle de Roger Planchon.
- En 1971 et jusqu'en 1980 (?) , date à
laquelle, il s'installe à Bourges ou il devient le "Responsable
du secteur chanson" au sein de la Maison de la Culture.
-
- Il est à noter qu'il est le seul
en France à cette époque et que cela aura une incidence
sur le choix de Bourges comme ville du Printemps de la chanson.
-
- Durant cette période, il a participé
à la création de spectacles et avec Daniel COLLING,
il a lancé pour la première fois, à l'automne
de 1976, avec la Halle en fête, puis en 1977, un festival
d'un nouveau genre, le "Printemps de Bourges" auquel
il a participé activement jusqu'en 1986.
- Il sera même à l'affiche
plusieurs fois de suite comme artiste, interprétant ainsi
ses compositions devant un large public.
-
- Il aura d'autres activités par
exemple :
- De 1981 à 1987, le Ministère
de la Culture lui confie une étude sur "La place
de la chanson dans l'action culturelle" avant qu'on le retrouve
à la tête du premier Centre Régional de
la Chanson, le CRC, et cela à Bourges.
-
- Très actif, il écrit en
même temps une comédie musicale, Allumette, qui
sera jouée plus de 150 fois en France et en 1986, il reçoit
pour le disque "Les cent printemps des poètes",
le prestigieux prix de l'Académie Charles CROS.
-
- De 1988 à 1993, Alain Meilland
va diversifier une fois de plus ses activités. On le retrouve
en Bourgogne en qualité d'Administrateur général
du Centre Interrégional de diffusion culturelle et par
la suite comme Directeur artistique et organisateur de spectacles
pour la société PLP.
-
- Il "tourne" en France, en Suisse,
en Belgique avec des artistes tels que Catherine LARA, Jean GUIDONI,
le Théâtre du Splendid avec Richard BERRY et Josiane
BALASKO
; et contribue à la création à
Paris du spectacle "Génération BRASSENS"
par les élèves de l'Ecole Alice DONA.
- Le Ministère de la Culture lui
confie également à l'occasion d'une de ses tournées,
une nouvelle étude sur la situation des salles moyennes
en France.
-
- Ensuite, de 1993 à 1995, il collabore
à l'administration spécifique de production déléguée
au sein de plusieurs sociétés de production comme
celle de Paul LEDERMANN.
-
- Pour la société PLP il fait
même du conseil sur la délégation de service
public du théâtre d'Aix-en-Provence ou encore la
mise en conformité technique du parc des expositions de
Chalon-sur-Saône.
-
- Puis, il revient durablement dans le Cher
de 1995 à 1996 pour une mission d'évaluation culturelle
à la Ville de Vierzon.
- Enfin, le 16 septembre 1996, il est recruté
en qualité de Directeur de la Culture, du Tourisme
et du Patrimoine, par le Maire de Bourges Serge Lepeltier,
poste qu'il va officiellement occuper jusqu'au 7 avril 2008.
- Ce fut, avec Alain Ferrandon comme directeur
de l'Office de Tourisme, Jean Claude Leray président de
cet office et Roland Narboux comme adjoint au maire chargé
du Tourisme une grande période où le tourisme va
se développer, Alain Meilland étant le grand homme
du quatuor !
- Une belle vie professionnelle, avec des
aventures, des rencontres et de la création !
-
- En dehors de la culture, Alain Meilland
va s'investir dans des sociétés philosophiques
et humanistes, très actif durant une quarantaine d'années.
-
- Le maire Serge Lepleltier lors
du départ en retraite de la Mairie d'Alain Meilland en
plein Printemps de Bourges, le 16 avril 2008 prononcera ces mots
:
-
- "...Et je rajouterai des distinctions
puisqu'aux nombreux prix que tu as reçu, Jean-Michel BORIS
te remettait en avril 2006 les insignes de Chevalier
dans l'Ordre National du Mérite, au regard de ton action
engagée et pertinente au service de la culture.
- Ta parfaite connaissance de la ville,
comme je l'ai souligné, a été utile, te
permettant d'avoir du recul, de replacer les projets dans leur
contexte historique et culturel, ainsi que dans leur dimension
humaine. Tu pars à la retraite au moment où le
Printemps de Bourges commence sa 32ème édition,
doit-on y voir un clin d'il du destin, un hommage ?
-
- Quoi qu'il en soit, nous te souhaitons
toutes et tous une longue et bonne retraite méritée
auprès de ton épouse et de ta fille.
- Cher Alain, je t'adresse au nom de
toute l'équipe municipale, mes plus sincères remerciements."
-
- Voila esquissé la carrière
dans la culture d'Alain Meilland.
-
- Mais il ne restera pas inactif, et s'investira
aussi dans le milieu associatif, comme Double Coeur.
-
- En 2014 et 2015, il va revenir sur le
haut de la scène en prenant la tête de la contestation
sur la construction place Séraucourt de la Nouvelle Maison
de la Culture. Il était en effet de tous les combats,
et il participera à l'aventure des radios libres comme
Recto Verso dans les années 1980.
-
- Mais c'est la chanson, Brassens, Brel,
Barbara qui va l'occuper jusqu'au funeste dimanche 15 octobre
où il sucombe en pleine signature d'un accord au Conseil
départemental d'une crise cardiaque.
-
-
- Bourges info s'associe à tous pour
adresse ses condoléance à son épouse Aline
et à sa fille Delphine.
