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C'est une inscription sur une façade
de la maison construite par l'abbé Moreux, avec un style
maghrébin, car il venait de faire des expériences
en Tunisie. En effet, après cette expédition en
Tunisie, c'est au 22 de la rue Ranchot que l'abbé Moreux
fait construire au début du siècle ( à partir
de 1907) un observatoire astronomique. Dans un style maghrébin
surmonté d'une coupole pour l'observation, ce fut une
bâtisse originale transformé
e en maison d'habitation à la mort de l'abbé en
1954. Cette bâtisse de style mauresque ressemble à
une des églises qu'il avait vu à Hammamet. |
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C'est une horloge astronomique qui date
de 1423, elle est une des première de cette qualité,
et le secret c'est que le chanoine mathématicien Jean
Fusoris né vers 1360 qui a créé cette horloge
aurait introduit à l'intérieur des engrenage de
type différentiel, utilisé aujourd'hui dans nos
automobiles. Cette horloge est située dans un buffet de
bois, de bonne dimension, puisqu'il mesure 6,2 mètres
de hauteur et la surface au sol est un carré de 1,75 mètres
de coté. Elle comporte un mécanisme fort complexe
réalisé par un serrurier de Bourges appelé
André Cassart, |
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Curiosité et mystère dans
les entrailles de la Cathédrale, c'est un calorifère.
une installation qui date de la fin du XIX e siècle. Il
s'agissait à cette époque de chauffer l'édifice,
et deux architectes très connus à Bourges se sont
lancés dans le sujet. Paul Boeswillwald et Emile Tarlier.
Ce calorifère va fonctionner à partir de 1894,
il a été nécessaire de faire des travaux
considérables et en particulier une grande excavation
de 12 mètres de long, 8 de large, et 5 de profond. |
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Quel est le secret de cette maquette,
enfouie dans les entrailles du musée du Berry ? C'est
une maquette de la Bastille parisienne du 14 juillet 1789, mais
ce qui est un secret, c'est qu'elle a été sculptée
dans une des pierres de la vraie Bastille. Il y en aura une centaine
de produites de cette manière, et chaque nouveau département
en recevra une. Aujourd'hui, il en reste très peu dans
les département, Bourges et le Cher en possèdent
une. |
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Cette mèche de cheveux, du Musée
du Berry, mais exposée dans une armoire de l'hôtel
Lallemant est noire, elle appartenait à une belle blonde,
alors pourquoi cette mèche est-elle brune et savez-vous
à qui était cette mèche ? Et bien
elle provient de la tête de la belle Agnès Sorel,
une relique récupérée après sa mort.
Le noir provient de gangue venant des cercueils et qui a noirci
les cheveux. mais la Dame de Beauté était bien
une " belle blonde " comme le montrent quelques tableaux. |
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Quel est le secret de ces colonnes et
arcades parfaitement sculptées et situées en centre
ville à Bourges ?
C'est simplement une partie de l'école Saint Dominique
qui est située au 9 rue Emile Deschamps, et il s'agit
des restes de l'ancien couvent des Carmes lequel était
situé sur la place Cujas.
Un ensemble qui comprend 16 arcades en arc brisé au dessus
desquelles court une magnifique frise de pampres et d'animaux. |
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C'est une curiosité, que l'on
peut voir à Bourges.
Il s'agit de la grille réalisée à Mehun-sur-Yèvre
par les Ets Larchevêque qui réalisèrent en
1865 les grilles d'entrée du chur de la Cathédrale.
Mais elles ont été enlevées en 1950, une
partie est toujours visible dans la chapelle Fradet, quant à
l'autre, c'est bien une curiosité, elles sont montées
rue Joyeuse, au Foyer Saint-François, ce qui pose des
questions aux nombreux touristes qui se demandent ce que font
ces grilles en un tel lieu ! |
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Si comme je le crois, les personnages
sculptés dans les bas-reliefs de la façade du Palais,
sont effectivement Jacques Cur et Macé de Léodepart,
regardant le roi, il y a l'accueil et la soumission d'un sujet
à son roi.
