les hotels particuliers de Bourges - Roland Narboux - Encyclopédie

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LES HOTELS PARTICULIERS DE BOURGES
Par Roland NARBOUX

Bourges, possède de très nombreux hôtels particuliers en centre-vile, ils sont dans le patrimoine et l'histoire de la ville, voici les hôtel des Méloizes, de Blosset, de Bengy, de Chouy, de Témoin, de Filz de fame... et Baucheron.

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Version 2010

 

 Hôtel Baucheron

A l'occasion de la mise en place d'une plaque sur l'Hôtel Baucheron, 3 rue Jacques Coeur, l'Encyclopédie de Bourges se propose d'étudier les grands hôtels patrimoniaux et historiques de la ville.

si vous avez des éléments : Ecrivez nous

l'hôtel Beaucheron de BourgesPeu de constructions ont marqué le XVIIIe siècle. Seuls quelques hôtels particuliers sont construits, tels que l'Hôtel de Blosset (rue Édouard Branly) l'Hôtel Témoin (actuelle bibliothèque municipale) et l'Hôtel Baucheron, situé au 3 rue Jacques Cœur.

 

L'HOTEL BAUCHERON : (suivant les notes et la plaquette de M. Guy David, avec l'aide du service presse de la Ville de Bourges)

 

L'Histoire de l'Hôtel Baucheron

Le constructeur de cet édifice est Sylvain François Baucheron, seigneur du Breuil. Il est nommé en 1737, président trésorier du bureau des finances de la généralité de Moulins. Il épouse, l'année suivante, Marie Becuau.

François René Baucheron, son fils, lui succède en 1757. Il hérite des seigneuries du Breuil, Parassay, Colombe (à Sait Baudel), Beauvoir (à Villecelin), ainsi que de la charge de président trésorier. Député de la noblesse aux États Généraux de 1789, il est arrêté sous la Terreur puis relâché.

Mr. LEBLANC LOGNY a été propriétaire de l'hôtel Baucheron de 1771 à 1795.Il était le frère de Mr. LEBLANC DE MARNAVAL qui a édifié le chateau de Bouges dans l'Indre.

En 1796, la demeure est vendue à Melchior Bezave de Mazières, maire de Sainte Solange. Conseiller à la cour impériale puis royale, il réside au 3 rue Jacques Cœur avec son épouse et leurs deux filles. A sa mort, une de ses filles, mariée à Julien Cottereau (maire adjoint de Bourges), devient propriétaire de cet Hôtel.

En 1851, y réside également Charles François Marie De Laitre, capitaine au Premier régiment d'artillerie et conseiller municipal de Bourges de 1865 à 1871. Il en sera locataire jusqu'en 1880.

De 1881 à 1894, le vicomte Anatole de Bonneval, petit fils de Philippe Armand de Bonneval-Doullé, marie de Bourges de 1824 à 1828, habite cette demeure.

En 1894, Madame de Bonneval, son épouse, loue la majeure partie de l'immeuble à la Ville de Bourges qui la met à disposition du 8e corps d'armée.

Des officiers célèbres se succèdent au commandement du 8e corps d'armée et résident au 3 rue Jacques Cœur. Parmi eux, le Général Ferdinand Foch. le futur généralissime de la Grande Guerre en 1913.

Une plaque commémorative du passage de Foch est mise en place en 1951 pour le centenaire de sa naissance.

Le quartier général du 8e corps d'armée reste à cet emplacement jusqu'en 1925. L'année suivante, le Crédit Lyonnais rachète cet hôtel particulier afin de s'agrandir. Il le possède jusqu'en 1992.

Depuis, l'Hôtel du 3 rue Jacques Cœur a été vendu à des particulier et réhabilité par la société de M. Jaldi en appartements.

Construction ?

