Il y a quelques années, se déroulèrent
à Bourges les "Assises du Tourisme Urbain" qui
réunissaient les villes de France, de Renne à Lille
en passant par Perpignan, Marseille et ... Bourges.
Au cours de ces Assises, une communication
fut faite sur le tourisme urbain et le TGV et il apparaissait
alors un développement considérable du tourisme
dans les villes qui étaient desservies par une ligne TGV.
Responsable du tourisme de la ville à
cette époque, j'en parlais à plusieurs élus
locaux qui furent totalement dubitatifs à mes propos,
certains n'y croyant pas, d'autres mettant en avant le coût.
Il y avait à Bourges et en Berry,
un scepticisme assez courant depuis des lustres.
Et puis, il y eu les élections municipales
de 2008 et l'arrivée dans le milieu politique local de
Philippe Bensac qui prit pour axe de campagne, le TGV.
Il fut le détonateur, celui qui y croyait, celui qui voyait
dans ce projet, un outil de développement économique
de première importance.
La campagne électorale à
Bourges fut marquée par ce TGV.
- La grande foule à la réunion
TGV du 11 février 2011, à Bourges avec une
unanimité de l'ensemble des responsables politiques du
département du Cher.
- Il y eut des explications très
claires sur les enjeux, mais aussi l'expérience passée
de Reims.
- La coûts ont été donnés,
mais aussi les délais
-
-
-
-
- Enfin, les 4 scénarii ont été
affichés, certains avec des variantes.
-
- Que dire en résumé :
- - que le coût total sera pour les
500 kilomètres d'environ 12 à 16 milliards d'Euros.
- - Que le délais optimiste est proche.
- - Que les difficultés administratives
ne sont pas négligeables.
- - que Bourges et le Cher sont sur 2 des
4 scénarii.
- - Que tout se décide le 3 mars
pour la constitution
- -Le nom du projet qui est POCL (Paris
Orléans Clermont Lyon) pourrait devenir TGV Grand Centre
Auvergne - Coeur de France.
- - que le débat public prendra 4
mois
- - Que le maître d'ouvrage est RFF
(et non la SNCF).
-
-
-
- Débat public a Bourges le
3 novembre 2011
-
Octobre 2011
- Le TGV et le débat public
va commencer a Bourges, et le parcours Ouest ou à a rigueur
le Médian sont impératifs pour Bourges et le Berry.:
-
- 3 NOVEMBRE A BOURGES à la salle
des fêtes de la Chancellerie.
- Les élus se mobilisent
ils assez ? On peut le penser mais attention, du coté
Est ils ne sont pas inactifs, et il faut se souvenir de 1847
!
- Les affiches commencent à
apparaître, et la mobilisation de la population est impérative,
sinon décisive.
Ce n'est pas la population qui avait "refusé"
le train, mais le manque de combativité des élus,
par rapport a ceux de la Bourgogne et de la ligne située
a l'Est.
Pour gagner, il faut que Villes (au pluriel) du Berry, Conseil
général et Conseil Régional se mettent d'accord
sans arrière pensée,
-
- Selon les dernières informations,
le tracé pourrait passer dans le Moutet, pas très
loin de la fin de la piste de l'aéroport.
- Mais encore faut-il que ce tracé
"Ouest" soit accepté par RFF, Réseau
ferré de France qui prendra la décision en 2012.
-
- Les prochaines réunions
seront donc le 3 novembre puis le 14 décembre.
-
- Une lettre du maire de Bourges
a été envoyée dans tous les foyers berruyers
: "je vous invite à participer à ce débat
public sur un dossier majeur pour l'avenir et l'attractivité
de notre ville" souligne Serge Lepeltier.
-
- Première réunion
à la salle des fêtes de la Chancellerie, le 3 novembre
devant 700 personnes. Un succès populaire incontestable.
Le TGV et le débat public a commencé a Bourges,
et le parcours Ouest ou à a rigueur le Médian sont
impératifs pour Bourges et le Berry, si on ne veut pas
recommencer "l'erreur" de ... 1847 !
On notera les éléments suivants :
- Le débat public est une suite directe du sommet de Rio
!
- Le débat public a été mis en place le
2 mars 2011.
- Tous les documents sont publics et à disposition sur
www.debatpublic-lvg
- Il faudra 1 h 55 pour faire Paris - Lyon et 55 minute pour
Paris - Bourges.
- Le choix du scénario sera fait par RFF (Réseau
Ferré de France, avant fin juin 2012.
Le coût varie de 12 a 14 milliards d'euros.
Il pourrait y avoir 3 gares, Bourges , X et Roanne.
Paris Lyon, par TGV, c'est 500 Km de voies.
-
Michel Gaillard, président de la Commission particulière
du débat public pour le TGV qui interviendra très
peu.
