43_SECRETS_DE_BOURGES - Roland Narboux - Bourges Encyclopédie

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LES 43 SECRETS, ENIGMES ET MYSTERES DE BOURGES
Par Roland NARBOUX

Bourges possède de nombreux points encore bien mystérieux, ce sont des secrets, mais aussi des énigmes et autres mystères qui font encore la joie des magazines locaux. En voici 43 !

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Version 2015

C'est au cours d'une fête avec ma famille et mes amis, pour l'anniversaire de mes 70 ans que j'ai cherché, comme une sorte de jeu, quels étaient les grands secrets de notre ville. J'en ai trouvé 43, pourquoi ce chiffre ? un mystère de plus.

Les voilà, vous pouvez réagir et apporter des éléments complémentaires.

 

 

 

C'est une inscription sur une façade de la maison construite par l'abbé Moreux, avec un style maghrébin, car il venait de faire des expériences en Tunisie. En effet, après cette expédition en Tunisie, c'est au 22 de la rue Ranchot que l'abbé Moreux fait construire au début du siècle ( à partir de 1907) un observatoire astronomique. Dans un style maghrébin surmonté d'une coupole pour l'observation, ce fut une bâtisse originale transformé
e en maison d'habitation à la mort de l'abbé en 1954. Cette bâtisse de style mauresque ressemble à une des églises qu'il avait vu à Hammamet.

   C'est une horloge astronomique qui date de 1423, elle est une des première de cette qualité, et le secret c'est que le chanoine mathématicien Jean Fusoris né vers 1360 qui a créé cette horloge aurait introduit à l'intérieur des engrenage de type différentiel, utilisé aujourd'hui dans nos automobiles. Cette horloge est située dans un buffet de bois, de bonne dimension, puisqu'il mesure 6,2 mètres de hauteur et la surface au sol est un carré de 1,75 mètres de coté. Elle comporte un mécanisme fort complexe réalisé par un serrurier de Bourges appelé André Cassart,
   Curiosité et mystère dans les entrailles de la Cathédrale, c'est un calorifère. une installation qui date de la fin du XIX e siècle. Il s'agissait à cette époque de chauffer l'édifice, et deux architectes très connus à Bourges se sont lancés dans le sujet. Paul Boeswillwald et Emile Tarlier. Ce calorifère va fonctionner à partir de 1894, il a été nécessaire de faire des travaux considérables et en particulier une grande excavation de 12 mètres de long, 8 de large, et 5 de profond.
   Quel est le secret de cette maquette, enfouie dans les entrailles du musée du Berry ? C'est une maquette de la Bastille parisienne du 14 juillet 1789, mais ce qui est un secret, c'est qu'elle a été sculptée dans une des pierres de la vraie Bastille. Il y en aura une centaine de produites de cette manière, et chaque nouveau département en recevra une. Aujourd'hui, il en reste très peu dans les département, Bourges et le Cher en possèdent une.
   Cette mèche de cheveux, du Musée du Berry, mais exposée dans une armoire de l'hôtel Lallemant est noire, elle appartenait à une belle blonde, alors pourquoi cette mèche est-elle brune et savez-vous … à qui était cette mèche ? Et bien elle provient de la tête de la belle Agnès Sorel, une relique récupérée après sa mort. Le noir provient de gangue venant des cercueils et qui a noirci les cheveux. mais la Dame de Beauté était bien une " belle blonde " comme le montrent quelques tableaux.
   Quel est le secret de ces colonnes et arcades parfaitement sculptées et situées en centre ville à Bourges ?
C'est simplement une partie de l'école Saint Dominique qui est située au 9 rue Emile Deschamps, et il s'agit des restes de l'ancien couvent des Carmes lequel était situé sur la place Cujas.
Un ensemble qui comprend 16 arcades en arc brisé au dessus desquelles court une magnifique frise de pampres et d'animaux.