On ne connaît pas le nom de l'architecte et du constructeur de l'Hôtel Baucheron, les spécialistes pensent que l'entrepreneur Pierre Dardeau a pu participer comme Maître-maçon à la construction.

l'architecture:

Construit en 1756, l'Hôtel Baucheron est composé d'un grand corps de logis à trois niveaux situé à gauche de la cour d'honneur. Du côté droit, se trouve l'aile de commun. Le fond de la cour, quant à lui, est occupé par un petit jardin.

A noter que le traditionnel " U " avec corps de logis en fond de cour a été abandonné. Cela peut s'expliquer par le fait qu'un bâtiment préexistant a peut-être été, au moins en partie, repris pour construire le corps de logis du XVIIIe siècle.

Le corps du logis est monumental avec ses deux niveaux surmontés d'un étage et ses cinq travées de baies de part et d'autre de la porte d'entrée.

La façade de l'Hôtel rappelle celle d'un château du XVIIIe siècle.

Le corps de logis est simple en profondeur et ne comporte qu'une seule rangée de pièces éclairées sur la cour.

Selon Jacques Lelièvre, cet hôtel présente en sa façade tous les éléments de noblesse architecurale et les caractéristiques de style "rocaille" de l'époque Louis XV. Le Grand Logis comporte sur 3 niveaux un certain nombre d'innovations. Le rez de chaussée est un accueil, avec une cage d'escalier désservant les 2 niveaux.

Au premier étage, 4 ou 6 appartements avec un bon confort pour l'époque.Les chambres sont éclairées par 2 croisées.

Le décor est concentré sur la travée centrale, le décor est surmonté d'une toiture couverte en pavillon. L'avant corps central est réalisé en pierre de taille. Des pilastres l'encadrent au premier étage.

Le linteau de la porte d'entrée est surmonté d'un cartouche de style rocaille. Le dernier niveau est percé d'une ouverture en œil de bœuf. Là, sont sculptées les armes des propriétaires, François Baucheron et Marie Becuau. Une guirlande de fleurs orne cette ouverture.

A gauche de la porte d'entrée, une plaque de cuivre mentionne la date de construction et le nom de l'entrepreneur, M. Dardault.

Le grand escalier en pierre est majestueux, les rampes en fer forgé sont décorées de motifs végétaux, caractéristiques de l'époque Louis XV.

Sur la porte d'entrée, le linteau cintré est sculpté avec un coquillage.

intérieur hôtel Beaucheron de Bourges

Une plaque commémorative a été mise en place le samedi 14 janvier 2006, par M. Serge Lepeltier, ancien ministre et maire de Bourges.


Hôtel des Méloizes: 18 rue Jacques coeur
 
Cet Hôtel est situé à proximité du Palais Jacques Coeur, il jouxte le théâtre Jacques Coeur. Il a été construit par un architecte berruyer, Jean Lejuge entre 1623 et 1628, afin d'habriter le Bureau des Finances de la généralité de Bourges.
A cette époque, le Bureau des Finaces qui avait été créé en 1578, n'avait toujours pas de local. En 1623, le greffier, Gilbert s'engagea à faire construire un hôtel pour ses services . C'était à l'emplacement de 2 maisons dont l'une à l'angle de la rue de l'équerre portait l'enseigne "aux quatre piliers" , le long du jeu de paume qui était alors à l'emplacement actuel de l'Hôtel d'Angleterre.
En 1625, les 2 maisons sont détruite et les travaux commencent sous la conduite de Jean Lejuge. les travaux furent difficile à cause des fondations et ils ne seront terminés qu'en mai 1628.
La disposition du corps de logis, entre cour et jardin, est fréquente dans les hôtels parisiens de cette époque classique. Mais c'était la première fois à Bourges.
C'est aujourd'hui un hôtel privé, dont la façade demanderait un beau et bon ravalement.
 