Ce débat public concerne 17 millions de personnes, 15
départements et 5 régions.
Si tout va bien le TGV serait mis en service en 2015.
Il y a 26 réunions publiques, commencées le 4 octobre,
elles se termineront à Orléans le 25 janvier.
-
Dans son introduction, Serge Lepeltier a dit :
"La mobilité est le fondement même du développement
économique". et aussi "Les échanges doivent
être respectueux de l'environnement". et enfin, "C'est
par l'Union que nous gagnerons".
Selon les dernières informations, le tracé pourrait
passer dans le Moutet, pas très loin de la fin de la piste
de l'aéroport.
Mais encore faut-il que ce tracé "Ouest" soit
accepté par RFF, Réseau ferré de France
qui prendra la décision en 2012.
-
-
- La gauche locale et régionale
a travers Alain Rafesthain et Francois Bonneau a été
claire et nette, OUI au TGV et une préférence pour
la trace ouest.
Certains craignaient un "oui mais" avec des considérations
tortueuses,te ce ne fut pas le cas, il y a consensus a droite
et a gauche. C'est un point très important pour la suite
qui sera difficile.
Les écolos locaux sont restes calmes, prudents et sans
excès, ainsi lors du vote au Conseil communautaire de
vendredi soir, droite et gauches ont tous vote le teste propose
par le président Tanton, une seule abstention de l'ecolo
de Bourges Joël Crotté.
Pour le jeune Thomas Allary, chef du projet pour RFF, "on
est pas dans un projet rentable mais sur une politique publique"
-
Il faut remarquer que cette ligne Paris-Orléans-Bourges-
Clermont- Lyon - Marseille est très exactement le premier
projet du train reliant Paris à la Méditerranée,
en 1845, vous avez bien lu : 1845 (le train arrivera à
Bourges en 1847). A une époque où la ligne par
l'est n'existait pas.
-
- Historique succinct
de l'aventure du TGV via Bourges
Juin 2008 : Première manifestation
à Bourges en faveur du TGV.
Ils étaient une soixantaine de personnes
autour de Philippe Bensac, le président de l'association
TGV, avec des cartes, des badges et des demandes de signatures
de pétition pour que le TGV qui doit doubler la ligne
actuelle Paris - Lyon qui arrive à saturation soit doublée
par une ligne partent de Paris puis Bourges - Orléans-
Roanne et Lyon.
On notait la présence de Rémy Pointereau (Conseil
général) et de Véronique Fénoll (Conseil
Régional), de plusieurs élus de la ville, de M
Badiou de la CCI et de Jean Michel Pinon de l'Agitateur.
Un discours très remarqué de Philippe Bensac afin
de mobiliser les Berrichons ... et il reste du travail à
faire.
Mais le TGV devient un motif de polémique gauche -droite
d'une part et ville - Conseil général d'autre part.
Avec de telles divisions, c'est pas bien parti !
Juillet 2008 : contribution d'un
internaute
Sujet: Le TGV à Bourges (LGV Centre
France)
Texte recopié de Wikipedia qui est fortement inspiré
par des internautes agissant sur le site et forum SARA et le
site LGV2030 (sites sérieux et souvent actualisé
contrairement à celui de bourges TGV!).
Texte à améliorer pour Bourges.
NB: Bourges a une réel chance de devenir un noeud LGV
avec trois branches (Paris,Lyon et peut être Nantes). Toutefois
il faut éviter à tout prix un passage entre Bourges
et Nevers, ce serait une catastrophe pour Vierzon, Chateauroux,
Bourges,Clermont,Moulins,Vichy et même Nevers et Orléans.
L'idéal serait une gare nouvelle entre Marmagne et Saint-Doulchard
relié aux TER (ou une à l'est de Saint-Florent).
Cela permettrait des TGV Paris/Bourges/Nevers et Paris/Bourges/Montluçon.
Il faudrait aussi un raccord au nord de Vierzon pour des Paris/Vierzon/Chateauroux
Citation: La LGV Centre France est un projet de ligne à
grande vitesse française qui reliera notamment la Région
Rhône-Alpes à l\'Île-de-France en passant
par la Région Centre et l\'Auvergne.
Elle a plusieurs buts:
Relier plus rapidement Paris au Centre de la France
Transférer des TGV depuis la Gare de Paris-Lyon et de
Paris-Montparnasse (saturées) vers la Gare de Paris-Austerlitz
(sous utilisée).
Doubler la LGV Sud-Est qui sera saturée d\'ici 2020.
Créer une liaison à grande vitesse est-ouest, sans
passer par Paris, entre Lyon et Tours, et au delà vers
Nantes, Bordeaux et Rennes.
Ce projet de LGV est actuellement en étude de faisabilité
par RFF, à la demande de Dominique Bussereau, secrétaire
d\'état aux transports.
