CHAPITRE 1 : 1835 - 1870
Henri Brisson, un enfant de Bourges
Bourges en 1835
La famille d'Henri Brisson
Un jeune journaliste engagé
Henri Brisson va naître dans une
cité bourgeoise qui fut une ville royale aux temps lointains,
ceux de Charles VII et Jacques Coeur avant de décroître
au cours de plusieurs siècles, puis de revivre avec l'arrivée
dans la deuxième moitié du XIX ième siècle
d'une industrie militaire qui fera sa fortune pendant tout le
XX ième siècle.
La famille Brisson au XIX ième siècle est composée
d'hommes de lois, et ils sont aisés et ce qui est plus
rare, ce sont des adeptes de la République, alors que
la monarchie est au pouvoir, elle laissera la place à
une seconde République très éphémère
puis au second Empire.
Henri Brisson, un enfant
de Bourges
Eugène Henri Brisson est né
le 31 juillet 1835 à neuf heures du soir à Bourges
dans une famille de notables. Sur l'acte de naissance, signé
de l'adjoint au maire de Bourges, Louis Adolphe Brisson, avoué
à la Cour Royale de Bourges, père de l'enfant et
de madame Adélaïde Froment, la mère.
Les deux témoins sont un avoué, Jean Auguste Saint
James et un greffier en chef à la Cour Royale de Bourges,
Joseph Auguste Veiltrault ( ?). Ainsi le bébé va
naître dans un milieu particulièrement proche du
monde de la justice.
Le lieu exact de naissance a posé
problème, en effet, Christophe Gratias qui a retrouvé
l'acte de naissance précise que le 1 er août 1835
à une heure du soir (donc 13 heures) s'est présenté
en mairie M. Louis Adolphe Brisson, le père de l'enfant,
âgé de 39 ans demeurant rue des Arènes, section
d'Auron, pour déclarer la naissance d'un enfant de sexe
masculin. Et le prénom de l'enfant est inscrit : Eugène
Henri, ce qui va occasionner quelques difficultés plus
tard avec son cousin et homme politique qui s'appelait lui aussi
Eugène Brisson.
Christophe Gratias ajoute que la famille
Brisson possédait effectivement une maison au 38 de la
rue des Arènes, qui sera par la suite la propriété
de la famille du docteur Mornet, et assez proche de la maison
d'une dynastie de notaires, les Lelièvre, avant de devenir
une cave à vin dans les années 2000.
Mais lors du décès d'Henri
Brisson, un journal local affirma dans un article pas très
documenté, puisqu'il dit que Henri Brisson est né
" vers 1835 ", dans la vieille maison de la rue Moyenne,
acquise il y a quelques années par la ville pour dégager
le nouvel Hôtel de Ville et appelé à une
disparition prochaine.
" Ce vieil immeuble, propriété de la famille
Brisson depuis la Révolution aura vécu plus longtemps
que celui qu'il vit naître. "
Sur la façade de cette maison natale, le cadran solaire
et ces vers :
" la vie est comme l'ombre, insensible
en son cours
On la croit immobile, elle avance toujours ".
Cette maison existe toujours, elle est propriété
de la Ville de Bourges et sert au service des places et des objets
trouvés.
La maison natale se situe donc rue des
Arènes et le numéro 38 a été déterminé
par les fiches sur la population. Pourtant M° Lelièvre
qui habite à côté de cette belle maison affirme
pour sa part mais sans document, que les numéros de cette
rue ont changé, ce qui est exact. Sur le plan Voyer, on
remarque effectivement qu'il y a un écart de 1 ou 2 numéros.
La
famille Brisson a habité dans ces années 1830,
dans des lieux différents que M. Jean Charles Lefèvre
a retrouvé.
Au moment des naissances d'Anne Claire et d'Eugène Henri,
la famille habite rue des Arènes et il semble aujourd'hui
fort probable qu'il s'agissait du N°38.
