Article en construction
Le Berruyer ne passe pas pour un personnage
qui aime festoyer, pourtant dans le passé ou lorsque les
circonstances s'y prêtent, il sait aussi s'amuser, mais
avec retenbue et modération.
Il y a eu les fêtes du Moyen Age
avec les fêtes de la rose.
Puis les fêtes ou foires Jacques
Coeur
Le carnaval des années 1970
SOMMAIRE DE LA FETE
A BOURGES
- la fête gauloise et gallo-romaine
- la fête au Moyen Age
- les grandes fêtes sous la Révolution
- les fêtes de l'Argentier
- les meetings aériens
- le temps des guinguettes
- le carnaval
- les parades en ville
mais aussi les feux d'artifice, l'arrivée du cinéma
la Vieille Ville en Fête ou le premier Printemps de Bourges.
Le Berruyer ne passe pas pour un personnage
qui aime festoyer, pourtant dans le passé ou lorsque les
circonstances s'y prêtent, il sait aussi s'amuser, mais
avec retenue et modération.
Il y a eu les fêtes du Moyen Age avec les fêtes de
la rose.
Les fêtes gauloises
Ce ne sont pas des fêtes comme
du théâtre et les spectacles de l'époque
celte, qui existait, l'homme a toujours eu besoin de fêtes,
c'était surtout des fêtes qui se déroulaient
au Solstice d'été, avec des luttes, des courses
de chars et des danses.
Il y avait pour E. Jongleux, des jeux sportifs, sans doute comme
en Grèce, et
des concours de poésie par
les bardes, mais ces manifestations s'adressaient à un
public plus intellectuel et plus cultivés.
(le théâtre comme nous l'entendons semble commencer
vers 1500).
La fête sous les
gallo-romains
On ne connaît pas grand chose
de ces fêtes, mais d'une manière indirecte, on sait
que les arènes de Bourges organisaient des combats de
gladiateurs, comme le montre une stèle qui est au musée
du Berry.
La connaissance du Bourges gallo-romain est assez récente,
et les recherches datent de peu de temps. C'est au milieu du
XIXe siècle que des historiens et curieux locaux se sont
intéressés à cette époque. Aujourd'hui
encore, il reste des pans entiers de la ville ancienne qui sont
totalement inconnus. Dans ce domaine, un seul grand monument
de la ville est parfaitement situé, et sa qualité
est réputée depuis 2000 ans, ce sont les arènes
de Bourges.
Ces arènes sont situées sous l'actuelle place de
la Nation.
Lorsque l'on examine un plan ou une carte de Bourges représentant
la cité dans les premiers siècles de notre ère,
on observe que les arènes figurent largement au dehors
de l'enceinte gallo-romaine. Par contre, les dernières
études archéologiques dans ce secteur prouvent
qu'elles furent édifiées dans un important quartier
: les fouilles ont montré la valeur de l'habitat de plusieurs
lieux proches des arènes. Lors de la construction d'immeubles
comme les terrasses d'Auron ou encore des travaux réalisés
sous le CES Littré, de nombreux témoignages de
l'époque ont été mis à jour. C'est
un quartier complet et urbanisé qui apparaît, bien
avant la construction de la muraille gallo-romaine.
Les dimensions des arènes ne sont pas connues, on sait
que la forme devait être circulaire ou ovale compte tenu
de la topographie des lieux. Certains affirment que le diamètre
moyen devait être d'une centaine de mètres. Les
arènes de Lutèce étaient ovales avec pour
cotes des valeurs de 100 mètres par 130 mètres.
La construction daterait de l'époque
de Trajan et elle "accueillait" des gladiateurs puisque
des stèles ont été retrouvées et
sont exposées au musée du Berry, c'est ainsi que
l'on indique que :
" Lucius Tarquinus Primus fut un mirmillon qui a remporté
trois victoires.... et qui fut tué ".
Les arènes vont servir de "salle de jeux" pendant
plusieurs centaines d'années
Edmond Jongleux a écrit que dans certaines caves de la
rue des Arènes, on a retrouvé des cages où
étaient enfermés des animaux féroces destinés
aux jeux de l'amphithéâtre
La Fête au Moyen
Age
1375 : C'est la création à
Bourges de la Foire de Noël, appelée aussi la foire
aux innocents qui se tient chaque année pendant 15 jours
dans la grande salle du Palais Royal, à proximité
de la rue du Vieux Poirier.
La fête de la Pucelle vers 1440
Elle aurait été instituée
par Charcles VII vers le milieu du XV ° siècle et
disparaître dans la tourmente révolutionnaire de
1793.
Cette fête était une grande
cérémonie comprenant tous les chapitres de la Ville,
c'est à dire celui de la cathédrale, avec les 5
grandes églises de l'époque, c'est à dire
:
- Saint Ursin
- Notre Dame de Salles
- Montermoyen
- Saint Pierre le Puellier
et enfin Saint Ambroix.
Plusieurs jours avant la date prévue,
on exhortait la population pour venir à cette procession
et compte tenu de la popularité de Jeanne d'Arc, la foule
était au rendez-vous.
Dès huit heures du matin, le
Maire et les échevins se rendaient dans le chur
de la cathédrale, tous les officiers municipaux étaient
présents car ils étaient
rémunérés.
En 1666, on introduisit dans ce rituel
les fifres et les tambours.
Le parcourt comprenait aussi l'église des Carmes avec
une grande messe.
La bénédiction se passait à la cathédrale.
Comme rien n'est simple, il y avait
deux procession, celle métropolitaine et l'autre du chapitre
de la Sainte Chapelle.
Selon les années, elles pouvaient se faire le même
jour et suivant des circuits différents ! Sui l'une arrivait
aux Carmes, l'autre arrivait aux annonciades.
Cette fête n'existe plus à Bourges, mais à
Orléans, le côté patriotique ayant pris le
pas sur le caractère religieux.
1446, intronisation de Jean Coeur comme
88 e archevêque de Bourges.
1495 premier marché aux fleurs
place St Pierre le Puellier qui est place G Sand actuelle
Ça va durer jusqu'au xVIII e siecle.
1506, le 2 avril entrée solennelle
du roi Louis XII par la porte St Sulpice. Il venait de Mehun,
les festivités vont durer 15 jours.
A cette occasion, un mystère fut joué, les étoffes
des costumes sont fournies par Durand Salvi, le premier propriétaire
de l'hôtel Cujas.
1515 jubilé de François
Premier, 200 000 personnes, grand défilé.
1536 du mystère des Saints-Actes
des Apôtres
le 30 avril se déroule dans la
" fosse des arènes de Bourges " du Mystère
des Actes des Apôtres, qui fut composé par Arnoul
et Gimon Greban, qui étaient docteurs en théologie
et religieux au couvent de Saint Ambroix
Elle fut jouée pendant un siècle nous dit Richet
!
Après les gladiateurs, ce sont les artistes et poètes
qui prennent la relève. Charles Cabillaud parle "du
gigantesque amphithéâtre que furent les arènes
de Bourges". Il ajoute, selon les renseignements obtenus
que :
"les caves des maisons avoisinant leur ancien emplacement
recèleraient encore des caveaux où l'on enfermait
les gens et les bêtes destinées aux spectacles souvent
inhumains qui y étaient donnés".
A la fin du XV ième siècle, le 30 mai 1487, deux
mois avant le grand incendie, on sait par la recherche d'une
estrade par le chapitre de Saint Pierre le Puellier qu'il y a
eu des "jeux" en cet emplacement.
Comme le rappelle P. Goldman, une représentation importante
se déroula en 1515, sans doute lors de la venue à
Bourges de ... François 1 er !
Ainsi, ce lieu va servir à jouer des Mystères,
mais ce qui pourrait nous surprendre, c'est le nombre de places
et de spectateurs, puisque Chaumeau nous dit qu'il a assisté
à une représentation de "La Passion",
et qu'il n'était pas seul, il y avait 25 000 à
30 000 spectateurs.
6 fois plus grand que le Palais des Sports de Bourges de 2015.
Le sieur de Quantilly fit la description de la représentation
" du mystère des Saints-Actes des Apôtres "
en 1536, ce fut le dernier des grands spectacles donnés
dans ces arènes. Il s'agissait d'une oeuvre en vers des
frères Gréban qui comportait plus de soixante milles
lignes, et elle fut joué par 500 personnages. Le spectacle
dura deux mois, du 30 avril au 14 juin, un "livre"
étant joué chaque dimanche, et l'on affirme qu'il
y avait plusieurs milliers de spectateurs, c'était le
Printemps de Bourges de l'époque.
1559 : les psaumes des Prés Fichaux
En avril se déroulent tous les
soirs les réformés se retrouvaient aux Prés
Fichaux pour chanter des psaumes de David, qui avaient été
traduits par Clément Marot et Théodore de Bèze.
1545 , joueur d'histoires et bouffons
18 juillet
Les entrées des
archevêques de Bourges
L'intronisation des archevêques
de Bourges se passait avec un imposant cérémonial.