Il s'agit d'un bas relief que tous les touristes admirent, c'est
une femme regardant vers la rue. Mais ce qui est un secret, c'est
qu'il s'agit d'une copie, l'original est remisé dans les
caves du Palais, en assez mauvais état, le nez est parti
! |
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Cette gravure provient des Très
Riches Heures du duc de Berry. Il représente le duc, en
bleu qui reçoit des émissaires bourguignons qui
sont au premier plan. Mais quel secret dans cette enluminure
et dans l'ouvrage ?
Simplement, que ce n'est sans doute pas une commande faite par
le duc, mais au contraire une commande effectuée par son
entourage ou par un autre mécène pour faire un
cadeau au duc de Berry.
Il est l'ouvre des frères de Limbourg dont la mort est
une énigme. |
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Une pyramide située dans le cimetière
des Capucins, et qui est en réalité une tombe sous
laquelle se trouvent les reste de Paul Adrien Bourdaloue, qui
fut un grand ingénieur a qui l'on doit une partie des
études du canal de Suez.
Mais cette tombe recèle un secret, c'est au pied, une
petite pièce en fonte qui est un point géodésique,
c'est à dire un repère de la courbe de niveau,
car Bourdaloue fut le premier à réaliser les courbes
de niveau de la France. |
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Cette sculpture très osée,
est située sur un mur de la cathédrale de Bourges,
côté sud, à proximité du portail roman.
Quel secret, quelle énigme dans cette uvre qu'il
serait impossible de faire aujourd'hui sur un édifice
religieux et public.
C'est la facétie d'un sculpteur ou encore leur totale
liberté d'expression. A moins que ce soient les c
de l'archevêque de l'époque. Les suppositions restent
ouvertes. |
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Quel est ce pélican ? où
est-il ?
Et bien il est dans la cathédrale de Bourges, et il y
a deux secrets, le premier sur le symbole. Pourquoi cet oiseau,
alors que de manière traditionnelle, au somment d'une
église on place un coq ? Le pélican est un symbole
qui rappelle l'Eucharistie.
Le second, c'est que ce pélican, celui qui est en haut
de la tour Nord est une copie mise en place en 1995, et l'original
corrodé est en bas de la tour, en bas de l'escalier. |
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Drôle de méridienne : C'est
en se plaçant justement vers le milieu de la nef que tout
curieux observant le sol voit une ligne continue allant de la
chapelle du Sacré Cur à celle dite de Montigny.
Quelques guides expliquent qu'il s'agit de la célèbre
méridienne de Paris. Elle passerait à Notre Dame
et chez nous au milieu de la cathédrale de Bourges
..
Un vrai exploit, digne des mystères de Da Vinci Code.
Seulement, c'est totalement faux. Il s'agit bien d'une méridienne,
mais pas de celle de Paris, laquelle passe à quelques
kilomètres de là, sur la commune de Bourges, vers
le canal de Berry.
Cette méridienne de la cathédrale de Bourges date
de 1757, elle fut l'uvre d'un chanoine mathématicien
: Goumet. Elle est en cuivre. |
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Si l'on évoque le " Premier
" Maître de Bourges, c'est sans doute qu'il y en a
eu un second, et certainement un troisième. Il apparaît
en effet qu'au milieu de la construction dans les parties latérales
de la nef, une modification dans les ouvertures des fenêtres
a été réalisée. On note que les fenêtres
situées du côté du chevet ont un découpage
et une surface de vitrage assez faible et par la suite, une augmentation
significative des lancettes est visible. Le gothique de cette
seconde phase apporte encore plus de lumière à
l'intérieur de l'édifice.Le second maître
de Bourges avait sans doute un secret pour que " sa "
cathédrale continue à tenir tout en diminuant les
portées. C'est sans doute l'utilisation de tiges de fer
mais cela reste à prouver. |
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Un vitrail de la cathédrale qui
représente une annonciation, c'est un chef d'uvre
du XV ° siècle, il a été financé
par Jacques Cur qui fait construire sa chapelle en 1450,
quelques mois avant son arrestation. Ce qui est un secret tient
dans un portrait réalisé dans le pommeau de l'épée
de Sainte Catherine d'Alexandrie et pour les spécialistes
il s'agit du portrait de l'artiste qui est l'auteur du vitrail,
il a laissé ainsi sa signature. |
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C'est au début des années
1930 que la façade de cet Hôtel de Varye, situé
à l'angle de la rue Porte Jaune et Coursarlon va faire
l'objet de longues discussions afin de savoir ce qu'il faut faire
de cette façade magnifique alors que le reste de l'Hôtel
était démoli. Ce lieu était occupé
par l'entreprise Tessiot . Cette façade avait été
démolie pierre par pierre en 1899, et le conseil municipal
30 ans plus tard ne savait pas qu'en faire. Tout avait été
numéroté et mis dans les réserves du musée
du Berry, en attendant de trouver un lieu. |
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On notera dans le grand escalier de
la mairie deux sculptures que tous les nouveaux mariés
à Bourges peuvent admirer
Ce grand escalier contient les sculptures de La Thaumassière
et Bourdaloue qui datent de 1938... et la salle actuelle des
mariages qui fut autrefois la chapelle de monseigneur l'archevêque.
