Hôtel Baucheron |
A l'occasion de la mise en place d'une
plaque sur l'Hôtel Baucheron, 3 rue Jacques Coeur, l'Encyclopédie
de Bourges se propose d'étudier les grands hôtels
patrimoniaux et historiques de la ville.
si vous avez des éléments : Ecrivez nous |
Peu
de constructions ont marqué le XVIIIe siècle. Seuls
quelques hôtels particuliers sont construits, tels que
l'Hôtel de Blosset (rue Édouard Branly) l'Hôtel
Témoin (actuelle bibliothèque municipale) et l'Hôtel
Baucheron, situé au 3 rue Jacques Cur.
L'HOTEL BAUCHERON : (suivant les notes et la plaquette de M. Guy David,
avec l'aide du service presse de la Ville de Bourges)
L'Histoire de l'Hôtel
Baucheron
Le constructeur de cet édifice
est Sylvain François Baucheron, seigneur du Breuil. Il
est nommé en 1737, président trésorier du
bureau des finances de la généralité de
Moulins. Il épouse, l'année suivante, Marie Becuau.
François René Baucheron,
son fils, lui succède en 1757. Il hérite des seigneuries
du Breuil, Parassay, Colombe (à Sait Baudel), Beauvoir
(à Villecelin), ainsi que de la charge de président
trésorier. Député de la noblesse aux États
Généraux de 1789, il est arrêté sous
la Terreur puis relâché.
Mr. LEBLANC LOGNY a été
propriétaire de l'hôtel Baucheron de 1771 à
1795.Il était le frère de Mr. LEBLANC DE MARNAVAL
qui a édifié le chateau de Bouges dans l'Indre.
En 1796, la demeure est vendue à
Melchior Bezave de Mazières, maire de Sainte Solange.
Conseiller à la cour impériale puis royale, il
réside au 3 rue Jacques Cur avec son épouse
et leurs deux filles. A sa mort, une de ses filles, mariée
à Julien Cottereau (maire adjoint de Bourges), devient
propriétaire de cet Hôtel.
En 1851, y réside également
Charles François Marie De Laitre, capitaine au Premier
régiment d'artillerie et conseiller municipal de Bourges
de 1865 à 1871. Il en sera locataire jusqu'en 1880.
De 1881 à 1894, le vicomte Anatole
de Bonneval, petit fils de Philippe Armand de Bonneval-Doullé,
marie de Bourges de 1824 à 1828, habite cette demeure.
En 1894, Madame de Bonneval, son épouse,
loue la majeure partie de l'immeuble à la Ville de Bourges
qui la met à disposition du 8e corps d'armée.
Des officiers célèbres
se succèdent au commandement du 8e corps d'armée
et résident au 3 rue Jacques Cur. Parmi eux, le
Général Ferdinand Foch.
le futur généralissime de la Grande Guerre en 1913.
Une plaque commémorative du passage
de Foch est mise en place en 1951 pour le centenaire de sa naissance.
Le quartier général du
8e corps d'armée reste à cet emplacement jusqu'en
1925. L'année suivante, le Crédit Lyonnais rachète
cet hôtel particulier afin de s'agrandir. Il le possède
jusqu'en 1992.
Depuis, l'Hôtel du 3 rue Jacques
Cur a été vendu à des particulier
et réhabilité par la société de M.
Jaldi en appartements.
Construction ?
On ne connaît pas le nom de l'architecte
et du constructeur de l'Hôtel Baucheron, les spécialistes
pensent que l'entrepreneur Pierre Dardeau a pu participer comme
Maître-maçon à la construction.
l'architecture:
Construit en 1756, l'Hôtel Baucheron
est composé d'un grand corps de logis à trois niveaux
situé à gauche de la cour d'honneur. Du côté
droit, se trouve l'aile de commun. Le fond de la cour, quant
à lui, est occupé par un petit jardin.
A noter que le traditionnel " U
" avec corps de logis en fond de cour a été
abandonné. Cela peut s'expliquer par le fait qu'un bâtiment
préexistant a peut-être été, au moins
en partie, repris pour construire le corps de logis du XVIIIe
siècle.