La veille de son entrée dans la ville, le prélat
restait à l'Abbaye Saint Sulpice qui était en dehors
des murs de la Ville.
Il y célébrait une messe puis faisait le serment
de respecter la dignité de l'Eglise de Bourges, puis il
prenait place dans une chaise dorée, fournie par l'Abbaye
et portée par 8 barons du Berry.
Il faisait alors son entrée en ville, le cortège
se dirigeait vers le cloître de la Cathédrale.
Il arrivait à la porte Jaune ou Porte dorée qui
était fermée, le prélat renouvelait son
serment et le chapitre ouvrait la porte.
Sa chape était remise à la foule qui se la partageait.
Il arrivait ensuite à la cathédrale toujours porté
par les barons et les portails de la cathédrale étaient
aussi fermés, d'où le troisième serment
et les portes s'ouvraient.
Les chanoines recevaient alors le nouvel archevêque alors
qu'un Te Deum était entamé et que le nouvel archevêque
prononçait une nouvel et dernier serment
.
Les fêtes de la Renaissance
1556 le Lendit d'été
C'était une fête qui se
déroulait chaque année pendant la Foire d'Eté.
Ce jour-là, les Escholiers, qui étaient environ
2000 se rendaient en cortège pour faire leurs achats de
parchemins, de papiers, de livres et ce même jour, ils
payaient les honoraires de leurs professeurs.
1576, on tire un feu artificiel sur
le rempart de Gardefort qui est aux Près Fichaux,
pour le duc d'Anjou, qui passait à Bourges.
1612 le 27 juin, un vin d'honneur est
offert par la ville a Mgr de la Châtre maréchal
de France lors de son passage à Bourges.
On l'appelait le vin de ville.1619 le cabaret Royal 1622 canonisation
de Sainte Thérèse d'Avila. Procession.
1629 te Deum à la cathédrale
et 1660 et 1678
1619 :
les 18 et 19 juillet se déroule dans l'allée des
Soupirs, aux Prés Fichaux un grand tournois de tir au
Pavois.
Ce sont tous les arquebouziers, c'est à dire des arcquebusiers
de la milice du gouvernement de Berry qui vont s'affronter.
L'enjeu était de taille, c'était une médaille
qui était suspendue à une chaîne et elle
était en or.
Il y avait tout de même 680 arquebouziers qui venaient
d'une douzaine de villes qui participèrent à ce
tournois.
Le XVII ième siècle
1651 Le Grand Condé
(Portier)
1671
Dans les chroniques de l'époque, figure le 15 novembre,
de grandioses fêtes pour la canonisation de Saint François
de Borgia, qui succédait à Saint Ignace comme préposé
général de la compagnie de Jésus.
Une fête grandiose nous dit-on faite par les Jésuites.
1693
Après le feu dans la Sainte Chapelle,
le " & juillet 1693, plusieurs salles du palais furent
atteintes et la " célèbre Foire du Palais
" fut divisée en deux
Ce sera dans la salle du jeu de paume sous le nom de " grand
palais " puis dans l'ancienne église des Carmes,
cette foire commençait le 24 décembre et elle durait
3 semaines.
Juste avant la Révolution, une
autre Foire existait, elle était à la fois célèbre
et curieuse, c'était le mercredi des Cendres, et elle
se déroulait dans le cloître Saint-Etienne ;
Le chapitre de la Cathédrale vendait dans ce lieu des
comestibles qui étaient permis de manger durant la période
du carême.
1695 : la fête des Anes
Pour la première fois, au cours
de la nuit de Noël, fut célébrée dans
l'Eglise Notre Dame de Salle (vers la mairie actuelle), une coutume
qui apparaissait à la fois inconvenante et assez bizarre,
" la fête des ânes " que la Pragmatique
Sanction avait condamnée dès 1438.
C'était une fête dans laquelle des ecclésiastiques
représentaient des prophètes qui avaient prédits
la naissance du Christ : Balaam, monté sur une ânesse,
entrait dans le cheour de la cathédrale entouré
de paille, on lui faisait faire trois fois le tour pendant que
les spectateurs chantaient une certaine prose
.
Fete des anes : une jeune fille, montée
sur un âne et tenant un enfant dans ses bras, pour représenter
la fuite en Égypte, se rendait de la cathédrale
à l'église Saint-Étienne. La jeune fille
portait une chape d'or. L'âne était magnifiquement
caparaçonné. Le clergé les introduisait
en pompe dans le sanctuaire, et, pendant l'office, les chants
se terminaient toujours par ce cri trois fois répété
: Hi !han !.
Après l'épître,
on chantait la prose de l'âne, dont le refrain était
:
Hez, sire Ane, car chantez
Belle bouche rechignez,
Vous aurez du foin assez
Et de l'avoine à plantez (en abondance).
1746 : un rituel de Bourges
pour les processions
C'est l'archevêque de la Rochefoucauld
qui édite un volume appelé le " Rituel de
Bourges ", dans lequel se trouve une partie consacrée
aux processions.
La procession se fera le dimanche dans l'Octave de l'Ascension
pour rendre grâce à Dieu de ce que les Anglais
furent mis en fuite par la Pucelle d'Orléans.
La procession ira donc de la cathédrale vers l'Eglise
des Carmes (place Cujas actuelle).
Cette cérémonie ainsi mise en ordre datait de Charles
VII, et elle fut célébrée à Bourges
de 1429 jusqu'en 1793, c'est à dire pendant 365 ans !!!
1760 : 60 confréries pour la
fête dieu, grand défilé.
Les entrées des
rois
En 1505, c'est l'entrée solennelle
de Louis XII et place Gordaine, une représentation d'un
mystère est organisée..
Toutes les étoffes destinées à costumer
les personnages sont fournies par Durand Salvi, qui était
le premier propriétaire de l'Hôtel acquis par Cujas
et devenu le Musée du Berry.
Date ? entrée solennelle de Louis
XIV ?
- les grandes fêtes
sous la Révolution
14 juillet 1789 à Bourges
Après la prise de la Bastille
tout se passe en réalité le lundi 20 juillet 1789,
Et c'est la première manifestation
à Bourges en début d'après midi. Et ce sont
les jeunes bourgeois de la ville qui vont fêter la remise
de la cocarde tricolore au Roi, par le maire de Paris, M. Bailly.
Le maire de Bourges est alors Clément de Beauvoir.
Mais curieusement, il n'est pas question dans les journaux de
l'époque de la prise de la Bastille. Et c'est la remise
d'une cocarde tricolore à l'Intendant de la ville, avec
des cris de "Vive le Roi", et "Vive la Nation".et
ce fut une sorte de défilé dans les rues de la
cité et le journaliste des "Annonces", chiffre
le nombre de manifestants à 3000, ce qui est considérable.
Devant l'Hôtel de Ville, la manifestation se disperse dans
le plus grand calme.
Seul point noir, en fin de soirée, la rumeur enfle : "des
brigands et autres malfaiteurs se seraient introduits dans la
ville et en plus, du grain quitterait la ville la nuit..."
C'est le premier indice d'une certaine peur.
Mardi 21 juillet
Comme l'écrit Romain Gayon, la manifestation est contagieuse,
car tout le monde arbore la cocarde, les ecclésiastiques,
les nobles et même les religieuses....
Et ce fut une fête patriotique avec les épouses
des notables qui vont offrir à madame l'Intendant une
cocarde tricolore, elles étaient au moins 500 femmes !
Et toujours les mêmes cris, "Vive le Roi ! et vive
la Nation".
Ma municipalité n'est pas en reste, puisque sur la place
Séraucourt, un feu de joie est offert à la population.
On voit que Bourges reste calme et fidèle au Roi.
La fête de la Fédération
le 14 juillet 1790
Cette fête doit réconcilier
le peuple et la monarchie, avec la rencontre de La Fayette, Louis
XVI et les sans-culotte. C'est pour beaucoup la fin de la Révolution.
Tout se prépare le 7 juillet 1790, avec une messe à
la Cathédrale, puis un grand cortège, et tous s'en
iront vers la Place Séraucourt, avec le serment :
" de rester fidèle à la Nation, à la
Loi et au Roi ".
En soirée, des illuminations.
Le maire et les échevins signalent
qu'il n'y a plus d'argent dans les caisses,, et les dépenses
seront limitées à 600 livres.
Parmi les initiateurs et organisations, citons, Cristo, Bonneau,
et l'architecte Clouet.
Tout se passe bien
mais le maire
Vivier est absent, il est malade et remplacé par Haslay
qui fait office de président.
6 colonnes sur la place, Nation, Roi, Liberté, Egalité,
Loi et Union.
24 Thermidor an 1 ( 10 août 1793)
Grande fête républicaine
qui démarre par un cortèges qui part de l'Hôpital
général (vers Taillegrain actuel) et les pauvres
et les infirmes voient alors défiler toutes les autorités
civiles , judiciaires et tout le clergé constitutionnel
au chant de ça ira et de la Carmagnole.