Au moment de la naissance d'Edmée Amélie, en 1838,
ils logent rue du Grand Saint-Christophe, sans indication de
numéro. Cette rue a changé de nom, il s'agit de
nos jours de la rue du docteur Témoin et d'une partie
de la rue Coursarlon, après la rue Moyenne.
Plus tard, lorsque Henri Brisson est élève
au collège Royal, entre 1842 et 1850, la famille habite
alors au 37 rue Notre-Dame-de-Salles, c'est à dire vers
l'actuelle rue Victor Hugo, en haut de la rue Moyenne. Mais le
numéro 37 a disparu, il a été démoli,
comme toutes les maisons numérotées au delà
du 25 pour éloigner le bâti du pied de la cathédrale
Saint Etienne.
C'est sans doute la vente de cette maison
à la municipalité qui est à l'origine de
la brouille entre les deux cousins. Nous y reviendrons longuement.
Lorsque Louis Adolphe, le père,
décède en 1885, il habite rue Moyenne, sans indication
de numéro, sans doute en haut de cette rue Moyenne. Enfin,
lorsque Adélaïde Froment, veuve Brisson, décède
en 1896 elle est domiciliée 52, rue des Arènes.
C'est comme un retour dans une rue bien
connue de la famille Brisson.
Bourges en 1835
En France, à la naissance d'Henri
Brisson, le pays est toujours en monarchie, c'est Louis Philippe,
roi des français qui a succédé au roi Charles
X, roi de France, lequel a abdiqué en 1830, et c'est le
temps de Guizot, Thiers ou De Bloglie, alors que les Républicains
sont de plus en plus pourchassés surtout après
l'attentat de Fiechi contre Louis Philippe.
La ville de Bourges en 1835 pour un contemporain,
a l'aspect d'un grand village du XIV ième siècle,
" la cité berrichonne avec son enchevêtrement
naïf de rues, de ruelles, de couvents et de jardins verts,
offrait un aspect saisissant : partout des maisons aux pignons
pointus, couvertes de tuiles rouges moisies et adoucies par le
temps ; de vieux hôtels aux portails mornes et fermés.
"
La vie y était simple avec ces mots
de Hippolyte Stupuy :
" D'anciennes familles bourgeoises,
sans grand désir de progrès, se transmettant de
père en fils de modestes héritages ; une colonie
composée de clergé, des magistrats et de l'Etat-major
d'un bataillon d'infanterie ; quelques hobereaux du département
groupés par l'influence catholique : tels étaient
les éléments qui constituaient alors ce qu'on appelle
" la société ".
Le maire de la ville est alors Philibert
Mayet Génétry, qui est en fonction depuis 1830
et le restera jusqu'en 1848 avant de céder la place à
Pierre Planchat.
Il est intéressant d'avoir l'avis
d'un visiteur illustre, Stendhal qui écrit dans "
Mémoires d'un Touriste " ce 24 mai 1837 :
"Cheminant à travers la plus
triste des plaines
. J'ai aperçu de loin la tour
de la fameuse cathédrale de Bourges. Cette tour, objet
de tous mes vux, a disparu derrière les plis du
terrain
.".
A Bourges comme de nombreux voyageurs illustres,
il descend au Buf Couronné, une auberge située
rue des Rats aujourd'hui rue de La Taumassière. Il quitte
en fin d'après midi son hôtel :
"J'étais étouffé
par le sentiment de la petitesse bourgeoise
Je suis sorti
de l'auberge, jurant tout haut, je l'avoue contre les provinciaux.
Je voulais aller à la cathédrale
Je me suis
mis à remonter le cours des ruisseaux, au milieu de ces
tristes rues formées tantôt par des murs de jardin,
tantôt par des mesquines maisons à deux petits étages.
"
Il poursuit :
" Au bout de cinq minutes, je me suis
trouvé au pied de la tour carrée de la cathédrale
Par bonheur, la porte de la cathédrale était encore
ouverte. Il était presque nuit ; je me suis hâté
d'entrer dans l'église de peur qu'on ne la fermât
; en effet, comme j'entrais, on allumait deux ou trois petites
lampes dans ce vide immense
.