Hôtel Minard (20 rue Joyeuse)
 
Il s'agit d'un hôtel particulier datant de 1676, et il a eu pour archiecte, Antoine Basseville qui fut un disciple de Jean Lejuge.
Il a été construit pour François Minard, qui était un conseiller du roi Louis XIV et maître des courriers de la province du Berry. Un poste important et rémunérateur.
Notons que l'architecte Basseville a aussi réalisé plusieurs éléments du logis des soeurs de Saint Laurent, place Saint Bonnet.
Sur le portail, il est possible de lire des initiales, celles de François Minard et de son épouse Antoinette Mabert. A l'intérieur, un escalier à rampe "tournant avec jour central" qui est le type assez courrant des escaliers de type Louis XIII.
 
 
Hôtel de Bengy: (9 ou 2 rue du dt Témoins)
 
Un hôtel qui a été construit pour la famille Doullé au XVII ième siècle, et il serait dans la famille Bengy depuis le XVIII ième siècle. Il est situé en face de l'Hôtel des Méloizes.
La date de l'Hôtel qui est situé sur la place des 4 Piliers figure dans un cartouche et c'est indiqué 1677. Pourtant tous les spécialistes affirment que ce monument a été édifié dans la première partie du siècle, les caractères architectureaux et décoratifs en sont la preuve. Les dessins des façades, les hauts des combles élancés ou les épis de faîtage sont davantage de 1620 ou 1630.
Alors pourquoi cette date tardive ? une énigme de plus.
On remarquera un élégant balcon en fer forgé soutenu par un cul-de-lampe, mais aussi les pomes d epin sur les lucarnes.
A l'intérieur un très bel escalier de pierre à balustres, assez proche de trois autres demeures, L'Hôtel de Chouy, la maison Minard et le château de Vouzay.
Selon un article de Patrick Martinat sur cet hôtel, "il fut construit par Guillaume Doullé, maire de Bourges vers 1620, il eut 6 enfants dont Françoise qui épousa le marquis de Bigny. Ce dernier le revendit à Mme Le Normand dont la fille Marie-Madeleine épousa en mars 1774 Philippe-Jacques de Bengy, d'où le nom de l'Hôtel. "
On ne sait pas ce qui était là, avant la construction, un espace qui donnait sur la place du grand Saint Christophe qui va ensuite s'appeler la place des Quatre Piliers.
 
 
 
Hôtel Bécuau : N°15 rue de l'Hôtel Lallemant
 
En 1667, les prisons sont transférées dans les dépendance du palais ducal. Le lieu devient disponible pour une nouvelle construction.
A l'angle de la rue de l'Hôtel Lallemant et du passage casse cou (côté place George Sand).se trouve une grande maison qui date de 1671, sur l'emplacement des "vieilles prisons" , et c'est là que Jeanne d'Arc aurait logé, à la chambre des Comptes.
 
Hôtel de la Maîtrise : N° 3 rue Molière
 
On remarque une belle façade de style Louis XVI sur ce lieu qui comportait la présence de la Maitrise et dont l'immeuble donnait sur le rempart gallo romain.
Un beau balcon en fer forgé.
Cet ensemble comprend des caves et galeries souterrains dont une petite salle ronde avec de magnifiques et énigmatiques sculptures.
 
 
Hôtel Témoin : 8 place des 4 piliers.
 
Il est situé lui aussi place des 4 Piliers au numéro 8. Il a été construit pour le compte de Pierre Guyard.
C'est encore un hôtel du XVIII e siècle, datant de 1744 à 1747 dont l'avant corps est arrondi et donne directement sur la rue. Il date du règne de Louis XV et le portail d'entrée est surmonté d'un cartouche de style rococo.
Le décors intérieur est du style Directoire, un mélange de style Louis XVI et retour d'Egypte, il date du XIX ième siècle, et c'est la famille Pommereau propriétaire de l'Hôtel qui a refait ainsi la décoration intérieure. Le rez de chaussée et le premier étage ont gardé un style sensiblement proche du XVIII ième siècle. Au dessus de la porte, un cartouche rocaille, légèrement convexe.
La cour intérieure bénéficie d'une acoustique tout à fait exceptionnelle, quelques concerts "historiques ont été donnés vers 1998".
Le dernier propriétaire a été le docteur Témoin qui a a fait don à la ville de Bourges en 1964, pour une faire une bibliothèque.
cet hôtel renferme le fond "Berry" de la bibliothèque municipale.
 