L'ensemble avait été organisé par l'évêque
constitutionnel Torné, les psaumes avaient changé
de style !
Torné était d'ailleurs habillé en civil.
15 frimaire an VII (25 décembre
1798) le fête des Arts
A l'Ecole Centrale du Cher créée
par Lakanal, on fait la fête ce jour de Noël une grande
fête en l'honneur des Arts, avec la présence de
toutes les autorités.
Discours, couplets, hymnes se succédèrent avec
comme exemple cette " ariette de dessu " :
" Oh vous de la Patrie et l'amour et l'espoir
Vous à qui tout promet un avenir prospère
Les fêtes au XIX
°siècle
1848
Une grande fête a lieu à
Bourges avec plus de 10 000 citoyens, de tous ordre sur la place
Séraucourt, où a été planté
une " arbre de la liberté ".
1852 : Le prince président, futur
Napoléon III
C'est la grande fête du siècle.
C'est en fin d'après midi, à 18 H 15 que le train
présidentiel arrive en gare de Bourges, le mardi 14 septembre
1852.
Aussitôt une salve de 101 coups de canons retentit.
Le Prince Président descendit du train, il est accueilli
par le préfet Monsieur Pastoureau et le maire de Bourges,
Pierre Planchat. Il salue les autorités présentes
..
et pour aller de la gare à la cathédrale, première
étape de la visite
. Il monta à cheval.
Une fois le Président de la République sur son
cheval, le préfet en fit de même, tout comme le
maire de Bourges et l'entourage du Prince. Ainsi, tout le cortège
remonta l'avenue de la gare puis la rue Moyenne au milieu d'une
foule imposante et une haie de soldats formés par les
Gardes nationales du département
Le Prince portait un costume d'officier général
et le grand cordon de la Légion d'Honneur en sautoir.
Lorsque le cortège s'ébranla, les cloches de la
cathédrale sonnèrent à toutes volées.
Une foule énorme était venue, les rues étaient
pavoisées de fleurs et de banderoles, certaines draperies,
représentant des aigles n'étaient pas innocentes.
Sur quelques unes, des Berruyers facétieux ou visionnaires
avaient écrit : Vive Napoléon suivi de trois points
d'exclamations, ce qui pouvait vouloir dire aussi, Vive Napoléon
III.
Comme toujours, la première étape comportait une
visite de la cathédrale, où le Prince-Président
fut reçu par le Cardinal Du Pont, entouré de 150
prêtres, lesquels proposèrent à l'illustre
visiteur, un Te Deum.
Le Prince Président fut logé dans le palais de
l'Archevêque, dans les appartements desquels se trouvaient,
nous disent les chroniqueurs, "une trentaine de jeunes filles
avec des fleurs".....je n'en sais pas plus.
Je rappelle que le Prince n'a épousé Eugénie
que l'année suivante.
La cour du palais a été transformée en un
parterre d'orangers.
C'est dans ces instants que la foule, tout en admirant les feux
de Bengale qui embrasaient la cathédrale, lança
pour la première fois, les cris de "Vive l'Empereur".
La soirée se poursuivit par un grand dîner dans
la salle à manger du palais des archevêques, ornée
avec beaucoup de luxe, comprenant une table placée au
centre avec 46 couverts. Cardinal, préfet, maire, général,
députés, recteur entourent le Prince Président.
Le dîner terminé, les 46 convives s'en vont à
pied à l'hôtel de la préfecture, dans des
rues illuminées et pavoisées, avec des étoiles
lumineuses le long du parcours. La place de l'Arsenal est réellement
éblouissante, avec des portiques et des colonnes étincelantes.
Depuis 9 heures du soir, la foule des invités se presse,
il y a eu 1000 invitations d'envoyées, ce qui fait 1800
invités possibles et les architectes déclarèrent
que les appartements de l'hôtel de la Préfecture
disposés pour le bal ne pouvaient recevoir plus de 800
à 900 personnes
..sans commentaire.
Les toilettes des dames étaient somptueuses.
C'était le début des robes à crinoline.
Dans cette tenue les femmes ont une allure particulièrement
imposante.
Ce terme de crinoline désignait un tissu en crin, mais
cela deviendra un jupon baleiné qui donne beaucoup d'ampleurs
aux jupes. C'est le symbole nouveau avec un corset très
échancré en haut, pour une société
éprise de faste et d'abondance.
Et avec de telles robes, les messieurs doivent garder leurs distances
A dix heures du soir, le Prince Président arrive avec
le cortège officiel, à cet instant la musique retentit,
l'orchestre est dirigé tout simplement par le grand Johann
Strauss.
Le Prince s'assoit quelques instants, discute avec la duchesse
de Mortemart, et enfin, il ouvre le bal.
Il propose la première danse, un quadrille, à madame
Pastoureau, l'épouse du préfet, et en vis à
vis se trouve le Préfet, qui a invité la femme
du maire de Bourges, madame Planchat.
Chacun va danser sur les quadrilles, polkas, mazurkas, redowas,
valses bien sûr, mais encore schottish et autres sturm-galops.
Merci monsieur Strauss.
Ensuite, le Prince se promène dans les salons, puis il
se place dans une tribune pour admirer le feu d'artifice tiré
de Séraucourt pour ensuite rentrer se coucher au palais
des archevêques.
La danse quant à elle se poursuit jusque vers 3 heures
du matin, et la fête ne se termine place Séraucourt
qu'à potron minet.
.
Le lendemain, après avoir reçu l'ensemble des personnalités
du département, puis passé les troupes en revue,
il retourna visiter la cathédrale. La foule est toujours
aussi dense, elle évaluée "par les services
de police" à 100 000 personnes, je n'ai pas le chiffre
des organisateurs
.. ils applaudissent à tout rompre
et lancent, cette fois, sans aucune retenue, les cris de "Vive
l'Empereur".
Ce 15 septembre, à 13 heures, tout en reprenant le train
pour continuer son périple en Berry par Nérondes
et La Guerche, le Prince-Président devait songer à
ces ovations des Berrichons, certains historiens pensent qu'il
en a tenu compte puisque le 2 décembre suivant, il prit
le nom de Napoléon III, empereur des français,
comme son tonton !
C'était la visite à Bourges du Prince Président
en septembre 1852.
Le 2 décembre 1852, quelques semaines après son
déplacement en Berry, le Prince Président proclame
le second Empire
Une autre visite de Napoléon
III se déroulera 10 ans plus tard.
Les Foires Jacques Coeur
C'est en 1882 le 11 février que
le Conseil municipal décide la création des Foires
Jacques Cur, qui sont de la réjouissance et non
commerciales.
Il fallait renouveler les Foires du palais et ce seront les
Foires Jacques Cur qui se déroulait du 24 juin
au 14 juillet.
Elles devaient se tenir vers le boulevard d'Yèvre -(Gambetta)
mais elles s'installeront sur le cours Séraucourt.
fanfares et musiques militaires
La musique militaire:
La musique militaire est omniprésente à Bourges,
et que ce soit l'artillerie, les sapeurs pompiers ou encore l'infanterie,
chaque structure militaire ou para militaire avait sa musique.
Ils jouaient dans les lieux les plus divers de la cité,
comme la rue Moyenne où se situait le Cercle militaire
qui valu quelques soucis à Henri Laudier, futur maire
de la Ville, mais aussi dans le jardin de monseigneur l'Archevêque.
Le Kiosque
C'est dans ce contexte que la municipalité va chercher
à édifier un kiosque, d'autres villes en ayant
depuis plusieurs décennies.
Pendant plus de 20 ans, les projets d'un kiosque à Bourges
vont se multiplier, dès 1875, Bourbon qui était
l'architecte municipal va élaborer un projet, mais ses
plans resteront dans les cartons. On passera d'un kiosque traditionnel
à un ensemble en béton.... Finalement, c'est avec
le maire Henri Ducrot, qui accepte le projet du nouvel architecte
municipal, monsieur Petitjean, nous étions en 1908.
Le projet était à base de colonnes métalliques
en fonte, comme cela se faisait à l'époque, sur
un soubassement bétonné, car le sol était
en partie rapporté au centre de ce jardin.
C'est au printemps 1908 que le kiosque sera édifié
et une grande fête aura lieu le 8 septembre 1908, elle
réunira nous dit M. Roth, plus de 600 musiciens venant
de la France entière.
La musique jouée est très populaire et de grande
qualité, avec Rossini, Verdi ou Saint Saëns, et le
clou fut toujours, nous étions à quelques années
de la guerre de 1914, la Marseillaise....
Le kiosque depuis 50 ans ne sert plus à la musique militaire,
mais c'est la guinguette, dite la Guinguette à Jeanine"
qui propose chaque dimanche après midi un grand bal, où
se pressent des centaines de personnes, le rendez-vous sympathique
des papy et des mamy de Bourges.