-
-
- Quelques années plus tard, la municipalité
de Pascal Blanc décidera de donner le nom d'Alain Meilland
à une rue nouvelle de Bourges, située dans le quartier
des Breuzes a proximité de la rue Jacques Brel et à
deux pas de l'année Georges Brassens.
-
- L'inauguration de cette rue Alain Meilland
se déroule le mercredi 30 juin, la plaque étant
dévoilée par le nouveau maire Yann Galut.
-
-
-
-
Josette
CSORGEI
-
- article à partir de l'Intervention
de Monsieur Serge LEPELTIER,
Ancien Ministre, Maire de Bourges, lors de la remise de la médaille
de chevalier de la Légion d'Honneur, le samedi 10 mars
2012 Salons d'Honneur de la mairie de Bourges.
- Josette Csorgei est née
le 10 février 1938 dans le 18ème arrondissement
de Paris, fille unique d'un père qui aurait voulu être
chanteur d'opéra et qui était convoyeur de presse
aux Nouvelles Messageries de la Presse Parisienne.
- Une mère qui termina sa vie professionnelle
comme première d'atelier dans une maison de haute couture.
- Très jeune, Josette es éveillée
à la beauté et à l'art.
- En 1956, elle est diplômée
de l'école de la Chambre de Commerce et d'Industrie de
Paris, section comptabilité et trouve immédiatement
un travail chez Lanvin Parfums, près de l'Etoile.
- Elle épouse Claude l'année
suivante, en 1957. Et en 1958, nait Luc, l'aîné
de ses 4 fils.
- Elle décide d'arrêter ton
travail pour te consacrer à ta famille, d'autant qu'Eric
agrandit le cercle familial en 1961.
- Serge Lepeltier poursuit :
-
- "La vie parisienne vous pèse
et vous décidez de partir en province, plus précisément
à Rodez où vous conduit le travail de Claude.
- C'est là que naît Franck
en 1963.
- Mais vous ne vous plaisez pas à
Rodez ; vous vous sentez exilés et n'arrivez pas à
vous intégrer.
- Nouveau déménagement providentiel
puisque, cette fois, c'est Bourges qui a la chance de vous accueillir.
- Votre dernier fils, Marc, naît ici
en 1968. Nous avons tous partagé votre douleur lorsque
vous l'avez perdu il y a quelques années.
- Dès votre arrivée à
bourges, vous ne voulez pas revivre l'expérience de Rodez
et décidez de faire connaissance avec le milieu associatif
berruyer."
-
- Josette Csorgei s'engages en 1966 à
la Fédération de parents d'élèves,
la Fédération Lagarde, de l'école des Gibjoncs.
- Et puis elle découvre que de nombreuses
villes ont un AVF, un Accueil des Villes Françaises, et
qu'il serait bien d'en créer un à Bourges.
- Avec l'aide de plusieurs personnes, dont
Germaine LEBRUN, Maire-Adjoint, tu lances Bourges Accueil en
1969 dont, par deux fois, de 1978 à 1980 et de 1993 à
1995, elle en prendra la présidence.
- Les enfants ayant grandi, elle reprend
une activité professionnelle comme agent de maitrise au
service Informatique de l'Aérospatiale, pendant 13 ans.
-
- le maire de Bourges poursuit encore :
-
- "Josette, c'est par ton engagement
politique que je t'ai connue. Dans notre engagement et dans notre
côté militant, nous nous sommes tout de suite largement
reconnus.
- Dès 1971, tu t'engages à
l'UDR.
- Tu seras même candidate aux élections
cantonales à Bourges Nord. Sur un nouveau canton, difficile,
tu réalises un score de niveau national. Et loyale, tu
te désistes en faveur du candidat le mieux placé.
- Mais en soi la carrière politique
n'est pas ton choix. Tu préfères te consacrer à
la vie de la formation gaulliste.
- Tu occupes les fonctions de secrétaire
de circonscription et tu sièges au Comité Central
du RPR.
- Lors d'un congrès à Paris
tu prends la parole pour réclamer une plus juste représentation
des femmes dans la vie publique. C'était en 1979
- Ma chère Josette, tu n'as pas dû
être très convaincante ce jour-là !"
-
-
- Josette Csorgei s'intéresse également
à la vie de la cité et participe aux groupes de
travail mis en place avant les élections municipales de
1995 par M. Lepeltier.
-
- Elle s'engage largement dans la campagne
municipale et elle frappera avec le futur maire à de très
nombreuses portes de foyers berruyers. Tout naturellement elle
figure sur la liste de Serge Lepeltier.
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- Après l'élection, elle a
la charge de Maire-Adjoint chargé de l'Enseignement. C'est
une responsabilité nouvelle, une responsabilité
exigeante, mais elle l'accepte immédiatement.
- elle prend cette délégation
à bras le corps.
- Avec la rigueur qui la caractérise,
elle visite méthodiquement chacune des écoles de
Bourges (il y en a 42 !), dialogue avec les directeurs, et faistle
point des travaux à effectuer.
- Rigueur et méthode. Honnêteté
aussi. Jamais elle ne fera de vaines promesses aux enseignants
et aux parents d'élèves.
- Mais que de réalisations verront
le jour durant tes 2 mandats! Il y avait, il est vrai, un certain
retard à combler dans l'équipement et la modernisation
de nos écoles.
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