Le corps du logis est monumental avec
ses deux niveaux surmontés d'un étage et ses cinq
travées de baies de part et d'autre de la porte d'entrée.
La façade de l'Hôtel rappelle
celle d'un château du XVIIIe siècle.
Le corps de logis est simple en profondeur
et ne comporte qu'une seule rangée de pièces éclairées
sur la cour.
Selon Jacques Lelièvre, cet hôtel
présente en sa façade tous les éléments
de noblesse architecurale et les caractéristiques de style
"rocaille" de l'époque Louis XV. Le Grand Logis
comporte sur 3 niveaux un certain nombre d'innovations. Le rez
de chaussée est un accueil, avec une cage d'escalier désservant
les 2 niveaux.
Au premier étage, 4 ou 6 appartements
avec un bon confort pour l'époque.Les chambres sont éclairées
par 2 croisées.
Le décor est concentré
sur la travée centrale, le décor est surmonté
d'une toiture couverte en pavillon. L'avant corps central est
réalisé en pierre de taille. Des pilastres l'encadrent
au premier étage.
Le linteau de la porte d'entrée
est surmonté d'un cartouche de style rocaille. Le dernier
niveau est percé d'une ouverture en il de buf.
Là, sont sculptées les armes des propriétaires,
François Baucheron et Marie Becuau. Une guirlande de fleurs
orne cette ouverture.
A gauche de la porte d'entrée,
une plaque de cuivre mentionne la date de construction et le
nom de l'entrepreneur, M. Dardault.
Le grand escalier en pierre est majestueux,
les rampes en fer forgé sont décorées de
motifs végétaux, caractéristiques de l'époque
Louis XV.
Sur la porte d'entrée, le linteau
cintré est sculpté avec un coquillage.
Une plaque commémorative a été
mise en place le samedi 14 janvier 2006, par M. Serge Lepeltier,
ancien ministre et maire de Bourges.
- Hôtel
des Méloizes: 18 rue Jacques
coeur
-
- Cet Hôtel est situé à
proximité du Palais Jacques Coeur, il jouxte le théâtre
Jacques Coeur. Il a été construit par un architecte
berruyer, Jean Lejuge entre 1623 et 1628, afin d'habriter le
Bureau des Finances de la généralité de
Bourges.
- A cette époque, le Bureau des
Finaces qui avait été créé en 1578,
n'avait toujours pas de local. En 1623, le greffier, Gilbert
s'engagea à faire construire un hôtel pour ses services
. C'était à l'emplacement de 2 maisons dont l'une
à l'angle de la rue de l'équerre portait l'enseigne
"aux quatre piliers" , le long du jeu de paume qui
était alors à l'emplacement actuel de l'Hôtel
d'Angleterre.
- En 1625, les 2 maisons sont détruite
et les travaux commencent sous la conduite de Jean Lejuge. les
travaux furent difficile à cause des fondations et ils
ne seront terminés qu'en mai 1628.
- La disposition du corps de logis, entre
cour et jardin, est fréquente dans les hôtels parisiens
de cette époque classique. Mais c'était la première
fois à Bourges.
- C'est aujourd'hui un hôtel privé,
dont la façade demanderait un beau et bon ravalement.
-
- Hôtel Minard (20 rue Joyeuse)
-
- Il s'agit d'un hôtel particulier
datant de 1676, et il a eu pour archiecte, Antoine Basseville
qui fut un disciple de Jean Lejuge.
- Il a été construit pour
François Minard, qui était un conseiller du roi
Louis XIV et maître des courriers de la province du Berry.
Un poste important et rémunérateur.
- Notons que l'architecte Basseville
a aussi réalisé plusieurs éléments
du logis des soeurs de Saint Laurent, place Saint Bonnet.
- Sur le portail, il est possible de
lire des initiales, celles de François Minard et de son
épouse Antoinette Mabert. A l'intérieur, un escalier
à rampe "tournant avec jour central" qui
est le type assez courrant des escaliers de type Louis XIII.