Les Fêtes du XX ième
siècle
- les Fêtes de l'Argentier
Ce sont les fêtes les plus célèbres
de Bourges car elles ont fait l'objet de cartes postales largement
diffusées.
On trouve celles de 1910
La fête dite de l'Argentier sera donc longuement préparée
pour la date du 12 juin 1910. Il est prévu de faire participer
des milliers de berrichons costumés comme au XVe siècle.
La présence d'un descendant de l'enfant le plus célèbre
de Bourges fut acquise : Henri Jacques Coeur de l'Etang a promis
sa participation. La ville sera décorée, avec des
arcs de triomphe, des écussons aux portes et aux fenêtres
et de nombreux calicots portant les formules et autres devises
de Jacques Coeur. La veille, à 21 heures, c'est la retraite
aux flambeaux, et la soirée se termine par des feux de
joie. Mais le lendemain, "ça ne va pas fort".
Ce cortège de milliers de femmes et d'hommes costumés
devait s'ébranler pour conjurer en quelque sorte les inondations....
mais il pleut "à pleins sciaux". La foule est
présente, les organisateurs scrutent le ciel, le programme
prend du retard, mais le défilé n'est pas annulé.
Des trains entiers ont déversé des milliers de
visiteurs pour cette fête qui commence enfin. Un cortège
qui commence à s'ébranler, avec un char : celui
des forgerons. Puis les "gars du Berry" suivent et
à leur tête, leur fondateur : Jean Baffier, le sculpteur
régionaliste en costume d'époque, barbe au vent
...ce "terrible extrémiste" était à
son aise. Plus loin le char du Berry. La suite du défilé
est plus historique encore. On remarque la présence de
Charles VII, puis des nobles du XVe siècle, et bien entendu
Jacques Coeur est là, c'est le clou du défilé
qui passe à travers les gouttes. Tout au long du parcours,
une quête est faite ; l'argent, comme prévu, ira
aux sinistrés des inondations de janvier. Deux musiques
militaires accompagnent des participants, et le tout se termine
Place Séraucourt au fond de laquelle le château
d'eau fait jaillir mille jets alors que les choristes entament
un "Salut à Jacques Coeur". Le soir, on refusera
du monde au concert de gala ; il n'avait rien manqué à
cette fête, peut-être le soleil. Les annales écriront
le lendemain : "le cortège de Bourges évoque
de merveilleuse manière une époque intéressante
de notre histoire locale". Cette année 1910, verra
quelques semaines plus tard, une autre fête, encore plus
originale pour l'époque, ce sera une fête aérienne.
le contexte : les inondation de janvier / février 1910
constitution d'un grand cortège
Foire aux automobiles
C'est du 3 au 6 juillet 1920 que se
tient à Bourges une foire aux automobiles qui va inciter
les pouvoirs publics locaux à la transformer en une "
Foire-Exposition de la France centrale " en 1922, avec un
caractère économique.
article Foire
de Bourges
Cortège historique
de 1923
C'était le dimanche 1 er juillet
1923, alors qu'il faisait très beau, la foule est venue
sur le parcours du cortège.
Cette fois, c'est pour Henri II et François
II qui sont fêtés.
Il y aura 274 costumes avec une grande scène, le tout
devant se passer théoriquemment en 1556.
Bd d'Auron, rue d'Auron, place de la Préfecture, rue Mayet
Génétry, rue du Four, rue Porte Jaune, place de
la Cathédrale, rue Victor Hugo, rue Moyenne, rue des Hémerettes,
rue Bourbonnoux, place Gordaine
puis la fin à la
Halle.
Beaucoup de chevaux, mais aussi les
carabins, et des clairons et tambourineurs.
L'Université est représentée, avec le Bedeau,
le Recteur et le Chancelier et les Quatre Docteurs, Médecine,
Théologie, Droit civil et canon et enfin Arts libéraux.
On reconstruit beaucoup de portes monumentales.
La fête de Muses en 1908
C'est le dimanche 12 juillet 1908 que
se déroule la fête des Muses qui est organisée
au profit des Blessés du maroc.
La reine est Mlle Mathilde Mary, et
elle fut habillée par la Maison Dutar.
Sur des chars, il y a 5 muses :
- la muse du commerce, Mlle Brosse
- la muse de l'industrie avec jeanne Néron
- La reine
- La muse de la lingerie, Mlle Gabrielle Lucquet
- La muse de la mode, avec Mlle Dardon
On remarquera l'importance de leur chapeaux que l'on peut qualifier
de monumentaux.
Quant aux robes, elles descendent sous la cheville.
Les 5 muses sont reçues par le
préfet du Cher, M. Bonnerot, elles sont présentées
au président du Comité des fêtes de Bourges
qui est M. Grousset ( ?)
En plus des 5 muses, il y a 10 demoiselles d'honneur, et au sortir
de l'hôtel de la Préfecture, les muses et demoiselles
d'honneurs sont reçues par :
M Hervet le banquier, président de la chambre de commerce.
M Ducrot, maire de Bourges
M. Plaisant premier président de la cour d'appel.
Le défilé part de la Halle
au blé, il était prévu à 1 heure,
mais le défilé a une heure de retard.
C'est le circuit dans les rues de la
ville : départ de la Halle, boulevard d'Auron, rue d'Auron,
rue des Arènes, place Planchat, rue Cambournac, rue Mirebeau,
place Gordaine, rue Nationale, cours Beauvoir, avenue de la Gare,
place Planchat, rue du commerce, place Cujas, rue Moyenne, et
enfin esplanade Marceau.
Il faut noter les fanfares qui étaient
présentes :
- les trompettes d'artillerie à cheval
- les tambours, clairons de la musique du 95° de ligne.
- la musique des sapeurs pompiers de Bourges
- La musique de l'Ecole d'artillerie de Poitiers.
Il y a le char des 5 muses mais aussi
des chars comme celui des moissons, celui de la brasserie, ou
celui de la forêt.
Et puis des poèmes, avec de hymnes.
Tout se passe bien lorsque la muse orageuse
arrive
Un orage d'une exceptionnelle brutalité s'abat
sur Bourges.
Pendant plus de deux heures, ce sont des éclairs, de la
pluie et du vent
; bref la tempête !
C'est la débandade la fête est terminée avec
un déficit de 1600 francs.
Un festival de musique militaire est
alors prévu pour le 6 septembre 1908.
Les Festivals de Musique
11 juin 1911
C'est un concours festival de musique dans le cadre du 25 °
anniversaire de la Société Jacques Cur.
Le samedi 10 juin 1911 à 20 h
30, ce sont deux retraites aux flambeaux, l'une part de la place
Malus, l'autre de la place Rabelais. et se regroupent rue du
commerce pour aller à la Halle aux blés.
Il y a aussi un grand bal
Le dimanche 11 juin, 29 sociétés
de fanfares et harmonies sont présentes.
Ce sont des défilés
L'après midi, ce sont des musiques dans le jardin de l'Archevêché.
Les journées régionalistes
françaises de 1911
Les cirques à Bourges
Le cirque Bureau
1895, le cirque Bureau s'installe à
Bourges, il est place Berry.
du 25 décembre 1895 au 25 janvier
1896.
Ce cirque reviendra fréquemment à Bourges souvent
place Saint Bonnet.
1953 : 7, 8 et 9 mars, le cirque Bureau
s'installe à Bourges
il plante sa tente place Juranville et il donne plusieurs représentations
qui seron tles denrières à Bourges.
Et puis comme pour les bateaux qui partent
au loin, à Bourge sse déroule une curieuse cérémonie,
le cirque Bureau avant le départ de la tournée
en France est béni.
Tout ceci s'est déroulé
sur le terrain du Prado où le chapiteaux du cirque avait
été monté.
Le curé Raflin curé de
Saint-Doulcard donne sa bénédiction, assisté
de l'abbé Raffinat et du vicaire Jean Baudu. alors que
madame Glasner directeur du cirque lance sur le mat une bouteille
de champagne comme on le fait lors de la mise à l'eau
d'un navire.
Un réduction sera accordée
le samedi 7 et le dimanche 8 mars aux membres de l'association
départementale des Familles Nombreuses.
Les numéros commencent avec des
ours blancs du dompteur Bereof, et on voit les ours jouer comme
des nounours.
Puis la cavalerie de grande renommée nous dit le journaliste
présent. avec aussi des chevaux et des poneys.
Enfin, des chameaux et des éléphants.
Dans les numéros du cirque, chacun a noté la présence
des Antipodistes Icariens appelés les Quatre Castors,
ou les artistes du Far West, et puis Miss Elsane une intrépide
trapéziste aisnsi que Willis et Jo cyclistes aériens.
Des numéros d'illusion.
Et le clou du spectacle, c'est Mlle Gabin Rex qui plonge de 20
mètres sur une glissière exécutant un saut
de la mort
.
Il cessera ses activités après
une dernière tournée en 1953.