 
 C'est une curiosité, que l'on peut voir à Bourges.
Il s'agit de la grille réalisée à Mehun-sur-Yèvre par les Ets Larchevêque qui réalisèrent en 1865 les grilles d'entrée du chœur de la Cathédrale. Mais elles ont été enlevées en 1950, une partie est toujours visible dans la chapelle Fradet, quant à l'autre, c'est bien une curiosité, elles sont montées rue Joyeuse, au Foyer Saint-François, ce qui pose des questions aux nombreux touristes qui se demandent ce que font ces grilles en un tel lieu !
   Si comme je le crois, les personnages sculptés dans les bas-reliefs de la façade du Palais, sont effectivement Jacques Cœur et Macé de Léodepart, regardant le roi, il y a l'accueil et la soumission d'un sujet à son roi.
Il s'agit d'un bas relief que tous les touristes admirent, c'est une femme regardant vers la rue. Mais ce qui est un secret, c'est qu'il s'agit d'une copie, l'original est remisé dans les caves du Palais, en assez mauvais état, le nez est parti !
   Cette gravure provient des Très Riches Heures du duc de Berry. Il représente le duc, en bleu qui reçoit des émissaires bourguignons qui sont au premier plan. Mais quel secret dans cette enluminure et dans l'ouvrage ?
Simplement, que ce n'est sans doute pas une commande faite par le duc, mais au contraire une commande effectuée par son entourage ou par un autre mécène pour faire un cadeau au duc de Berry.
Il est l'ouvre des frères de Limbourg dont la mort est une énigme.
   Une pyramide située dans le cimetière des Capucins, et qui est en réalité une tombe sous laquelle se trouvent les reste de Paul Adrien Bourdaloue, qui fut un grand ingénieur a qui l'on doit une partie des études du canal de Suez.
Mais cette tombe recèle un secret, c'est au pied, une petite pièce en fonte qui est un point géodésique, c'est à dire un repère de la courbe de niveau, car Bourdaloue fut le premier à réaliser les courbes de niveau de la France.
   Cette sculpture très osée, est située sur un mur de la cathédrale de Bourges, côté sud, à proximité du portail roman.
Quel secret, quelle énigme dans cette œuvre qu'il serait impossible de faire aujourd'hui sur un édifice religieux et public.
C'est la facétie d'un sculpteur ou encore leur totale liberté d'expression. A moins que ce soient les c… de l'archevêque de l'époque. Les suppositions restent ouvertes.
   Quel est ce pélican ? où est-il ?
Et bien il est dans la cathédrale de Bourges, et il y a deux secrets, le premier sur le symbole. Pourquoi cet oiseau, alors que de manière traditionnelle, au somment d'une église on place un coq ? Le pélican est un symbole qui rappelle l'Eucharistie.
Le second, c'est que ce pélican, celui qui est en haut de la tour Nord est une copie mise en place en 1995, et l'original corrodé est en bas de la tour, en bas de l'escalier.
   Drôle de méridienne : C'est en se plaçant justement vers le milieu de la nef que tout curieux observant le sol voit une ligne continue allant de la chapelle du Sacré Cœur à celle dite de Montigny.
Quelques guides expliquent qu'il s'agit de la célèbre méridienne de Paris. Elle passerait à Notre Dame et chez nous au milieu de la cathédrale de Bourges….. Un vrai exploit, digne des mystères de Da Vinci Code. Seulement, c'est totalement faux. Il s'agit bien d'une méridienne, mais pas de celle de Paris, laquelle passe à quelques kilomètres de là, sur la commune de Bourges, vers le canal de Berry.
Cette méridienne de la cathédrale de Bourges date de 1757, elle fut l'œuvre d'un chanoine mathématicien : Goumet. Elle est en cuivre.

 
 Si l'on évoque le " Premier " Maître de Bourges, c'est sans doute qu'il y en a eu un second, et certainement un troisième. Il apparaît en effet qu'au milieu de la construction dans les parties latérales de la nef, une modification dans les ouvertures des fenêtres a été réalisée. On note que les fenêtres situées du côté du chevet ont un découpage et une surface de vitrage assez faible et par la suite, une augmentation significative des lancettes est visible. Le gothique de cette seconde phase apporte encore plus de lumière à l'intérieur de l'édifice.Le second maître de Bourges avait sans doute un secret pour que " sa " cathédrale continue à tenir tout en diminuant les portées. C'est sans doute l'utilisation de tiges de fer … mais cela reste à prouver.
   Un vitrail de la cathédrale qui représente une annonciation, c'est un chef d'œuvre du XV ° siècle, il a été financé par Jacques Cœur qui fait construire sa chapelle en 1450, quelques mois avant son arrestation. Ce qui est un secret tient dans un portrait réalisé dans le pommeau de l'épée de Sainte Catherine d'Alexandrie et pour les spécialistes il s'agit du portrait de l'artiste qui est l'auteur du vitrail, il a laissé ainsi sa signature.
   C'est au début des années 1930 que la façade de cet Hôtel de Varye, situé à l'angle de la rue Porte Jaune et Coursarlon va faire l'objet de longues discussions afin de savoir ce qu'il faut faire de cette façade magnifique alors que le reste de l'Hôtel était démoli. Ce lieu était occupé par l'entreprise Tessiot . Cette façade avait été démolie pierre par pierre en 1899, et le conseil municipal 30 ans plus tard ne savait pas qu'en faire. Tout avait été numéroté et mis dans les réserves du musée du Berry, en attendant de trouver un lieu.