-
-
- Hôtel
de Bengy: (9 ou 2 rue du dt Témoins)
-
- Un hôtel qui a été
construit pour la famille Doullé au XVII ième siècle,
et il serait dans la famille Bengy depuis le XVIII ième
siècle. Il est situé en face de l'Hôtel des
Méloizes.
- La date de l'Hôtel qui est situé
sur la place des 4 Piliers figure dans un cartouche et c'est
indiqué 1677. Pourtant tous les spécialistes affirment
que ce monument a été édifié dans
la première partie du siècle, les caractères
architectureaux et décoratifs en sont la preuve. Les dessins
des façades, les hauts des combles élancés
ou les épis de faîtage sont davantage de 1620 ou
1630.
- Alors pourquoi cette date tardive ?
une énigme de plus.
- On remarquera un élégant
balcon en fer forgé soutenu par un cul-de-lampe, mais
aussi les pomes d epin sur les lucarnes.
- A l'intérieur un très
bel escalier de pierre à balustres, assez proche de trois
autres demeures, L'Hôtel de Chouy, la maison Minard et
le château de Vouzay.
- Selon un article de Patrick Martinat
sur cet hôtel, "il fut construit par Guillaume Doullé,
maire de Bourges vers 1620, il eut 6 enfants dont Françoise
qui épousa le marquis de Bigny. Ce dernier le revendit
à Mme Le Normand dont la fille Marie-Madeleine épousa
en mars 1774 Philippe-Jacques de Bengy, d'où le nom de
l'Hôtel. "
- On ne sait pas ce qui était
là, avant la construction, un espace qui donnait sur la
place du grand Saint Christophe qui va ensuite s'appeler la place
des Quatre Piliers.
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- Hôtel Bécuau
: N°15 rue de l'Hôtel
Lallemant
-
- En 1667, les prisons sont transférées
dans les dépendance du palais ducal. Le lieu devient disponible
pour une nouvelle construction.
- A l'angle de la rue de l'Hôtel
Lallemant et du passage casse cou (côté place George
Sand).se trouve une grande maison qui date de 1671, sur l'emplacement
des "vieilles prisons" , et c'est là que Jeanne
d'Arc aurait logé, à la chambre des Comptes.
-
- Hôtel de la Maîtrise
: N° 3 rue Molière
-
- On remarque une belle façade
de style Louis XVI sur ce lieu qui comportait la présence
de la Maitrise et dont l'immeuble donnait sur le rempart gallo
romain.
- Un beau balcon en fer forgé.
- Cet ensemble comprend des caves et
galeries souterrains dont une petite salle ronde avec de magnifiques
et énigmatiques sculptures.
-
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- Hôtel
Témoin : 8 place des 4 piliers.
-
- Il est situé lui aussi place
des 4 Piliers au numéro 8. Il a été construit
pour le compte de Pierre Guyard.
- C'est encore un hôtel du XVIII
e siècle, datant de 1744 à 1747 dont l'avant corps
est arrondi et donne directement sur la rue. Il date du règne
de Louis XV et le portail d'entrée est surmonté
d'un cartouche de style rococo.
- Le décors intérieur est
du style Directoire, un mélange de style Louis XVI et
retour d'Egypte, il date du XIX ième siècle, et
c'est la famille Pommereau propriétaire de l'Hôtel
qui a refait ainsi la décoration intérieure. Le
rez de chaussée et le premier étage ont gardé
un style sensiblement proche du XVIII ième siècle.
Au dessus de la porte, un cartouche rocaille, légèrement
convexe.
- La cour intérieure bénéficie
d'une acoustique tout à fait exceptionnelle, quelques
concerts "historiques ont été donnés
vers 1998".
- Le dernier propriétaire a été
le docteur Témoin qui a a fait don à la ville de
Bourges en 1964, pour une faire une bibliothèque.
- cet hôtel renferme le fond "Berry"
de la bibliothèque municipale.