Le cirque Buffalo Bill
complément d'un internaute :
Votre encyclopédie étant une des plus complètes
j'aurais souhaité pouvoir vous apporter une précision
au sujet du passage à Bourges du Buffalo Bill WW show
en 1928. Il s'agit d'une mystification du cirque Bouglione qui
avait racheté un stock d'affiches.
Buffalo Bill s'est installé à Bourges le 23 août
1905 et je cherche où ? je peux vous apporter les preuves
de ses précisions si vous le désirez par respect
au travail que vous avez fourni dans cette encyclopédie
très bien documentée. Salutations d'un passionné
de Cirque
nom: Michel Domain ( Orléans).
Vers 1920
Le spectacle à Bourges peut être grandiose. C'est
ainsi que le 2 octobre 1928, le plus grand cirque du monde ouvre
ses portes au public : il s'agit du cirque Buffalo-Bill. Compte
tenu de ses trois pistes et de ses quatre mâts, il doit
s'installer sur l'Ancien Champ-de-Foire. Plus d'une cinquantaine
d'attractions sont présentées, c'est à dire
trois spectacles à la fois.et la présence "du
Capitaine Buffalo-Bill, qui invite le public à visiter
son village de toile composé de cinq établissements,
une véritable armée cosmopolite et une organisation
impeccable".
Le cirque Barnum
1902, en juillet, le cirque Barnum arrive
à la gare de la Petite Vitesse, avec un matériel
colossale et ses animaux.
Greatest Shows on Earth.
Il y a 68 wagons américains dans 4 trains de 17 wagons.
Ils arrivent de Nevers et ne seront pas débarqués
à Port Sec comme prévu mais à la gare de
marchandises. Et la foule est déjà présente.
50 ans de gloire disent les affiches du cirques Barnum and Bayley.
Ils sont conduits directement à
travers la ville jusqu'au terrain de manuvre de Séraucourt,
où sera dressé son chapiteau qualifié de
gigantesque.
La prairie Saint Sulpice prévue était d'un accès
difficile et en cas de pluie, cela aurait posé des problèmes.
Il y aura 2 représentations à
Bourges les 27 et 28 juillet 1902 à 2 heures et 8 heures.
Pas moins de 12 tentes pavillons éclairées
à l'électricité.
La vaste tente-hypodrome comprend 3
arênes, , deux scènes et un stade opympique.
Plus de 400 chevaux, et le personnel, ce sont 1160 personnes,
employés, artistes et domestique nous dit le Journal du
Cher.
Sur l'affiche, 3 troupeaux d'éléphants,
2 de chameaux, 2 girafes, des lions, tigres, ours, reptiles,
singes, oiseaux
.
Et donc 3 ménageries.
Les matinées, il y avait 7000 spectateurs et 12 000 en
soirée. comme il y a eu 2 jours, cela fera un total de
près de 35 000 spectateurs !
Les tramways ont transporté 14 000 personnes.
des phénomènes humains,
comme l'homme chien pou loa plus petite femme de la terre, ou
encore l'homme à la tête incassable sans oublier
les pygmées et les tatoués. Et l'avaleuse d'épées.
chaque numéro est une stupéfaction
!
En réalité le programme
est touffu tant il est impossible de tout voir.et il faut se
concentrer sur le spectacle que l'on regarde et pas ailleurs
ou il y a d'autres numéros en même temps.
Toutes les places sont assises.
Il y a aussi un projectile humain et
globalement une centaine de numéros sur les différentes
pistes.
Et un numéro de dressage avec
la présence de 70 chevaus !, c'est gigantesque.
les places sont à 1,5 francs,
4 ou 5 francs, et 8 francs en loge.
Des trains spéciaux sont mis
en place pour amener la population du département.
certains avaient penser inviter le Président
de la république Emile Loubet, car il aurait vu le cirque
et beaucoup de monde
Il est reparti le lundi à 10
jeures du soir,
Les cirques modernes
Plus tard, à partir des années
1960 se produiront les grands cirques modernes aux nom prestigieux,
comme Pinder, Amar, ou Bouglione.
C'est le temps du ou des cirques Jean
Richard du nom d'un grand comédien comique de l'époque.
il y aura le cirque Jean Richard mais aussi le cirque Médrao
" présenté par Jean Richard ".
Ce dernier en 1978 sera 4 jours dans le Cher, avec nous dit le
programme la " formidable cavalerie d'Alexis Gruss ",
ou les trapèzistes comme Enzo Cardona ainsi qie le cirque
de Hongrie.
Outre le cinéma, on se presse
au cirque que présente les frères Amar, il est
dans la capitale du Berry le 30 juin 1948.
- les meetings aériens
C'est en octobre 1910 que s
C'est une manifestation très importante qui est le prélude
à l'industrie aéronautique à Bourges.
Ce meeting est organisé par les personnalités de
Bourges et du département avec le Prince d'Arenbert qui
était le président de l'ACC, Automobile Club du
Centre, et était aussi déléguée de
l'Aéro club de France. On trouve parmi les organisateurs,
M Albert Hervet, M. Henri Ducrot, maire de Bourges, et aussi
M Paul Commenge, futur maire, M Georges Forest pour le syndicat
des commerçants de Bourges. Le secrétaire général
du Comité d'Organisation est M Paul Aubrun.
Chacun peut voir dans cette manifestation la réunion de
tous les "notables" de Bourges et du Cher.
Le Marquis de Vergennes est président de la commission
sportive et le docteur Besson, de la commission médicale.
Le financement du meeting :
C'est comme souvent la Ville de Bourges qui participe au mieux
avec 10 000 francs.
Le département du Cher donne 5 000 francs.
L'Automobile Club du Centre donne 2 500 francs
Puis des particuliers ont donné, comme le comte de Vogue
pour 1 000 francs, comme le prince D'Arenbert.
Et les habitants d'Avor versent 1 000 francs.
Le lieu du meeting
C'est au Polygone militaire de Bourges, au "point 2000",
on y accède par la route de Crosse et le chemin de Blet.
On signale d'ailleurs un parcours à l'aller et un parcours
par le retour. Car les organisateurs font en sorte que les voitures
qui vont aller au meeting ne se croisent pas. Tout semble parfaitement
organisé, avec un balisage avec des flammes et des drapeaux
rouges.
On note qu'au 12 de la rue Barbès, un garage signale dans
sa publicité (nous sommes en 1910), C'est le Grand Garage,
A. Auroir, qui a pour enseigne Automobile - Avions. Car à
cette époque, les deux moyens de transports vont de paire
!
Le prix d'entrée :
Le prix d'entrée est de 50 centimes à 5 francs
selon l'endroit où l'on veut aller (tribune, pelouse...).
Les voitures paient 3 francs, et les bicyclettes entreront gratuitement.
Et pour 1 franc il sera possible de visiter les appareils.
Ce sera gratuit pour les enfants de moins de 10 ans et pour les
militaires en tenue.
Programme
jeudi 20 octobre , samedi 22 , dimanche 23 , lundi 24
Les liens entre l'automobile et l'avion étaient étroits,
et de nombreux pionniers de cette nouvelle machine appelée
"le plus léger que l'air" avaient commencé
leur périple sur des "automobiles" : ce fut
le cas de Hanriot père et fils. Le meeting se déroula
sur le terrain du polygone d'artillerie, car il n'y avait pas
d'aérodrome à Bourges, et Avord était un
champ de manoeuvres pour fantassins. C'est ainsi que cinq avions
arrivèrent par ... chemin de fer. Le 20 octobre 1910,
devant une foule évaluée à 40 000 personnes,
malgré un temps maussade, le premier aviateur à
s'envoler de Bourges, à bord d'un avion de type biplan
Voisin fut Jean Bielovucic, un péruvien qui évolua
au dessus de la cathédrale de Bourges. Avec Bielovucic,
il y eut des prestations de Breggi, Paillette, Jullerot et du
malheureux Blanchard. Ce dernier, en effet, en revenant sur Paris
à l'issue de ce meeting s'écrasera à l'atterrissage
d'Issy-les-Moulineaux : il y trouvera la mort.
Durant ces 4 jours de fête, un
certain nombre de personnalités locales effectueront leur
baptême de l'air, comme M. Pillivuyt, le patron des Etablissements
de porcelaine de Mehun. A cette époque, nul ne songeait
que deux années plus tard, naîtrait la base d'aviation
d'Avord, ni, en 1928, le début de l'industrie aéronautique
à Bourges. En 1910, l'avion, c'est avant tout un merveilleux
spectacle pour les yeux, avec en prime, l'émotion.
Pourtant, 1910 marque pour le Cher et Bourges, une étape
décisive, les personnalités locales, d'Arenbert,
Hervet, Groussot touchent de près le milieu de l'aviation,
cette connaissance aura des suites.
Autres meetings
4 et 5 juin 1922
30 juin 1929
Sous la présidence de M Laurent
Eynac qui était le ministre de l'Air.