Hôtel de Chouy: 4 avenue du 95 ième de Ligne
 
Il a été construit pour un chanoine, Charles de Chouy dans les années 1660, sans doute en 1666. Il était chanoine de Notre-Dame de Salles.
Il a une forme assez classique avec un plan en forme de "U" comprenant un corps de logis en fond de cour. Le portail d'entrée, de style dorique, est encadré par deux pavillons.
Par son plan, il est assez proche de l'Hôtel de Bengy, et l'on remarque un escalier "rampe sur rampe, avec un mur d'échiffre ajouré".
Cet Hôtel de Chouys serait dû à l'architecte Antoine Basseville
De 1675 à 1720, cet hôtel particulier a logé les intendants de la généralité du Berry, comme Mathias Poncet de la Rivière en 1674 puis d'un autre intendant, très célèbre et parent de Colbert : Dey de Séraucourt en 1683.
C'est en 1745 que cet Hôtel passe dans la famille de Bigny, laquelle fait aménager le jardin et construire des écuries.
C'est en 1937, donc à une période récente, que l'Hôtel de Chouy est donné (un don) à l'association diocésaine afin qu'il puisse servir de résidence à l'archevêque de Bourges.
Il est donc toujours occupé par monseigneur l'archevêque de Bourges, et la façade a été réhabilité vers 2007.
Il est classé monument Historique depuis 1933.
 
Hôtel de Blosset :
Il est situé rue Edouard Branly et il date du XVIII e siècle. C'est un bel exemple d'hôtel construit à Bourges sous le règne de Louis XV. Il témoigne aussi nous dit une plaquette du Patrimoine de l'engouement de cette époque pour les décors d'inspiration exotique, "comme les dragons, chimères et autres campanile orientalisant".
 
Hôtel de la Guère : 22 rue Branly
 
Un portail Louis XVI
 
Hôtel Grenouillet : 31 rue Branly
 
Un portail Louis XVI
 
Hôtel Macé de la Vèvre (24 rue E. Branly).
 
Cet hôtel est situé au N° 24 de la rue Edouard Branly, son architecte n'est autre que le grand Jean Lejuge et il fut construit en 1635.
Il date donc du XVII ième siècle, et fut construit pour Nicolas Macé, qui était alors le sieur de La Vèvre, et cet homme était une forte personnalité de la ville, puisqu''il était alors conseiller au présidial de Bourges.
Lejuge construit en fond de cour, un bâtiment avec une alternance de frontons, les uns de forme triangulaire, les autres cintrés au-dessus des fenètres.C'est assez proche de l'architecture du même Lejuge pour l'Hôtel des Echevins.L'armoirie qui ornait le fronton a été enlevée, et les écus des propriétaires, Nicolas Macé et Marie Petit ont été rmis sur le porche d'entrée.
Un petit pavillon sur la gauche, forme saillie, il contenait autrefois les cabinets et gardes robes. Entre les fenêtres, sur un espace assez étroit figurent des tableaux de forme oblonde.
Deux écus figurent sous le porche. Celui de la famille Macé, et celui de la famille Petit.
L'écu de la famille Petit est de "sable à bande chargée de deux croissants d'argent l'un dans l'autre".
Celui de la famille Macé quant à lui "est d'azur à deux lions d'or, armés et lampassés de gueules, tenant à trois masses d'armes d'argent en pairle, accompagné d'un croissant de même en pointe, le tout timbré et supporté par un mufle de lion".
 
Hôtel de Veauce : 26 rue Branly
 
La décoration du pavillon central est au goût d el'époque, avec l'Orient et l'Extrème Orient, ce qui était assez courrant au temps de Louis XV. On remarque des dragons sculptés, un clocheton surmonté d'un chapeau chinois et d'un croissant.
Le portail est en losange à pointes de diamant et à fronton cintré qui est fait dan sle style des portails de Salomon de Brosse.
 