-
- Hôtel
de Chouy: 4 avenue du 95 ième
de Ligne
-
- Il a été construit pour
un chanoine, Charles de Chouy dans les années 1660, sans
doute en 1666. Il était chanoine de Notre-Dame de Salles.
- Il a une forme assez classique avec
un plan en forme de "U" comprenant un corps de logis
en fond de cour. Le portail d'entrée, de style dorique,
est encadré par deux pavillons.
- Par son plan, il est assez proche de
l'Hôtel de Bengy, et l'on remarque un escalier "rampe
sur rampe, avec un mur d'échiffre ajouré".
- Cet Hôtel de Chouys serait dû
à l'architecte Antoine Basseville
- De 1675 à 1720, cet hôtel
particulier a logé les intendants de la généralité
du Berry, comme Mathias Poncet de la Rivière en 1674 puis
d'un autre intendant, très célèbre et parent
de Colbert : Dey de Séraucourt en 1683.
- C'est en 1745 que cet Hôtel passe
dans la famille de Bigny, laquelle fait aménager le jardin
et construire des écuries.
- C'est en 1937, donc à une période
récente, que l'Hôtel de Chouy est donné (un
don) à l'association diocésaine afin qu'il puisse
servir de résidence à l'archevêque de Bourges.
- Il est donc toujours occupé
par monseigneur l'archevêque de Bourges, et la façade
a été réhabilité vers 2007.
- Il est classé monument Historique
depuis 1933.
-
- Hôtel
de Blosset :
- Il est situé rue Edouard Branly
et il date du XVIII e siècle. C'est un bel exemple d'hôtel
construit à Bourges sous le règne de Louis XV.
Il témoigne aussi nous dit une plaquette du Patrimoine
de l'engouement de cette époque pour les décors
d'inspiration exotique, "comme les dragons, chimères
et autres campanile orientalisant".
-
- Hôtel de la Guère
: 22 rue Branly
-
- Un portail Louis XVI
-
- Hôtel Grenouillet
: 31 rue Branly
-
- Un portail Louis XVI
-
- Hôtel Macé
de la Vèvre (24 rue E. Branly).
-
- Cet hôtel est situé
au N° 24 de la rue Edouard Branly, son architecte n'est autre
que le grand Jean Lejuge et il fut construit en 1635.
- Il date donc du XVII ième siècle,
et fut construit pour Nicolas Macé, qui était alors
le sieur de La Vèvre, et cet homme était une forte
personnalité de la ville, puisqu''il était alors
conseiller au présidial de Bourges.
- Lejuge construit en fond de cour, un
bâtiment avec une alternance de frontons, les uns de forme
triangulaire, les autres cintrés au-dessus des fenètres.C'est
assez proche de l'architecture du même Lejuge pour l'Hôtel
des Echevins.L'armoirie qui ornait le fronton a été
enlevée, et les écus des propriétaires,
Nicolas Macé et Marie Petit ont été rmis
sur le porche d'entrée.
- Un petit pavillon sur la gauche, forme
saillie, il contenait autrefois les cabinets et gardes robes.
Entre les fenêtres, sur un espace assez étroit figurent
des tableaux de forme oblonde.
- Deux écus figurent sous le porche.
Celui de la famille Macé, et celui de la famille Petit.
- L'écu de la famille Petit est
de "sable à bande chargée de deux croissants
d'argent l'un dans l'autre".
- Celui de la famille Macé quant
à lui "est d'azur à deux lions d'or, armés
et lampassés de gueules, tenant à trois masses
d'armes d'argent en pairle, accompagné d'un croissant
de même en pointe, le tout timbré et supporté
par un mufle de lion".
-
- Hôtel de Veauce
: 26 rue Branly
-
- La décoration du pavillon central
est au goût d el'époque, avec l'Orient et l'Extrème
Orient, ce qui était assez courrant au temps de Louis
XV. On remarque des dragons sculptés, un clocheton surmonté
d'un chapeau chinois et d'un croissant.
- Le portail est en losange à
pointes de diamant et à fronton cintré qui est
fait dan sle style des portails de Salomon de Brosse.