 
 On notera dans le grand escalier de la mairie deux sculptures que tous les nouveaux mariés à Bourges peuvent admirer …
Ce grand escalier contient les sculptures de La Thaumassière et Bourdaloue qui datent de 1938... et la salle actuelle des mariages qui fut autrefois la chapelle de monseigneur l'archevêque.
Le secret de cette sculpture, c'est qu'elle est en plâtre, et non en marbre ou en pierre, car cela s'est fait pour la venue du Président de la République Albert Lebrun et elles devaient être refaites en marbre dès que la municipalité trouverait l'argent … on attend encore.

 
 Pendant la dernière guerre, l'art ne souffrira pas trop. Seul accroc, "le Semeur d'Ivraie" sera emporté par les Allemands pour être refondu : il était en bronze et fut érigé dans le petit jardin de l'Hôtel de Ville, et les bustes également en bronze d'Emile Deschamps et de Louis Lacombe, œuvres respectives de Baffier et Popineau. "
On retrouve dans un bulletin municipal de la guerre, un rapport de M. Bouchard, qui indique que " Le secrétariat d'Etat à la Production Industrielle a fait enlever aux fins de récupération des métaux , la statue en bronze du Semeur d'Ivraie ". Le modeleur fut monsieur Delandre de Paris qui était " agréé par le groupe de récupération des métaux " et il s'était spécialisé dans ce type de travail pour plusieurs municipalités.

 
 C'est bien une séance des Chevaliers de Notre Dame de la Table Ronde un ordre qui avait été fondé à Bourges en 1492 par Jean de Cucharmois, un riche marchand de Lyon. Cet ordre, qui s'occupait beaucoup de monnaie et d'or, sera dirigé par Jean Lallemant l'aîné. L'énigme est double, comment un simple marchand de Lyon a-t-il pu fédérer tous les notables de la ville en quelques mois et quel fut le rôle de certains dans le grand Incendie de 1487 ?

 
 Il s'agit de plantations de pieds de vigne dans un domaine pas très éloigné de la villa de Lazenay, située à 1 kilomètre à l'ouest sur la rive de la rivière Auron. En fait il y avait 2700 fosses répertoriées c'est à dire 2700 pieds de vigne, et un peu moins de 10%, c'est à dire très exactement 194 fosses ont été minutieusement étudiées, car le lotissement moderne une fois réalisé, il ne resterait plus rien. Les plants de vigne étaient profondes de 25 à 50 centimètres, et le surface de chacun varie avec environ 0,8 mètre par 0,25.
   Il s'agit d'un vase de nuit appelé, comme le chapeau… lui aussi un "Bourdaloue". Le secret de ce petit vase de nuit c'est son emploi car il était utilisé par les dames de l'époque qui assistaient à un sermon de Bourdaloue, un grand prédicateur et comme ce type de discours durait plusieurs heures, il n'était pas possible pour ces dames de manquer un mot d'un tel sermon, et en cas de petit "besoin" pressant, les belles dames glissaient sous leur ample robe, en plein sermon, ce petit vase...... et ce petit vase devint un "Bourdaloue".
   Ce fut une énigme pendant des siècles : que venait faire Samaël un symbole juif dans la cathédrale ? Selon les dernières études de Laurence Brugger, le programme des sculptures des écoinçons situés sur la façade occidentale de la cathédrale, face au grand parvis montre un récit de la Genèse qui est assez loin de l'iconographie chrétienne traditionnelle, mais plus proche des sources hébraïques. En particulier avec quelques figures comme Samaël, l'ange déchu et identifiable à Satan, et tout cela figure dans le Talmud. Par contre, et c'est là un paradoxe, Guillaume de Bourges dans ses écrits visait deux types de personnages qu'il fallait combattre, les juifs et les hérétiques.
   Dans la loggia de l'hôtel Lallemant figure un grand bas relief : c'est la légende de Saint Christophe. La légende de saint Christophe s'apparente par quelques points aux fictions égyptiennes et à la mythologie grecque, et si on lui applique les raisonnements de Michel Maïer, elle rentre dès lors dans le domaine de l'alchimie. Fulcanelli dans Le Mystère des Cathédrales admet que saint Christophe voisine avec le jardin des Hespérides. Il explique d'ailleurs avec force détails le symbolisme alchimique de la figure sculptée du Chrystophore