Les " AS " sont venus en nombre pour ce concours comme
Costes, Sadi-Lecointe, mais aussi Marcel Haegelen, Jean Brivot,
Nique, Lafosse, Calais et
Mlle Ememonde Diard effectue une descente en parachute.
Les bals
Les bals seront pendant des siècles,
le lieu essentiel de la fête, soit dans un but de fête
officile, pour la venue d'un personnage, soit pour des uvres
charitables.
Le bal du passage de madame la Dauphine
:
C'est en 1926, le 14 juin que se déroule ce bal.
Deux ans plus tard, c'est la visite de la Duchesse de Berry que
se déroule le 29 septembre 1928 un grand bal.
Enfin LE grand bal du XIX ième
siècle, c'est celui du 12 juillet 1962 au théâtre
pour la venue de Napoléon III et de l'impératrice
Eugénie.
Outre les bals officiels, il y eut des
bals dits " des pauvres " donnés par des sociétés
locales, afin d'aider les pauvres de la ville.
- le temps des guinguettes
Dans les Marais
C'est aussi le temps des guinguettes
avec les bals dans les Marais de Bourges. Les vieux Berruyers
se souviennent avec une larme de nostalgie la belle époque
où chacun allait le dimanche après-midi au coeur
de Bourges dans ces marais mystérieux. Les guinguettes
refusaient du monde, la Courcillière, le Caraqui ou le
Moulin-Bastard, c'était le lieu rêvé pour
la jeunesse berruyère de "s'éclater"
comme on le dirait aujourd'hui. Les orchestres simples, comme
"Caks'ton Jazz" ou plus complexes tel "The Hot
Boy's Orchestra and P'tit Louy's Jazz" jouaient rue de Babylone
ou au "Bon Accueil" de Fenestrelay.
Au Moulin Batard
Robinson
En 1906, fut créé par
Monsieur Renard un lieu original : Robinson. Entre l'Auron et
le canal, au milieu des arbres et de la pelouse, furent édifiées
des tonnelles, où chacun pouvait consommer et aussi danser.
Mais le propriétaire était imaginatif. Il fit construire
un bassin, et l'emplit de poissons, ainsi, ceux qui ne voulaient
pas danser pouvaient... pêcher, et même consommer
sur place la friture.
La guinguette à Janine des années
1990
Janine Auclerc
Les courses hippiques
Oui, Bourges a eu des courses hippiques.
les premières semblent dater de 1864.
(le règlement a été adopté le 23
décembre 1863 par la société des courses
du Cher)
les 26 et 28 juin se déroulent
sur le terrain du Polygone d'artillerie, de la première
course hippique de Bourges.
Celle de 1865 se déroulera aussi
au Polygone, mais les suivantes seront organisées en 1866
à la prairie Saint-Sulpice.
- Le carnaval
Le carnaval dans les années 1960
avait le cote et les Berrichons se pressaient le long des rues
pour voir les nombreux chars décorés.
C'était la même chose pour les comices dans les
cantons qui drainaient souvent une foule immense.
A Bourges, sous le mairat de Raymond
Boisdé il y eu des carnavals
Le carnaval à partir de 1963
C'est le SI ; Syndicat d'Initiative
qui inaugura avec la municipalité le 1 er carnaval de
Bourtges en 1963.
Ce fut une réussite puisqu'un second sera organisé
l'année suivante portant le nombre de spectateurs de 60
000 à plus de 100 000 spectateurs dans la seconde édition.
Et c'est ainsi que Carnaval III va se
concrétiser le 25 mars 1965 avec deux grands défillés,
et un nombre de 20 grands chars, un petit train et de nombreuses
animations burlesques les 27 et 28 chars 1965.
Les chars seront sonorisés et le théme de cette
année sera " Sports et Loisirs ".
Le succès est considérable avec 120 000 spectateurs
pour assister à la grande cavalcade. On remarquera que
cette années, il avait fait mauvais et du froid, avec
de la pluie et par miracle, ce dernier week end de mars, il faisait
beau !
C'est la plus grande manifestation en
plein air de l'année.
8 tonnes de confettis et des chars gigantesques
dans les rues de Bourges.
Le départ du carrefour Foch /
Jean Baffier fut délicat, le train peinant à monter
à Foch
Mais tout rentra dans l'ordre et ce sont 25 chars 50 grosses
têtes et 250 burlesques avec des groupes folkloriques et
la présence de 300 musiciens.
La bataille de confettis se déroula place Séraucourt.
4 cortèges le samedi soir et
un grand le lendemain dimancge, tout l'après midi.
Le Corso carnavalesque
Changement de municipalité, et
R. Boisdé est remplacé aux élections municipales
par Jacques Rimbault, un maire communiste.
1977 En ce qui concerne les Loisirs,
le Tourisme et les Festivités, le maire "souhaite
une première tranche d'un camping caravaning au Val d'Auron,
l'étude d'un spectacle son et lumière à
la Cathédrale et la construction d'une Halle des Congrès
et des Festivités".... Seul ce dernier projet sera
un jour réalisé.
C'est en 1978 que se met en place le
premier Corso carnavalesque, après plusieurs années
d'arrêt.
C'était au mois de mai, et le circuit prévu va
de la place du 8 mai à la place Mirepied, c'est à
dire l'axe principal de Bourges.
Il y avait beaucoup de monde.
En tête, la Munique Municipale puis les Majorettes de Bourges,
elles étaient habillées de rose tendreavec en prime
des plumes d'autruche.
Ensuite, sa majesté Carnaval sur un énorme char,
" la trôgne de carton pâte illuminée
de rire ".
Et puis les grosses têtes, hilares et difformes
On notera la présence des cancres et des bons élèves
du Lycée Papillon qui précédaient les Fifres
et tambours de Beauvais.
Les chars évoquaient la peinture
avec " le Moulin Rouge " et commençaient les
batailles de confettis.
Un groupe de polonais très costumés, puis la fanfare
" l'Avenir ", et enfin les musiciens d'Augsbourg.
La présence des lanceurs de drapeaux italiens d'Asti furent
très applaudis avec les étandards chamarés.
Tout avait commencé avec le samedi
27 mai et une grande parade musicale puis le lendemain, le matin,
les différentes musique vont aller dans les quartiers
cvomme l'Aéroport, les Gibjoncs
etc le corso carnavalesque.
c'était le dimanche 28 mai.
Le cout était de 5 francs par personne à l'entrée
On notera enfin les gros titres des
journaux locaux, il y avait 11 groupes folkloriques et 17 grosses
têtes.
Joël Chavanaz était le maire-adjoint
chargé des festivités.
Alors que Daniel Robin est Président du Comité
local des Festivités.
Le cinématographe
Les salles après la guerre de
1940 furent les suivants :
- Le Grand Palais : grande salle située rue Pelvoysin
(actuellement lieu de vente de vêtements comme Naf- Naf...)
c'était la salle mythique de Bourges avec un balcon et
on pouvait voir des films dans une seule salle, mais aussi des
conférences et des réunions politiques.
Cette salle comprenait 1500 places assises, dans de bonnes conditions
de vision et audition.
Il prendra par la suite le nom de Concorde avec 3 salles.
Le Grand Palais sera racheté par Georges Raymond (de La
Rochelle) pour faire de ce grand cinéma plusieurs salles
(3 semble-t-il).
Il sera fermé au mois de juin 2000, avec une manifestation
assez lamentable d'Irène Félix et de quelques uns
de ses amis, refusant les nouveaux cinémas Multiplex du
Prado allant jusqu'à voter contre en CDEC, ce qui fit
reculer le dossier de près d'un an.
- L'Alhambra qui sera appelé aussi le Paris : un cinéma
de bonne facture situé place de la Nation. Elle comprenait
envirion 900 places.
- Toujours dans cette zone, le "Cinéma Monopole Pathé"
s'installe à Bourges dans les Salons de la Victoire place
de la Nation et montre en 1910 les premiers spectacles cinématographiques.
- Le Royal : un cinéma situé dans le haut de la
rue Marcel Haegelen, ce fut un cinéma de quartier, celui
de l'Aéroport puis il s'était spécialisé
dans les années 1970, dans les films "X" et
donc le porno lorsque celui-ci arriva dans les salles.
- Le Lux, rue de Beaumont, la salle de M. Jacquet qui était
le cinéma d'Art et d'essai, gérée par un
"fana" du cinéma, à la fois très
serviable et compétent.
Auparavant, cette salle de cinéma dès 1950 avait
été la propriété de Raymond Gallais
qui était un fabriquant de produits vétérinaires
et qui s'achète cette salle comme le dit Rémy Beurion.
M. Gallais va gérer cette salle jusqu'en 1968, avant de
la céder à M. Jacquet.
La salle comportait 700 places et M Gallais va être le
premier cinéma de Bourges a s'équiper d'installation
en cinémascope.
- Le Jean de Berry, cinéma situé vers l'Eglise
du Sacré Coeur, rue Jean de Berry, était un petit
cinéma de quartier ou une salle de cinéma paroissiale.