-
- Hôtel Bastard :
6 rue Porte Jaune
-
- Cet Hôtel a été
construit après le grand incendie de 1487, pour le dénommé
Robinet Bastard. Il conserve plusieurs éléments
correspondant à la fin du XV ième siècle.
- Au siècle suivant, il passe
entre les mains d ela famille de Sauzy, prévôt de
Bourges ( 1524 à 1533) et qui fut maire d ela ville à
plusieurs reprises.
- Plus tard en 1706, la famille de Gévry
acquiert l'Hôtel et y réalise de nombreux travaux,
en particulier dan sla cour intérieure.
- Enfin en 1841, l'avocat Louis Michel,
le célèbre ami de George Sand, Michel de Bourges
achète l'Hôtel et en fait sa demeure principale.
- Il est classé monument historique
depuis 1959.
- L'escalier à vis situé
dans les deux tourelles permet d'aller dans le corps du logis.
-
-
- Hôtel
Filz de Fame
- Cet hôtel est peu connu, il est
situé sur la place Saint Bonnet, très exactement
au N° 5 de la rue Voltaire.
- Ce logis fut construit par Pierre Filz
de Fame, qui fut d'abord échevin de Bourges, puis maitre
des monnaies sous le règne de Charles VIII.
- On trouve une maison très élégante,
datant du début du XVI e siècle, avec un escalier
à vis et des fenètre à meneaux. Une petite
tourelle polygonale est intéressante. Selon un dispositif
qui se rencontre parfois dans des maisons identiques, de cette
époque, deux petites pièces dites "trésor
garde robe" sont greffées sur les pièces principales.
A noter l'absence d'une lucarne qui a été "récupérée"
par un antiquaire parisien.
- Dans cet ensemble, constitué
de 3 maisons qui se sont faites au fil des ans, la société
Berry Sologne a réhabilité l'ensemble pour réaliser
des logements HLM.
- Hôtel Gassot de
la Vienne : rue Jacques Coeur
-
- Cet hôtel a été
remplacé à la fin du XIX ième siècle,
par un bâtiment administratif qui abrite depuis cette date
l'inspection académique. C'est un pastiche du palais de
l'argentier.
- De cet Hôtel Gassot de la Vienne,
il ne subsite plus rien, si ce n'est le portail monumental qui
a été reconstruit, pierre par pierre, place Rabelais
à l'entrée du couvent Saint Sulpice.
- Hôtel Pannette (avec les éléments de Christophe
Gratias)
-
- Cet hôtel particulier est construit
au début du XV ième siècle pour le trésorier
de la Sainte Chapelle qui se nommait Arnoul Belin, et cet hôtel
est à deux pas de ce bel édifice religieux.
- De cette époque du XV ième
sicèle il ne subsiste que le beau portail qui donne sur
la rue, avec des portes charretière et piétonne.
- Cette Sainte Chapelle sera détuite
en 1757, après avoir été très endommagée
par un oragan, et elle était en conflit avec le châpitre
de la Cathédrale.
- Le nom de l'Hôtel vient d'un
monsieur Panette, géomètre très connu à
Bourges car c'est lui qui fera le Premier cadastre de la ville
qui existe encore et que l'on appelle "le plan de Panette",
c'était sous le premier Empire de Napoléon premier.
- A noter que c'est dans cet Hôtel
que de 1839 à 1846 logera à Bourges l'infant Don
Carlos, prétendant au trône d'Espagne.
-
- L'Hôtel Manceron, place Jacques Coeur
-
- Cet hôtel est situé à
l'angle de la place Jacques Coeur et de la rue Jacques Coeur,
il est en face du palais de l'argentier et du salon du premier
étage, il est possible de prendre de superbe photographies
des personnages de la façade.
- Il semble, selon les archives que cet
hôtel particulier ait été construit par un
dénommé Chabot au début du XVII ième
siècle.
- Il passera entre de nombreuses mains,
dont celles de Jean Baptiste Rougnon, sieur du Bouchet, puis
vers la famille Manceron et aujourd'hui à M. Guy David.
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