Le secret de cette sculpture, c'est qu'elle est en plâtre,
et non en marbre ou en pierre, car cela s'est fait pour la venue
du Président de la République Albert Lebrun et
elles devaient être refaites en marbre dès que la
municipalité trouverait l'argent
on attend encore. |
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Pendant la dernière guerre, l'art
ne souffrira pas trop. Seul accroc, "le Semeur d'Ivraie"
sera emporté par les Allemands pour être refondu
: il était en bronze et fut érigé dans le
petit jardin de l'Hôtel de Ville, et les bustes également
en bronze d'Emile Deschamps et de Louis Lacombe, uvres
respectives de Baffier et Popineau. "
On retrouve dans un bulletin municipal de la guerre, un rapport
de M. Bouchard, qui indique que " Le secrétariat
d'Etat à la Production Industrielle a fait enlever aux
fins de récupération des métaux , la statue
en bronze du Semeur d'Ivraie ". Le modeleur fut monsieur
Delandre de Paris qui était " agréé
par le groupe de récupération des métaux
" et il s'était spécialisé dans ce
type de travail pour plusieurs municipalités. |
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C'est bien une séance des Chevaliers
de Notre Dame de la Table Ronde un ordre qui avait été
fondé à Bourges en 1492 par Jean de Cucharmois,
un riche marchand de Lyon. Cet ordre, qui s'occupait beaucoup
de monnaie et d'or, sera dirigé par Jean Lallemant l'aîné.
L'énigme est double, comment un simple marchand de Lyon
a-t-il pu fédérer tous les notables de la ville
en quelques mois et quel fut le rôle de certains dans le
grand Incendie de 1487 ? |
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Il s'agit de plantations de pieds de
vigne dans un domaine pas très éloigné de
la villa de Lazenay, située à 1 kilomètre
à l'ouest sur la rive de la rivière Auron. En fait
il y avait 2700 fosses répertoriées c'est à
dire 2700 pieds de vigne, et un peu moins de 10%, c'est à
dire très exactement 194 fosses ont été
minutieusement étudiées, car le lotissement moderne
une fois réalisé, il ne resterait plus rien. Les
plants de vigne étaient profondes de 25 à 50 centimètres,
et le surface de chacun varie avec environ 0,8 mètre par
0,25. |
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Il s'agit d'un vase de nuit appelé,
comme le chapeau
lui aussi un "Bourdaloue". Le
secret de ce petit vase de nuit c'est son emploi car il était
utilisé par les dames de l'époque qui assistaient
à un sermon de Bourdaloue, un grand prédicateur
et comme ce type de discours durait plusieurs heures, il n'était
pas possible pour ces dames de manquer un mot d'un tel sermon,
et en cas de petit "besoin" pressant, les belles dames
glissaient sous leur ample robe, en plein sermon, ce petit vase......
et ce petit vase devint un "Bourdaloue". |
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Ce fut une énigme pendant des
siècles : que venait faire Samaël un symbole juif
dans la cathédrale ? Selon les dernières études
de Laurence Brugger, le programme des sculptures des écoinçons
situés sur la façade occidentale de la cathédrale,
face au grand parvis montre un récit de la Genèse
qui est assez loin de l'iconographie chrétienne traditionnelle,
mais plus proche des sources hébraïques. En particulier
avec quelques figures comme Samaël, l'ange déchu
et identifiable à Satan, et tout cela figure dans le Talmud.