Robert Lechêne évoque ce cinéma : "Dans
cette période de 1942 à 1944, il m'arrivait d'aller
à un quatrième cinéma, la salle paroissiale
du Sacré-Coeur, devant un petit square de la rue Jean-Baffier.
Il y passait parfois de très bons films. Je me rappelle
y avoir vu "La charrette fantôme".
- Le Rex, cinéma situé à proximité
de la Place des 4 Piliers, il jouxtait l'Hôtel Témoin
devenu bibliothèque municipale.Dans ce cinéma,
qui a été installé juste avant la dernière
guerre, Robert Lechêne se souvient "parce qu'il était
permanent, il n'y avait pas de séance, on entrait , on
sortait comme on voulait... je me rappelle avoir vu en 1943 "La
ville dorée", premier film en couleurs projeté
en France et atout de propagande nazie. "
- le Familia qui était une petit cinéma de quartier
dans les jardins de l'église St Henri dans les années
1950/60 avec un balcon et des attractions à l'entracte.
Cette salle existe toujours, elle sert davantage aux riffles
et autres réunions.
- Les cinémas Jacques Coeur situés rue Littré,
fermeront pour cause de travaux importants de sécurité.
- Orléans Cinéma qui est une petite salle située
à proximité de la butte d'Archelet sur l'actuelle
avenue du G de Gaulle.
Il semble qu'il y ait litige sur cette salle, pour Jacques Pascaux,
elle était située sur la commune de Saint Doulchard,
il s'agissait d'une ancienne salle paroissiale, laquelle avait
remplacé une église. Le cinéma a été
fermé en 1970, et par la suite, cela sera remplacé
par un "pâte à pain" qui existe encore
en 2009. (à confirmer et à suivre)
(Ces deux derniers cinéma ont été communiqués
par M. Max Balland)
Changement d'époque : les CGR
Tout commence avec des propositions vers 1996 et 1997 d'implanter
à Bourges un complexe cinématographique, et un
groupe belge est sur les rangs. Mais les choses traînent
et surtout, le groupe veut construire ses salles vers l'autoroute,
et il cherche entre Bourges, La Chapelle et Le Subdray.
Les débats en Bureau Municipal sont vifs, entre Paul André
Aubrun et Jean Marie Nunez qui s'opposent sur le sujet.
Finalement l'opportunité du Prado, une ancienne zone industrielle
dont une grande partie est en friche met tout le monde d'accord.
Et c'est la société CGR (Cinéma ou Circuit
Georges Raymond) qui obtient le marché de construction.
Cette société a été fondée
en 1974, il est au départ un indépendant, et possède
des salles dans plus de 30 villes avec 367 salles de projection.
Et c'est en 1995 qu'il ouvre à La Rochelle son premier
multiplexe qui va s'appeler Méga CGR, il en possèderait
aujourd'hui, en 2011 près de quarante.
Ce sont 12 salles qui sont alors offertes à Bourges au
public dans une belle qualité de confort et de son.
Les cinémas Multiplex donnent les résultats attendus
et font l'unanimité de la jeunesse, les deux restaurants
prévus prennent du retard, et la patinoire voit son ouverture
reportée
. d'un an ! Quant aux surfaces commerciales,
comprenant 4500 mètres carrés, elles existent quelques
commerçants qui lance comme en 1982 / 83 une pétition,
n'ayant pas tout compris des enjeux économiques d'une
cité comme Bourges.
Le succès des multiplex surprend beaucoup de monde, depuis
l'inauguration du 26 juillet 2000, ce sont des milliers de personnes
qui vont désormais régulièrement au cinéma.
Les jeunes ont vite compris l'apport des 12 salles de cinéma
et le week-end, les personnes d'un certain âge ou les enfants
prennent la direction du Pré Doulet. Certains jours, il
manque déjà des places de parking !
L'inauguration se déroule avec à l'affiche le film
"La Tempête" avec Georges Cloney et des effets
spéciaux assez extraordinaires.
A Bourges, en ce milieu de l'année
1948, les loisirs s'organisent, avec le cinéma qui fait
fureur, il n'y a pas moins de 7 cinémas dans la ville,
et le programme du 9 juin alterne les films historiques et les
films comiques
l'Alhambra : "Les enchaînés" d'Hitchckock
l'Eden, "les chouans"
Au Royal, c'est "la loi de la pampa"
le Rex propose la célèbre "famille Duraton"
Au Familia se joue "l'ami Fritz"
Le Grand Palais propose "Miroir"
Et Jean de Berry déroule "Maria Christine"
Le sport
Le Tour de France
Le football
la course automobile :
25 et 28 juillet 1900 : passage de la course Paris - Toulouse
et retour
Les Assemblées par
Robert Lechêne
Je vois que vous cherchez des informations
sur les Assemblées à Bourges. Il me semble que
je vous en avais parlé dans des contributions précédentes,
mais peut-être occasionnellement, et surtout pour vous
demander si la tradition des Assemblées avait repris vie
après la Libération de 1944. Je ne les ai connues
qu'étant enfant, et je ne peux donc en parler qu'avec
le regard que j'en avais. Les Assemblées étaient
des mini-fêtes foraines se tenant sur un seul dimanche,
ou peut-être un week-end (mais le mot et la notion n'existaient
pas à l'époque), à chaque fois en des endroits
différents de Bourges. Je me souviens des assemblées
de la place des Marronniers, de la place Malus, de Saint-Bonnet,
du Beugnon à l'occasion du vin nouveau, de Pignoux. Vu
la dimension de ces places, on imagine la composition restreinte
des attractions, quelques manèges simples qui n'avaient
rien de commun avec ceux d'aujourd'hui, chevaux de bois, tape-cul,
le boa, peut-être autos tamponneuses, des tirs, des loteries.
C\'était en somme des fêtes de village, attendues
et appréciées. Je n'ai aucun souvenir des dates
de chacune de ces Assemblées, sauf celle du Beugnon. Avec
mes excuses pour une information aussi sommaire.
nom:
- les parades en ville
Les fanfares en 1994 /95
le congrès des sapeurs pompiers
en 2005
17 septembre 2005
Intervention de M. Nicolas SARKOZY, ministre d'Etat, ministre
de l'Intérieur et de l'Aménagement du Territoire,
lors du 112ème congrès des sapeurs-pompiers de
France, à Bourges
________________________________________
Monsieur le Président,Mesdames, Messieurs,Chers amis,
Mon premier message est de vous présenter les regrets
du Président de la République.
De longue date, il était convenu qu'il se rendrait à
votre congrès. Vous savez tous les raisons de son absence,
et nous lui présentons respectueusement nos vux
les plus chaleureux de complet et rapide rétablissement.
les parades de Michel Pobeau
au 31 décembre 2000
a traiter
Le Printemps de Bourges
Et puis, le super gala de Music-hall
se déroule le 4 juillet 1948, c'est aux Prés-Fichaux.
Le programme est alléchant, avec Edith Piaf et Les Compagnons
de la Chanson, en deux séances, une à 16 h 45 et
l'autre en soirée à 21 heures.
Cette même année, au mois
de février 1949, le grand Tino Rossi vient présenter
son dernier tour de chant aux Berruyers. Il apparaît, en
photo, dans sa Cadillac, devant la cathédrale de Bourges.
La Halle en Fête
Alain Meilland, avec son équipe
dite "des Lyonnais", faisait les beaux jours de la
chanson à Bourges. Il avait créé un secteur
chanson à la maison de la Culture et proposait de nombreux
spectacles dans le genre "cabaret". Ainsi, il y avait
eu "Mon Pote le Gitan", "Les copains d'abord",
"V... comme Vian" ou encore "Le temps des crises"
. Il participait aussi avec ses amis Michel Pobeau, Serge Beaujard
ou Jean-Jacques Dupont à des spectacles de poésie.
Une rencontre chez Maurice Frot, en 1976, avec un autre passionné
de chanson, Daniel Colling, et c'est le début d'une grande
aventure. Colling cherche à créer des spectacles
de chansons, en marge du show-business parisien habituel. Il
vient de Nancy et dans les conversations entre Meilland et Colling,
on parle beaucoup d'autogestion, de marginalité, de vie
associative. Pour Meilland, "Colling est un agent de spectacle
qui essaie de faire du culturel", alors que pour Colling,
"Meilland bénéficie d'une structure qui peut
servir de lieu de rencontre". Quelques semaines plus tard,
une société civile, baptisée curieusement
"Ecoute s'il pleut", organise en mai 1976 à
Bourges, les premières rencontres des organisateurs de
spectacles qui ne veulent plus du sytème actuel. Cette
société va s'occuper d'artistes comme Bernard Lavilliers,
alors inconnu, Ange, Catherine Sauvage, Font et Val, Higelin
ou Henri Tachan, la belle et bonne chanson à textes.