Je l'avoue, j'ai éprouvé une sensation singulière
; j'étais chrétien
Pendant une bonne heure,
mon âme n'a plus senti tout ce qui la martyrisait à
coup d'épingle depuis mon arrivée à Bourges
J'éprouve l'impossibilité complète de donner
une idée de cette église, que pourtant je n'oublierai
jamais. "
La famille d'Henri Brisson
Henri Brisson est le fils de M. Louis Adolphe
Brisson, qui fut pendant plus de cinquante ans avoué près
la Cour de Bourges.
" Les générations qui
se sont succédé dans cette ville depuis cinquante
années, a écrit un panégyriste de M. Henri
Brisson, M. Hippolyte. Stupuy, y ont constamment vu passer un
compatriote qu'elles ont connu jeune, puis homme fait, puis vieillard,
mais toujours le même, c'est-à-dire vêtu de
noir, cravaté de blanc, portant des lunettes d'or; maigre,
pâle, fin et accentué, informé, compétent,
d'une vive intelligence sous des apparences de froideur, austère
et irréprochable, tel était M. Louis Adolphe Brisson.
"
Monsieur Brisson père, était
maître d'études dans un pensionnat de Paris, lorsqu'il
fit connaissance en menant ses élèves au collège,
d'un jeune homme qui y conduisait ceux d'une autre pension, Louis-Michel
de Fourvière ( ?).
Il se lia avec lui et l'entraîna en province ou celui-ci
devint Michel (de Bourges), le grand avocat républicain
sous le règne de Louis-Philippe. Les deux amis se retrouvèrent
à Bourges et formèrent un parti républicain,
et fondèrent à la fin de la Restauration la "
Revue mensuelle " et en 1831 la " Revue " du Cher
de l'Indre et de la Nièvre.
M. Brisson père est resté toute sa vie fidèle
aux convictions républicaines de la jeunesse , il a été
président du comité anti-plébiscitaire de
1870 et il a fait parti du Conseil général du Cher.
Louis Adolphe Brisson avait un frère,
avoué à Clamecy, lequel eut un enfant, Eugène
Brisson qui va naître le 26 mai 1832 à Clamecy.
Son père l'envoya à Bourges pour qu'il fasse ses
études au lycée de Bourges.
Et Eugène qui deviendra maire de
Bourges va se marier avec sa cousine germaine, qui était
la soeur de Henri Brisson.
Henri et Eugène seront donc cousins, et Eugène
après son mariage sera le beau frère d'Henri....
Lorsqu'en 1835 Henri Brisson naît,
l'atmosphère qui entoure son berceau, est entourée
d'une forte influence démocratique, car l'environnement
a Bourges et dans le Cher était plus difficile. Même
si Bourges avait groupé un certain nombre de partisans,
qui combattaient la monarchie bourgeoise et les institutions
aristocratiques, le milieu local était fait de respectabilité,
et les Républicains étaient largement minoritaires.
Henri Brisson, fit au lycée de sa
ville natale d'assez médiocres études, pour les
uns, de bonnes études pour d'autres, on peut toutefois
penser qu'il fut un très bon élève. Ce devait
être au lycée de la rue Branly, et il vint à
Paris en novembre 1851, à l'âge de 16 ans pour étudier
le droit. Il fut reçu licencié et se lia avec des
professeurs républicains.
A cette époque, la Deuxième
République fonctionne, elle est née à la
suite de la Révolution de 1848, alors que Henri Brisson
était jeune adolescent à Bourges.
Mais le second Empire n'est pas loin, et Henri Brisson vient
d'arriver à Paris lorsque le 2 décembre 1851, le
Prince Président, Louis Napoléon, qui avait été
élu Président de la République prend le
pouvoir a la suite d'un coup d'Etat. La République est
terminée.
Un jeune journaliste engagé
Pendant toute cette période du second
Empire, Henri Brisson est avocat mais aussi et surtout journaliste,
et il devient un républicain sincère et engagé,
suivant en cela la ligne de la famille et de son père.