Par contre, et c'est là un paradoxe, Guillaume de Bourges
dans ses écrits visait deux types de personnages qu'il
fallait combattre, les juifs et les hérétiques. |
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Dans la loggia de l'hôtel Lallemant
figure un grand bas relief : c'est la légende de Saint
Christophe. La légende de saint Christophe s'apparente
par quelques points aux fictions égyptiennes et à
la mythologie grecque, et si on lui applique les raisonnements
de Michel Maïer, elle rentre dès lors dans le domaine
de l'alchimie. Fulcanelli dans Le Mystère des Cathédrales
admet que saint Christophe voisine avec le jardin des Hespérides.
Il explique d'ailleurs avec force détails le symbolisme
alchimique de la figure sculptée du Chrystophore |
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Lors de la création et de l'inauguration
du jardin par Henri Laudier, ce bassin, rond et central était
occupé par une statue de Blanchard. Cette uvre s'appelait
Diane Surprise. Il s'agissait d'un nu féminin.
Et puis, comme elle semblait perdue car trop petite, la municipalité
de Laudier décida de la remplacer par une uvre de
Popineau, la femme à la carpe et Diane Surprise fut remisée
aux serres municipales. Je vais la retrouver dans l'herbe en
mauvais état et P. Gitton va la faire nettoyer et elle
sera mise dans le jardin du Palais de Justice. Là, des
vandales la mettront à terre et elle sera enlevée
une fois encore pour être mise dans un lieu clos, au musée
du Berry. Le secret, c'est finalement son parcours dans Bourges
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Cet oiseau s'appelle le Râle du
Genêt et il en reste très peu en France et 4 ou
5 à Saint Doulchard en 2009 au lieu dit Avrillage. Mais
il n'y en avait plus sur la commune de Bourges. Il s'agissait
de mâles chanteurs. Ce comptage a été effectué
sur 22 points d'écoute et c'est Christophe Renaud qui
a effectué ce travail sur la commune de Bourges à
Pierrelay. Pour un mâle, il lui faut un terrain de 50 hectares
et une modification significative de la zone Natura 2000. |
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Sur ce bandeau de dessus de porte en
pierre taillée, au fond de l'impasse du Chat, derrières
les anciens cinémas Concorde (issue de secours) on peut
voir des symboles alchimiques avec le fer, le mercure sublime
le cuivre de Vénus et enfin le plomb de Saturne. Sur la
gauche, le symbole de l'alambic dans un oiseau qui pourrait être
le Phénix. Sur la droite, c'est l'aboutissement avec le
soleil porté dans un oiseau et au centre ce grand symbole
qui est l'Or. Au centre le chiffre 4 qui évoque inévitablement
les 4 éléments, et non pas le numéro de
la maison où se situe ce bandeau. |
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Valéry Giscard d'Estaing a chassé
le bison en Pologne vers la fin du mois de septembre 1978. Plus
tard, dans les années 1980, le premier ministre polonais,
M. Gierek a donné à la France plusieurs bisons
vivants. A la mort de l'un d'eux, il fut naturalisé (empaillé)
et c'est le Muséum de Bourges qui va le récupérer.
Il y a aussi un éléphant, Hans qui est le plus
vieux de ce type en France et une girafe qui n'est pas celle
de Charles X. Mais le bison, c'est un secret, mais c'est bien
celui de Giscard. |
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Cette momie égyptienne fut donnée
par la marquise de Rochemonteix en 1906 au musée du Berry,
on n'en savait pas plus, une énigme. Et ce n'est que très
récemment que les écrits figurant sur le sarcophage
ont été traduits. La momie est celle d'un prêtre
de Min, qui date du IV e siècle av JC et ce monsieur s'appelait
Djehdor. Cette salle égyptienne est sans aucun doute,
la pièce la plus visitée du musée par les
enfants. Elle comprend de nombreux objets, une centaine qui sont
des dons, comme cela se faisait à l'époque du XIX
et du début du XX e siècle, des voyageurs revenaient
d'Egypte avec des objets multiples et divers, allant... jusqu'à
une momie. |