Hôtel Bastard : 6 rue Porte Jaune
 
Cet Hôtel a été construit après le grand incendie de 1487, pour le dénommé Robinet Bastard. Il conserve plusieurs éléments correspondant à la fin du XV ième siècle.
Au siècle suivant, il passe entre les mains d ela famille de Sauzy, prévôt de Bourges ( 1524 à 1533) et qui fut maire d ela ville à plusieurs reprises.
Plus tard en 1706, la famille de Gévry acquiert l'Hôtel et y réalise de nombreux travaux, en particulier dan sla cour intérieure.
Enfin en 1841, l'avocat Louis Michel, le célèbre ami de George Sand, Michel de Bourges achète l'Hôtel et en fait sa demeure principale.
Il est classé monument historique depuis 1959.
L'escalier à vis situé dans les deux tourelles permet d'aller dans le corps du logis.
 
 
Hôtel Filz de Fame
Cet hôtel est peu connu, il est situé sur la place Saint Bonnet, très exactement au N° 5 de la rue Voltaire.
Ce logis fut construit par Pierre Filz de Fame, qui fut d'abord échevin de Bourges, puis maitre des monnaies sous le règne de Charles VIII.
On trouve une maison très élégante, datant du début du XVI e siècle, avec un escalier à vis et des fenètre à meneaux. Une petite tourelle polygonale est intéressante. Selon un dispositif qui se rencontre parfois dans des maisons identiques, de cette époque, deux petites pièces dites "trésor garde robe" sont greffées sur les pièces principales. A noter l'absence d'une lucarne qui a été "récupérée" par un antiquaire parisien.
Dans cet ensemble, constitué de 3 maisons qui se sont faites au fil des ans, la société Berry Sologne a réhabilité l'ensemble pour réaliser des logements HLM.

Hôtel Gassot de la Vienne : rue Jacques Coeur
 
Cet hôtel a été remplacé à la fin du XIX ième siècle, par un bâtiment administratif qui abrite depuis cette date l'inspection académique. C'est un pastiche du palais de l'argentier.
De cet Hôtel Gassot de la Vienne, il ne subsite plus rien, si ce n'est le portail monumental qui a été reconstruit, pierre par pierre, place Rabelais à l'entrée du couvent Saint Sulpice.

Hôtel Pannette (avec les éléments de Christophe Gratias)
 
Cet hôtel particulier est construit au début du XV ième siècle pour le trésorier de la Sainte Chapelle qui se nommait Arnoul Belin, et cet hôtel est à deux pas de ce bel édifice religieux.
De cette époque du XV ième sicèle il ne subsiste que le beau portail qui donne sur la rue, avec des portes charretière et piétonne.
Cette Sainte Chapelle sera détuite en 1757, après avoir été très endommagée par un oragan, et elle était en conflit avec le châpitre de la Cathédrale.
Le nom de l'Hôtel vient d'un monsieur Panette, géomètre très connu à Bourges car c'est lui qui fera le Premier cadastre de la ville qui existe encore et que l'on appelle "le plan de Panette", c'était sous le premier Empire de Napoléon premier.
A noter que c'est dans cet Hôtel que de 1839 à 1846 logera à Bourges l'infant Don Carlos, prétendant au trône d'Espagne.
 
L'Hôtel Manceron, place Jacques Coeur
 
Cet hôtel est situé à l'angle de la place Jacques Coeur et de la rue Jacques Coeur, il est en face du palais de l'argentier et du salon du premier étage, il est possible de prendre de superbe photographies des personnages de la façade.
Il semble, selon les archives que cet hôtel particulier ait été construit par un dénommé Chabot au début du XVII ième siècle.
Il passera entre de nombreuses mains, dont celles de Jean Baptiste Rougnon, sieur du Bouchet, puis vers la famille Manceron et aujourd'hui à M. Guy David.
 

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Et puis une nouveauté : L'information et l'actualité à savoir sur Bourges, en quelque clip et quelques lignes :

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