Après son droit à Paris,
encore étudiant, c'était en 1854, il se lia d'amitié
avec des professeurs démissionnaires pour refus de serment
à l'Empire, comme Frédéric Morin, Jules
Barni, Eugène Despois et Ribert.
À 19 ans, il participe en suivant
ces professeurs contestataires, à la fondation, au Quartier
Latin, de l'Avenir, revue hebdomadaire des lettres, avec la collaboration
d'Eugène Pelletan et de Catalan. Le journal l'Avenir fut
supprimé peu après par jugement. Brisson y publia
par exemple des articles sur Marnix de Sainte-Aldegonde. mais
aussi sur Les Révolutions d'Italie d'Edgar Quinet ainsi
que sur Les Réformateurs au XVIe siècle de Victor
Chauffour.
Brisson est attiré par le journalisme,
il collabore à plusieurs journaux dont la Revue philosophique
et religieuse ou le Phare de la Loire, et contribue avec Frédéric
Morin à la création du Progrès de Lyon.
En 1856-57, il collabore à la feuille
italienne la Ragione, journal de philosophie religieuse, politique
et sociale, fondée à Turin par Ausonio Franchi.
Au rang des collaborateurs de la Ragione, figuraient Charles
Renouvier, Louis de Potter, Edgar Quinet et Louis Blanc. Brisson
y publia des Lettres sur le mouvement littéraire et philosophique
français.
Il collabora également à
la Revue philosophique et religieuse avec Émile Littré,
Renouvier, Amédée Guillemin, Élisée
Reclus et Charles Fauvety.
C'est à cette époque qu'il
entre dans les loges maçonniques. Il n'a que 21 ans et
devient semble-t-il un de leurs membres les plus actifs, et il
se mêle au mouvement d'opposition qui commence à
s'y produire.
Dans ces années, il apparaît comme un bon orateur,
et " il professe hardiment sa foi républicaine et
anticléricale ".
Il se fit, en 1859, inscrire au barreau
de Paris; mais il en fut éloigné presque aussitôt
par une maladie du larynx qui l'obligea à entrer, comme
chef du contentieux. dans la maison de M. François Coignet,
industriel à Paris.
Vers la fin de 1860, sa maladie s'aggravant,
on lui conseilla de laisser ses travaux et d'aller passer un
hiver en Egypte.
Il parti en Égypte, et il fit paraître dans la Réforme
littéraire une série de lettres intitulée
" Au bord du Nil ", mêlant charme descriptif
et pensée philosophique :
" Me voici dans la campagne, en plein
air, les figuiers sycomores me protègent de leur ombre
; les blés sont verts, le ciel est bleu, le fleuve, tel
une mer de nacre, chatoie sous le soleil ; blanches comme l'aile
des cygnes, quelques voiles le sillonnent et fuient rapidement....
"
Et de poursuivre :
" ... J'aperçois seulement
les pyramides de Sakkara, près desquelles, M. Mariette
a découvert le Serapeum de Memphis.... Le vent m'aide
à supporter la chaleur ; peu à peu, j'arrive aux
ruines du Vieux-Caire ; à travers les décombres
amoncelés, et couverts de sable, je gagne la mosquée
d'Amrou ; j'aime ces lieux, il y fait frais.... "
Et puis plus loin :
" J'ai les pyramides devant mes fenêtres et je vois
chaque soir le soleil se coucher entre Chéops et Chephren
; à cent mètres de mon habitation, la légende
a placé le lieu même où la fille des Pharaons
retira Moïse des eux "
Et la description reprend, avec le port,
un bazar, le musée de Boulaq, alors que c'est le paysagiste
qui domine. Plus tard, devenu président de la Chambre
des députés, il disait dans l'hiver parisien :
" J'en ai la nostalgie, un de ces matins mes collègues
ne me trouveront plus, je serai parti pour l'Egypte ".