Ce projet a reçu le 4 juin 2008, le feu vert de François
Fillon, premier ministre, et a été inscrit dans
le projet de loi du Grenelle de l\'environnement, examiné
en conseil des ministres le 11 juin 2008.
Les études techniques préalables, les débats
publics à mener, les commissions chargées d\'établir
un plan de financement, ainsi que les phases de construction
d\'une telle ligne nouvelle, laissent projeter une mise en service
de cette LGV dans une quinzaine d\'années environ.
Au stade actuel du projet, aucun tracé précis n\'a
encore été officiellement proposé. Des variantes
et des fuseaux différents devront être étudiés.
De même, l'accès à la région parisienne
doit permettre un raccordement avec l'interconnexion des LGV.
Cependant, quelques points sont d\'ores et déjà
décidés :
Dans un premier temps, la LGV devrait partir du secteur de Brétigny
puis desservir Orléans et Bourges.
Pour bénéficier de dessertes par rames TGV, certaines
lignes comme Bourges - Montluçon, Bourges - Saincaize,
Tours - Le Mans ou St-Germain - St-Etienne devraient être
électrifiées ;
La LGV devrait couper l\'actuelle ligne Moret - Clermont-Ferrand
entre Saincaize et St-Germain des Fossés. Au niveau du
croisement des deux lignes, seraient construits des raccordements
et une gare destinée aux relations intersecteurs ;
Le raccordement avec l\'interconnexion des LGV en Ile de France
s\'effectuerait au niveau de l\'aéroport d\'Orly.
Temps de parcours (prévisions) [modifier]
Paris-Les-Aubrais: 35min
Paris-Orléans: 40min
Paris-Vierzon: 55min
Paris-Bourges: 1h00
Paris-Châteauroux: 1h15
Paris-Lyon bis: 1h55
Paris-Clermont-Ferrand: 2h00
Paris-Saint-Étienne: 2h15
Lyon-Clermont-Ferrand: 1h00
Lyon-Bourges: 1h10
Lyon-Tours: 1h50
En conclusion [modifier]
Cinq régions concernées ;
Environ 480 kilomètres de ligne nouvelle à construire
;
Trois nouvelles gares TGV ;
Cinq raccordements sur ligne classique pour permettre la desserte
des territoires ;
Trois électrifications de lignes classiques : Bourges
- Montluçon, Roanne - St-Etienne et Lozanne - Lyon ;
Un projet déjà estimé à près
de 11 milliards d'Euros.
Malgré un investissement très lourd (4x le prix
de la LGV EST) d'après RFF , et selon la SNCF, ce projet
TGV pourrait être le plus rentable jamais réalisé
en France, avec un taux de rentabilité interne évalué
entre 8 et 10%.
nom: M. Mussio
Février 2009 : Il revient
le TGV
On l'avait un peu oublié avec les
fêtes de fin d'année, mais il revient et à
Grande Vitesse : le TGV.
Pour Serge Lepeltier :
"Le débat public sur le TGV va s'ouvrir fin 2010.
C'est extrêmement proche.
Bourges est directement concerné par tous les tracés
à l'étude et le TGV s'arrêtera en gare de
Bourges, une heure environ après avoir quitté Paris.
C'est vraiment positif pour notre ville !"
Parmi les pré-études, un Paris- Bourges - Lyon
- Marseille, avec des lignes droites et peu de courbe, d'où
des bretelles pour Orléans, Vierzon, Nevers, Clermont.
La vitesse du TGV devant être de 360 Km/h, donc Paris -
Bourges en 1 heure.
Le temps actuel du Paris Lyon qui est de
1 h 55 serait réduit de 1/4 d'heure.
le TGV entrer en gare de Bourges en 2020 (au plus tôt tout
de même).
Septembre 2010 par Philippe Bensac.
l'échangeur autoroutier permettant
un accès sans obstruer le centre ville, le raccordement
ferroviaire rapide avec Châteauroux, Montluçon et
Clermont-Ferrand (par la Gare Nouvelle) et Nevers (par la Gare
actuelle), et un rééquilibrage vers le sud du Département,
notamment Saint Amand Montrond qui en a bien besoin.
En résumé, cette Gare Nouvelle offrira infiniment
plus de fonctionnalité à Bourges que l'actuelle
qui doit au contraire renforcer l'intermodalité locale,
départementale et régionale, avec une dimension
frèt et postale (colis) à ne pas négliger.
De surcroît, l'apport fiscal des installations industrielles
et tertiaires, voire de sièges sociaux, donnera à
notre collectivité les moyens de co-investir dans les
infrastructures nouvelles, ce qui n'est pas envisageable dans
le pôle gare actuel pour lequel la SNCF ne daigne même
pas rouvrir un buffet et améliorer le confort interne.