 
 Lors de la création et de l'inauguration du jardin par Henri Laudier, ce bassin, rond et central était occupé par une statue de Blanchard. Cette œuvre s'appelait Diane Surprise. Il s'agissait d'un nu féminin.
Et puis, comme elle semblait perdue car trop petite, la municipalité de Laudier décida de la remplacer par une œuvre de Popineau, la femme à la carpe et Diane Surprise fut remisée aux serres municipales. Je vais la retrouver dans l'herbe en mauvais état et P. Gitton va la faire nettoyer et elle sera mise dans le jardin du Palais de Justice. Là, des vandales la mettront à terre et elle sera enlevée une fois encore pour être mise dans un lieu clos, au musée du Berry. Le secret, c'est finalement son parcours dans Bourges…

 

 
 Cet oiseau s'appelle le Râle du Genêt et il en reste très peu en France et 4 ou 5 à Saint Doulchard en 2009 au lieu dit Avrillage. Mais il n'y en avait plus sur la commune de Bourges. Il s'agissait de mâles chanteurs. Ce comptage a été effectué sur 22 points d'écoute et c'est Christophe Renaud qui a effectué ce travail sur la commune de Bourges à Pierrelay. Pour un mâle, il lui faut un terrain de 50 hectares et une modification significative de la zone Natura 2000.
   Sur ce bandeau de dessus de porte en pierre taillée, au fond de l'impasse du Chat, derrières les anciens cinémas Concorde (issue de secours) on peut voir des symboles alchimiques avec le fer, le mercure sublime le cuivre de Vénus et enfin le plomb de Saturne. Sur la gauche, le symbole de l'alambic dans un oiseau qui pourrait être le Phénix. Sur la droite, c'est l'aboutissement avec le soleil porté dans un oiseau et au centre ce grand symbole qui est l'Or. Au centre le chiffre 4 qui évoque inévitablement les 4 éléments, et non pas le numéro de la maison où se situe ce bandeau.
   Valéry Giscard d'Estaing a chassé le bison en Pologne vers la fin du mois de septembre 1978. Plus tard, dans les années 1980, le premier ministre polonais, M. Gierek a donné à la France plusieurs bisons vivants. A la mort de l'un d'eux, il fut naturalisé (empaillé) et c'est le Muséum de Bourges qui va le récupérer. Il y a aussi un éléphant, Hans qui est le plus vieux de ce type en France et une girafe qui n'est pas celle de Charles X. Mais le bison, c'est un secret, mais c'est bien celui de Giscard.
   Cette momie égyptienne fut donnée par la marquise de Rochemonteix en 1906 au musée du Berry, on n'en savait pas plus, une énigme. Et ce n'est que très récemment que les écrits figurant sur le sarcophage ont été traduits. La momie est celle d'un prêtre de Min, qui date du IV e siècle av JC et ce monsieur s'appelait Djehdor. Cette salle égyptienne est sans aucun doute, la pièce la plus visitée du musée par les enfants. Elle comprend de nombreux objets, une centaine qui sont des dons, comme cela se faisait à l'époque du XIX et du début du XX e siècle, des voyageurs revenaient d'Egypte avec des objets multiples et divers, allant... jusqu'à une momie.

 

   En tant que fabricant d'instruments de précision, Louis Moinet a pratiqué l'horlogerie marine, astronomique et civile. Le plus important est bien sûr l'exécution en 1816 de son "compteur de tierces", qui fait de Louis Moinet l'inventeur du chronographe. Cette pièce extraordinaire, baptisée "compteur de tierces" car le mot chronographe n'existait pas encore, mesure le 60ème de seconde, bat à 216,000 vibrations heure et est munie d'un retour à zéro. En créant un objet d'une telle complexité, Louis Moinet se pose en pionnier de la haute fréquence, avec une avance de 100 ans sur les développements ultérieurs dans les mêmes domaines.