Il revient en France par Malte, Messine
et Naples, mais il n'a pas soigné sa maladie du larynx,
mais il semble plus dispo, en meilleure forme et il reprend son
travail de contentieux. Il mettra 6 ou 7 ans pour se remettre
totalement de cette maladie. Il ne renonce pas à la politique,
il a 26 ans, et il poursuit une carrière de journaliste
et bientôt d'homme politique, et comme Républicain
sous l'Empire, ce n'était pas très simple.
Il publia également dans la Revue littéraire du
mois de Lille un article sur les brochures que venaient de faire
paraître Ernest Renan et Charles Lemonnier.
De 1861 à 1865, Brisson collabora
au Phare de la Loire, y donnant de nombreux articles politiques,
ainsi que quelques critiques littéraires, comme son grand
article sur l'Histoire de la campagne de 1815 d'Edgar Quinet,
et le texte de conférences qu'il fit à Paris en
avril 1864 sur des pamphlétaires, tels Paul-Louis Courier
et Claude Tillier.
En 1864 il entre au Temps, fondé et dirigé par
Auguste Nefftzer, et il y collabora jusqu'en 1869.
Il participe en 1868 avec Gambetta à
la fondation de la Revue politique, qui ne dure qu'un an avant
d'être supprimée, puis au mois de mai 1869, Brisson
quitta le Temps pour entrer à l'Avenir national, dirigé
avec plus de vigueur par Alphonse Peyrat. Il y resta jusqu'à
la guerre de 1870.
Au point de vue philosophique, Brisson
fonda avec Alexandre Massol la Morale Indépendante. Le
premier numéro parut le dimanche 6 août 1865. Ce
journal hebdomadaire servit d'organe à un mouvement philosophique
qui partait des loges maçonniques et qui avait pour but
d'opposer la morale humaine, progressive, à la morale
théologique et ascétique.
Le 1er février 1866, Brisson entra
à la Revue Nationale et étrangère, et de
1865 à 1867, il publia, outre ses articles de polémique
courante, de nombreux articles philosophiques et littéraires.
Cette publication eut un succès suffisant pour que le
Père Hyacinthe, qui prêchait alors à Notre-Dame,
consacra ses conférences de l'Avent 1865-1866, à
combattre les doctrines de la Morale indépendante.
Brisson
y publia divers articles contre la Prusse et, ce fut lui qui
fut chargé de la chronique politique quand la Revue Nationale
devint hebdomadaire. Il multiplia ses articles politiques dans
l'Almanach de la Coopération.
Dans le Siècle, il préfaça
l'ouvrage l'Angleterre et ses institutions, et, en 1868, participa
à la fondation de la Revue politique et littéraire
avec Gambetta, Challemel-Lacour, Allain-Targé, Clément
Laurier, etc.
Il écrivit des articles sur Dufaure,
sur la France Nouvelle, ouvrage de Prévost-Paradol, qui
y défend le gouvernement parlementaire, sur la Révolution,
sur le salaire des cultes, sur la souscription Baudin. Ce dernier
article lui valut de passer au tribunal. Étant avocat,
il se défendit seul, mais fut condamné. Ce fut
ce procès et cette condamnation qui le lancèrent
définitivement dans la politique militante.
Et c'est ainsi qu'à partir de cette
période, son engagement politique, manifeste déjà
depuis de nombreuses années, s'intensifia.
a suivre avec
le chapitre 2
CHAPITRE 2 : 1871 - 1881
: L'âge adulte >>>
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- Le virus de la politique chez Henri
Brisson
- Les années de formation politique
: 1871 - 1881
- Henri Brisson et les élections
à Bourges et dans le Cher
- Henri Brisson jeune franc maçon
- Comment était Henri Brisson
dans ces années 1871 à 1881
CHAPITRE 3 : 1882 -1890 : au plus haut niveau >>>CLIQUER
CHAPITRE 4 : 1890 - 1900
: les combats de Brisson >>>CLIQUER
CHAPITRE 5 : la fin du
Grand homme 1901 - 1912 >>>CLIQUER