La Gare Nouvelle TGV de Bourges, c'est un aéroport terrestre
dans la ville mais pas au centre-ville.
LE FINANCEMENT GENERAL: certains s'émeuvent au sujet du
coût financier de notre future LGV. Je leur donne trois
os solides à ronger :
1/ cette ligne n'est pas une dépense mais un investissement.
Les 10 milliards amortissables sur 50 ans, soit 200 millions
par an hors coût financier, sont à confronter aux
700 millions d'euros de recette annuelle pendant 5 ans qui grimperont
au double dans les 5 ans suivants, soit une recette sur 10 ans
équivalente, voire supérieure à l'investissement.
Le meilleur Taux de Rentabilité Interne jamais calculé
dans l'histoire de la SNCF.
2/ le financement aura d'ici 2015 une nouvelle source : l'Europe.
En effet, notre Député Européen du Parti
Populaire Européen représentant le Centre Auvergne,
Jean Pierre AUDY travaille d'arrache pied pour faire advenir
une section d'investissement à l'échelle de l'Union
Européenne et a même proposé un premier budget
global pluriannuel de 1000 milliards d'euros. Notre LGV constituant
le socle du futur réseau européen de la grande
vitesse ferroviaire selon la SNCF, je considère que la
prise en charge de 50% de l'investissement par ce levier continental
extraordinaire change radicalement la perspective. Il va de soi
que les 50 % restant seront facilement levés auprès
des entreprises privées dans le cadre de Partenariats
Public/Privé bien négociés, compte tenu
du prévisionnel précité.
3/ le Grenelle de l'environnement, première étape,
à prévu un financement d'Etat pour les 2000 kilomètres
initiaux à l'horizon 2010 de 16 milliards d'euros. Grâce
au travail de Rémy POINTEREAU, le principe de fongibilité
a été acté et autorise ainsi notre projet
à être éligible à cette première
enveloppe si notre processus est plus avancé que d'autres,
listés prioritairement. Or, le projet de liaison entre
Bordeaux et Hendaye dans le pays Basque pour relier Madrid à
terme est au point mort car il rencontre beaucoup de résistance
locale.
Il nous appartient donc d'accélérer notre propre
calendrier, au delà de la Déclaration d'Utilité
Publique prévue pour 2012/2013, afin de rafler la mise.
Dans tous les cas, l'évolution rapide du marché
voyageur TGV vers la Catalogne et l'Italie au sud de l'Europe
plaide largement en faveur de la priorisation de notre projet.
LE CALENDRIER RESPECTE : Depuis l'élection municipale
de 2008, au cours de laquelle le Maire de Bourges s'est engagé
auprès des citoyens pour une réalisation en 2020,
avec une marge d'erreur possible de 2 ans, soit 2022 (2018 pour
Bourges TGV : www.bourges-tgv.com ), le calendrier que j'avais
proposé dès 2006, en guise de repère, est
parfaitement respecté.
Le seul frein dans le déroulement est actionné
par la Gauche au commande des Régions. Le dernier exemple
est d'une irresponsabilité affligeante. Alors que les
perspectives de financement de l'investissement sont connues
puisque je les publie, les Présidents socialistes des
5 régions concernées directement, décident,
ensemble, de ne pas verser 80 000 chacun, pour le financement
du débat public qui s'élèvera à 1,2
millions d'euros (1/3 RFF, 1/3 Etat, 1/3 les 5 régions).
Je considère donc que toute déclaration au sujet
du TGV de ces dirigeants, de leurs amis, soutiens et autres futurs
candidats de leur mouvance aux prochaines élections sera
entâchée d'un mensonge politique, sauf à
clairement déclarer leur opposition à une réalisation
de notre TGV en 2020 au plus tard.
Alors, même et surtout en période estivale, avant
la grande mobilisation du débat public, nous disons aux
empêcheurs de rouler vite, sûr et droit :
"TGV, JE TE VEUX !"
Pour Serge
Lepeltier, maire de Bourges, lors de ses voeux en janvier 2011
:
1° dossier majeur pour cela :
le TGV.
La perspective, qui se fait de plus en
plus précise, du TGV Grand Centre Auvergne va doper notre
économie. Bourges va changer d'échelle.
La dynamique est lancée, le débat
public est prévu pour la fin de l'année. Et dans
un peu plus d'un mois, nous accueillerons, ici, à Bourges,
la prochaine Assemblée Générale de l'association
TGV Grand Centre Auvergne.
L'occasion d'afficher encore un peu plus
notre détermination et notre engagement dans ce projet
vital pour notre avenir. C'est un grand motif de satisfaction.
J'en tire deux enseignements. Le 1er, c'est
que nous devons d'abord compter sur nos propres forces, sans
attendre tout des autres.
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