Article en cours d'écriture,
il comprend encore des imperfections, quel enseignant pourrait
nous aider ?
L'Histoire de l'école à Bourges
n'est pas simple et sans remonter à Charlemagne, on peut
voir que le premier collège de garçons a ouvert
ses portes vers 1550, selon Christophe Belser.
Alors que l'Université est plus
ancienne d'environ 1 siècle.
Ce sont les Jésuites qui ouvrent
cette école dans les bâtiments de Notre Dame la
Comtale qui sont d'abord au nord de la ville avant de revenir
en centre ville vers 1572.
C'est un Jésuite, Martellange qui
réalise un ensemble (aujourd'hui l'école des Beaux
Arts) au XVII ème siècle. Ce sera le collège
de Bourges de grande réputation.
par la suite, après quelques soucis
à la Révolution, il devient un lycée impérial
en 1803, puis collège royal en 1815 et ensuite, les noms
changent comme "un collège de seconde classe"
en 1828 et enfin un lycée en 1848.
De 1895 à 1907, ce lycée
comprend environ 300 élèves. il reçoit le
nom d'Alain-Fournier en 1837 puis il est fermé pour installer
l'Ecole des Beaux Arts laquelle était place Cujas et fut
démolie. Le lycée Alain Fournier s'implantant alors
dans le nouveau quartier des Gibjoncs en 1972.
A côté, dans ce qui fut l'Hôtel
des Echevins, une annexe pour l'enseignement arriva au milieu
du XIX ème siècle, ce fut "le Petit Lycée"
de Bourges.
Une école primaire existait aussi
rue Joyeuse, elle fut installée dans un ancien couvent,
en 1910, c'était dans l'ancien couvent du sacré-Coeur.
Mais avec la guerre de 14/18 il devient un hôpital militaire.
Il existe aussi 3 établissements
scolaires :
- rue des Vieilles prison, avec une école
qui va s'appeler Seguin.
- rue Sainte Claire avec la pension Morlet
- dans le faubourg Saint Sulpice, la pension
Chédin
A début du XIX ème siècle,
on compte (vers 1819) une vingtaine d'écoles primaire
pour la ville de Bourges.
L'enseignement pour C Belser est essentiellement
entre les mains des congrégations religieuses.
Il y a aussi des écoles publiques
(communales).
En 1843, il y a pas moins de 62 écoles
communales et 56 écoles privées pour toute l'académie
( chiffres à confirmer).
Avec le développement de l'enseignement
laïc, de nombreux groupes scolaires commencent s'ouvrir,
pour les garçons et aussi pour les filles.
- Nicolas Leblanc 1888
- Auron 1891
- Lazenay 1893
- Beaumont 1896
- Barbès 1904
- Pignoux 1911
C'est la grande époque des lois
scolaires de Jules Ferry et de la séparation des Eglises
et de l'Etat. Ainsi en 1907, toutes les écoles et pensionnaires
de filles gérées par des congrégations religieuses
ont été fermées.
A la veille de la promulgation des lois
de Jules Ferry sur l'école gratuite, obligatoire et laïque,
il y avait 3700 élèves dans les écoles catholiques
et 850 dans les écoles publiques.
Quelques années plus tard en 1888,
semble-t-il, les écoles laïques et publiques comprennent
3400 élèves et il reste encore 2500 élèves
dans les écoles privées et catholiques.
Si ces chiffres sont exacts, cela signifie
que les écoles privées ont un peu diminué
leurs effectifs, alors que le public a reçu un nombre
considérable de nouveaux élèves. le mot
obligatoire ayant porté ses fruits.
Selon un article de Geneviève Bailly
dans ces années, on entrait à l'école maternelle
à 13 mois (exceptionnel) jusqu'à un peu plus de
6 ans, la moyenne d'âge étant entre 2 et 5 ans.
On trouvait à cette époque
6 écoles publiques :
Il existait donc des écoles chrétiennes
catholiques comme celle des Ursulines rue Emile Deschamps (devenue
ensuite école St Dominique) ou les établissements
des "frères de la Doctrine chrétienne"
qui sont à Bourges depuis 1822.
A noter que dans l'enseignement secondaire,
un collège de filles ouvre dans l'ancien pensionnat de
la rue Littré, celui consacré à Notre Dame.
Il sera un lycée en 1921, pour s'en aller ensuite du côté
de Vauvert dans le lycée appelé Marguerite de Navarre.
le lycée Littré redevenant
un collège (CES) qui existe toujours.
Les écoles maternelle :
Pour Agnès Sinsoulier, c'est au
XIX ième siècle que sont crées les école
appelée aujourd'hio maternelle pour les enfants de 2 à
6 ans.
Et les anc^tres de ces écoles, suivant
une idée venue des angalis, ce sont des salles d'asiles
qui ont cette fonction, laquelle à partir de 1836 se placent
sous la tutalle du ministère de l'Instuction Publique..
On y enseigne "les premiers principes
de l'instruction religieuse et les notions élémentaires
de la lecture, de l'écriture et du calcul verbal".
C'est souvent plus un soucis de charité
que d'instruction.
Alors que dans le Cher, en 1867, on trouve
26 écoles de ce type, avec 3500 enfants, à Bourges
ce sont 7 établissements qui fonctionne alors à
la veille des grandes lois laïques.
L'école normale d'instituteurs:
L'école de la République
qui formait les célèbres hussards de la République
fut créée en 1858, c'est l'école normale
d'instituteurs. elle est alors vers l'institution des Soeurs
Marie Immaculée (rue Jean Baffier ?) puis elle s'installe
rue Jean Jacques Rousseau vers 1880.
Elle déménagera au début
du XX ème siècle dans un nouveau bâtiment
situé à Lahitolle, ce sera l'IUFM.
à suivre