 
 Quelle est la relation entre les restes de Rodrigue et Chimène et la ville de Bourges ? C'est un secret de famille. Ces restes de Rodrigue et Chimène ont été ramenés en France par des soldats de Napoléon et dispersés dans plusieurs villes dont Bourges. L'abbaye appartenait alors à M. Butet, dont le gendre Pierre Durand, participait à la guerre en Espagne et il assista à Burgos en 1808 à la profanation du tombeau des deux héros. Il ramena des restes et sa veuve assurait en 1829 qu'ils étaient conservés dans l'Abbaye.

 
 La Fontaine de fer est située vers la rue Marx Dormoy, Les historiens affirment que cette fontaine existait au XII ième siècle. Son nom latin est " Fons Ferrineus ",elle laissait couler de l'eau ferrugineuse, avec laquelle on pouvait soigner de très nombreuses maladies. Plusieurs communications scientifiques, au XVI ième siècle, faites par des médecins célèbres, comme celui du duc d'Anjou, vantèrent les mérites de cette eau de Bourges. Le propre médecin de Louis XIV, Guénault, parle avec beaucoup de conviction de l'eau de la Fontaine de Fer de Bourges, bien meilleure que celle de Pougues. Et un autre Louis, quinzième du nom, réclamait dit-on de l'eau de cette fontaine à la veille de sa mort.....

 
 Sur la façade de la cour intérieure de l'hôtel Lallemant figurent huit chimères qui vous accueillent. Et ce sont des sculptures qui conservent bien leur secret. C'est le cas de cette sirène qui se regarde dans un miroir, corps d'animal et buste d'homme ou de femme. C'est dans cette cour que l'on est au plus proche, pour les touristes des visites ordinaires ou des visites plus spécialisées, encore appelées " secrètes ", " magiques " ou encore " alchimiques. Et cela vous permettra de trouver enfin la pierre philosophale.

 
 Sous cet hôtel de Chouy, avenue du 95 ° de ligne se trouve un Hercule en marbre blanc. Nul ne peut plus le voir, et pourtant il existe, il s'agit d'un Hercule monumental en marbre blanc situé à 4 toises de profondeur et cette sculpture est haute de 6 pieds soit plus de 2 mètres de hauteur. Monsieur de Chouy, était le chanoine de Notre-Dame-de-Salles faisait bâtir en 1670 son hôtel en face de Montermoyen. Compte tenu de l'importance de la sculpture, et des frais pour la retirer, M de Chouy décida de la laisser en place. Aujourd'hui, monseigneur l'archevêque dort au dessus d'un bel homme … en marbre.

 
 En entrant dans cet Hôtel Lallemant, sur un cul de lampe apparaît le premier alchimiste qui tient peut être un pilon. C'est en fait un ustensile courant dans les laboratoires des chimistes d'aujourd'hui. Fulcanelli en parle ainsi : "Ce que tient le marmouset en question est en réalité un matras à long col, semblable à ceux qu'emploient nos chimistes, et qu'ils nomment encore ballons, à cause de leur panse sphérique. Enfin, l'extrémité du manche de ce pilon supposé est évidée et taillée en sifflet, ce qui prouve bien que nous avons à faire à un ustensile creux, vase ou fiole."

 
 Ce buste en bronze représente Georges Hecq. Le secret, c'est qu'il s'agit d'une œuvre du grand Rodin, et elle est située dans le cimetière des Capucins, tout près de la rue de Sarrebourg ! il existe 3 bustes de M Hecq, le premier en pierre et deux autres en bronze. Et c'est en 1946 que Lucie Hecq donnera l'un de ces bronze au Musée de Bourges, l'autre étant sur la tombe des Capucins. En 1935, les responsables du musée Rodin, situé à proximité des Invalides à Paris cherchèrent à récupérer ce buste en pierre, et Lucie Hecq, accepta de le donner avec en compensation, deux exemplaires de cette œuvre, mais en bronze.

 
 Curiosité de l'intérieur de l'Hôtel Lallemant, avec ce cabinet d'ébène qui est un chef d'œuvre du XVI° siècle. Il est souvent visité par des groupes de francs-maçons car l'intérieur ressemble bien à un temple. Or, cet ordre n'arrive en France qu'en 1735, alors comment cela se fait-il ? Le secret, ce serait un meuble en ébène du XVI° siècle dont l'intérieur aurait été revu entièrement au XIX ° siècle. Mais les recherches continuent et le secret est bien gardé…

 
 Cette inscription sur une vieille maison de la rue Moyenne, fut acquise par la ville pour dégager le nouvel Hôtel de Ville et appelé à une disparition prochaine. Il s'agissait de la propriété de la famille du grand Henri Brisson, sa famille depuis la Révolution aura vécu longtemps en ce lieu. Sur la façade de cette maison le cadran solaire et ces vers : " la vie est comme l'ombre, insensible en son cours, On la croit immobile, elle avance toujours ". Cette maison est propriété de la Ville et sert au service des objets trouvés. Mais le mot, est-ce ombre ou onde ? c'est la un secret qu'il faut déchiffrer.