"Ecoute s'il pleut" s'est donnée Meilland pour
Président et Colling pour Directeur, et c'est en septembre
1976, pendant trois jours, une grande fête dans la Halle
au Blé qui servait habituellement pour le marché
du samedi matin, mais cette fois, les chanteurs ont remplacé
les volatiles.... des artistes comme Lavilliers, Béranger
ou le groupe Malicorne vont faire un spectacle pendant trois
jours. C'est un mini-festival baptisé "La Halle en
Fête" qui est suivi par environ 3000 spectateurs,
et l'idée de monter un vrai festival commence à
faire son petit bout de chemin. Jean-François Dechico,
le patron de la Maison de la Culture apporte sa logistique à
l'opération, et à la fin d'un repas, il lance aux
deux protagonistes de la Halle en Fête, "Allez, Faites-moi
un projet de vrai festival".
Ainsi l'entreprise commence. Il ne reste que trois mois à
Meilland-Colling pour mettre sur pied un festival de la chanson,
au printemps 1977. Alors que les élections municipales
se profilent, le premier Printemps de Bourges allume ses lumières
et fait donner ses décibels.Une belle aventure vient de
s'engager.
10 avril 1988 : un grand moment avec
Johnny Clegg.
La Vieille Ville en Fête
Il faut reconnaître que l'arrivée
de Jacques Rimbault donne une accélération aux
fêtes dans la Ville.
Quelques mois après les Assises, c'est une animation municipale
en novembre 1977, puis le Printemps de Bourges de 1978, le Festival
International de musique aélectro-acoustique et les journées
du théâtre non professionnel.
Et c'est ainsi que se met en place la " Fête de la
rencontre de l'Histoire et de la Culture ", ou encore chacun
cherche un nom à cette manifestation, comme " La
nuit du centre historique ", et c'est ainsi que progressivement
cela va s'appeler " La Vieille Ville en Fête ",
avec les adjoints Charles Parnet et Joël Chavanaz, alors
que Michel Pobeau, va assurer l'organisation.
Un grand week end du 10 juin 1978 de
fêteavec en plus des expositions et des débats
l'image de gauche de la municipalité étant toujours
présente.
C'est ainsi qu'il y aura au Palais Jacques Cur un débat
sur " La place sociale de la tapisserie et le rôle
social de l'artiste ".
La ville est fermée à la circulation et on va trouver
:
- 40 stands place de la cathédrale,
George Sand et Gordaine, pour les artisans.
- Un bal folk sur le parvis de la cathédrale t un concert
de musique du Moyen Age.
- Dans les rues des animations médiévales avec
des troubadours, jongleurs, acrobates, briseurs de chaîne,
cracheurs de feu et autres magiciens
.
La vilel d'Augsbourg et son maire seront présents.
Enfin des associations berruyères
comme le Théâtre Avaricum, le groupe Notre Berry
; le GMEB, le groupe Mélusine,
Cela se passera de 14 h 30 à
minuit, dans ce retour au Moyen Age.
Aux Prés Fichaux sera joué
à 20 h " Les Précieux " par le théâtre
des Ringards, puis un concerte de la SAMP aux Augustins.
Mais le grand jour c'est le samedi avec
de tout, et même l'arrivée de la course cycliste
Paris-Bourges.
Un bal clôture le samedi soir
la journée.
La fête de la Musique des années
1980
C'est sans aucun doute depuis 30 ans,
la fête qui entraîne le plus de Berruyers et de Berrichons
avec peut être le feu d'artifice du 14 juillet.
Tout est parti d'une idée de
Jack Lang le nouveau ministre de la Culture de François
Mitterrand après 1981.
Un été à
Bourges
- Un été à Bourges
: un festival qui fonctionne depuis 1996, avec l'agence culturelle
de Michel Pobeau. Chaque soir un spectacle du 21 juin au 21 septembre,
la plupart gratuits.
Sous le mandat de Serge Lepeltier, le
Printemps de Bourges et la Maison de la Culture étant
confortés, les élus cherchent à imprégner
leur marque dans un autre domaine. Un festival d'une durée
de 3 mois, du 21 juin au 21 septembre naît, c'est "Un
Eté à Bourges", un spectacle chaque soir,
avec l'aide du milieu associatif et des points forts comme les
deux nuits des voix de femme dans la cour du Palais Jacques Cur
ou les concerts de harpe dans la roseraie du jardin des Prés
Fichaux. L'équipe municipale précédente
avait crée "Les Ballades à Bourges" avec
une trentaine de spectacles payants qui attiraient rarement la
foule. Sous la direction de la toute nouvelle Agence Culturelle,
avec Michel Pobeau, ce sont des spectacles de haut niveau, très
variés, et gratuits. Des centaines de personnes assistent
chaque soir à ces manifestations. En 1999, plus de 50000
spectateurs répondent présents, et les années
suivants, le public répondra présent.
La qualité des spectacles, gratuits et les lieux magiques
font de ce festival un grand moment de la vie culturelle et touristique
de la ville en été.
L'ouverture d'un Eté à
Bourges commence le 21 juin pour la fête de la Musique,
avec un succès jamais démenti, le final, chaque
été, le 21 septembre fait l'objet d'un festival
de feux d'artifices, avec le concours de plusieurs pays, Espagne,
Italie et parfois de la Chine. Des milliers de personnes vont
ainsi s'émerveiller aux spectacles pyrotechniques de l'Agence
culturelle sur la place Séraucourt, en face du Château
d'eau.
Depuis une dizaine d'années, ce festival prend chaque
année davantage d'importance. Il a su attirer les berrichons
et les touristes.
- Les Nuits Lumière de Bourges
le passage en l'an 2000
Les Visites théâtralisées
de Bourges
ces visites secrètes, avec des
qualificatifs parfois différents : secrètes et
savoureuses, secrètes et gourmandes, secrètes et
mystérieuses
A la fois instructives et ludiques,
c'est un des points forts de l'Office de Tourisme de Bourges
depuis l'année 2002.
Tout commence, lorsque les responsables de l'Office de Tourisme
de Bourges, Alain Ferrandon et Emmanuelle Gau, constatèrent
que les visites dites " traditionnelles " voyaient
baisser leur activité. Il fallait trouver une réplique,
et c'est ainsi que vont naître à Bourges des visites
théâtralisées. Une déambulation dans
la ville ancienne, avec des surprises et du rêve à
chaque coin de rue.
Avec l'aide de Jessica, Agathe et Lucile,
voici la chronologie des visites théâtralisées
de l'Office :
2002 : visites médiévales secrètes et gourmandes
(vers et dans le Palais Jacques Coeur)
2003 : visites secrètes médiévales et gourmandes
(vers et dans le Palais Jacques Coeur)
2004 : visites secrètes et gourmandes
2004 : Visites romantiques et savoureuses
2005 : visites romantiques George Sand
2005 : Visites croquantes (Marais) et savoureuses
2006 : visites alchimiques
2007 : visites alchimiques
2007 : Visites romantiques George Sand
2007 : Visites Croquantes
2007 : Visites Magiques (à Lallemant, Christine de Pisan
et Léonard de Vincy)
2008 : visites Magiques (à Lallemant, Christine de Pisan
et Léonard de Vincy)
2009 : visites alchimiques
2009 : Visite Saint Guillaume (dans la cathédrale)2010
: visites Jacques Cur
2010 : Visites Saint Guillaume (dans la cathédrale)
2011 : Qui a tué Agnès Sorel ?
2012 : visites 1900 Bourges à la Belle Époque
2013 : Visites Bourges 1930
2014 : Visites Bourges 1930
2014 : Visite Art Déco et Jardin des Près Fichaux
2015 : crime au Jardin des Près Fichaux
2016 : crime au Palais Jacques Cur
texte:
Je vois que vous cherchez des informations sur les Assemblées
à Bourges. Il me semble que je vous en avais parlé
dans des contributions précédentes, mais peut-être
occasionnellement, et surtout pour vous demander si la tradition
des Assemblées avait repris vie après la Libération
de 1944.
Je ne les ai connues qu'étant enfant, et je ne peux donc
en parler qu'avec le regard que j'en avais. Les Assemblées
étaient des mini-fêtes foraines se tenant sur un
seul dimanche, ou peut-être un week-end (mais le mot et
la notion n'existaient pas à l'époque), à
chaque fois en des endroits différents de Bourges. Je
me souviens des assemblées de la place des Marronniers,
de la place Malus, de Saint-Bonnet, du Beugnon à l'occasion
du vin nouveau, de Pignoux. Vu la dimension de ces places, on
imagine la composition restreinte des attractions, quelques manèges
simples qui n'avaient rien de commun avec ceux d'aujourd'hui,
chevaux de bois, tape-cul, le boa, peut-être autos tamponneuses,
des tirs, des loteries. C\'était en somme des fêtes
de village, attendues et appréciées. Je n'ai aucun
souvenir des dates de chacune de ces Assemblées, sauf
celle du Beugnon. Avec mes excuses pour une information aussi
sommaire.
nom: Robert Lechêne
email: roblec2@wanadoo.fr