 
 Tiburce Morizot qui était préfet du Cher aussi Maître des requêtes au Conseil d'Etat, avec sa femme Cornélie ils avaient déjà deux enfants, Yves et Edma, ce sont deux filles, malgré les apparences.
C'est le 14 janvier 1841 que va naître à Bourges Berthe Marie Pauline au foyer de Mr et Mme Morisot. Ainsi Berthe Morisot cette immense peintre impressionniste, épouse d'Eugène Manet, frère d'Edouard est berruyère, même si 8 mois après cette naissance hivernale elle suit son père pour Limoges : un Préfet, hier comme aujourd'hui, ça bouge ! L'énigme c'est que Berthe, qui a beaucoup voyagé n'est jamais revenue dans sa ville natale. Comment l'expliquer ? Les recherches se poursuivent.

 
 Ce bas relief qui est sur la façade de la Grand Maison de Monseigneur l'argentier représente-t-il Jacques Cœur ? C'est une énigme mais Jean Yves Ribault avec d'autres historiens en sont persuadés. Par contre, il regarde dans la rue alors qu'il aurait dû être placé en regardant la statue du roi Charles VII qui était dans le dais. Par contre contrairement à Macée qui est une réplique, il s'agit d'une statue d'origine.

 
 C'est sur cette place que se trouve la pierre de Calvin. La légende veut que debout sur cette pierre, Calvin prononça ses premières communications pour la religion nouvelle. La réalité est sans doute plus commune. Nous sommes dans un des lieux de Bourges où se vendait le poisson, la rue de la poissonnerie qui jouxte la place, et cette pierre était plus simplement la pierre à la criée......
Mais on peut imaginer le grand réformateur juché sur ce caillou pour prêcher. Il a des dons particuliers de clarté et de profondeur qui en font un humaniste. Sans doute au contact de ses professeurs, Wolmar et Alciat tous deux très proches des idées de Luther.

 
 C'est un bas relief de Popineau situé dans l'entrée de la mairie, qui représente la bataille d'Avaricum. Mais au fait, cette bataille a-t-elle eu lieu, sans aucun doute mais en quel lieu ? C'est là que l'énigme apparaît. Ce ne pouvait pas être a l'emplacement de la ville actuelle, mais plus sûrement vers le Saint Germain du Puy actuel. Rien n'est certain mais selon le portrait robot de la bataille rapporté par César il faut chercher à l'est de notre ville.

 
 L'angelot au jet d'urine, c'est un caisson du plafond alchimique de l'Hôtel Lallemant. C'est le caisson le plus célèbre. Il représente une fille qui écarte ses cottes et pisse sans retenue dans un sabot. C'est la notion d'eau du bain et les allusions à l'urine sont fréquentes en alchimie. On parle souvent de " la tiédeur d'une urine d'enfant ", elle doit se mélanger à l'eau de la Vierge. L'urine lave le mercure. C'est un détail du processus, il faut laver avec un produit qui est peut-être l'urine.

 
 C'est une drôle de colonne qui trône à l'entrée du cimetière des Capucins, le plus vieux cimetière de la cité. Elle paraît bien mystérieuse , et pour certains, cette tombe est celle dite "des francs-maçons", mais rien n'a été découvert à ce jour. Car elle possède une symbolique intéressante sur le temps qui passe avec le sablier, sur la mort ou une bien mystérieuse chauve souris. Mais ce serait davantage une borne de ces sociétés d'entraide du XIX ) siècle, sans doute pour un soldat méritant ou pour des membre de la famille Parnajon des carriers et sculpteurs de Bourges. Les recherches continuent..
   

 

 

 

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Kiosque et musique
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L'horloge astronomique
Les tramways de Bourges
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L'alchimie
La Bouinotte, magazine du Berry
L'usine Michelin
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Serge Lepeltier
L'industrie à Bourges au XXIe s
Monuments Historiques Classés
 

Et puis une nouveauté : L'information et l'actualité à savoir sur Bourges, en quelque clip et quelques lignes :

http://www.bourges-info.com/

 

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