écoles de Bourges - Roland Narboux - Bourges Encyclopédie -

L'ENCYCLOPEDIE DE BOURGES

L'ECOLE ET L'ENSEIGNEMENT A BOURGES
Par Roland NARBOUX

Bourges a été connue dans l'Histoire pour son Université, créée par Louis XI, par contre les écoles n'ont jamais fait l'objet d'une étude complète. Voici quelques premiers éléments.

 RETOUR AU SOMMAIRE

RETOUR A LA PAGE D'ACCUEIL

Version 2017

 

Article en cours d'écriture, il comprend encore des imperfections, quel enseignant pourrait nous aider ?

L'Histoire de l'école à Bourges n'est pas simple et sans remonter à Charlemagne, on peut voir que le premier collège de garçons a ouvert ses portes vers 1550, selon Christophe Belser.

Alors que l'Université est plus ancienne d'environ 1 siècle.

 

Ce sont les Jésuites qui ouvrent cette école dans les bâtiments de Notre Dame la Comtale qui sont d'abord au nord de la ville avant de revenir en centre ville vers 1572.

C'est un Jésuite, Martellange qui réalise un ensemble (aujourd'hui l'école des Beaux Arts) au XVII ème siècle. Ce sera le collège de Bourges de grande réputation.

par la suite, après quelques soucis à la Révolution, il devient un lycée impérial en 1803, puis collège royal en 1815 et ensuite, les noms changent comme "un collège de seconde classe" en 1828 et enfin un lycée en 1848.

De 1895 à 1907, ce lycée comprend environ 300 élèves. il reçoit le nom d'Alain-Fournier en 1837 puis il est fermé pour installer l'Ecole des Beaux Arts laquelle était place Cujas et fut démolie. Le lycée Alain Fournier s'implantant alors dans le nouveau quartier des Gibjoncs en 1972.


A côté, dans ce qui fut l'Hôtel des Echevins, une annexe pour l'enseignement arriva au milieu du XIX ème siècle, ce fut "le Petit Lycée" de Bourges.


Une école primaire existait aussi rue Joyeuse, elle fut installée dans un ancien couvent, en 1910, c'était dans l'ancien couvent du sacré-Coeur. Mais avec la guerre de 14/18 il devient un hôpital militaire.


Il existe aussi 3 établissements scolaires :

- rue des Vieilles prison, avec une école qui va s'appeler Seguin.

- rue Sainte Claire avec la pension Morlet

- dans le faubourg Saint Sulpice, la pension Chédin

A début du XIX ème siècle, on compte (vers 1819) une vingtaine d'écoles primaire pour la ville de Bourges.

 

L'enseignement pour C Belser est essentiellement entre les mains des congrégations religieuses.

Il y a aussi des écoles publiques (communales).

En 1843, il y a pas moins de 62 écoles communales et 56 écoles privées pour toute l'académie ( chiffres à confirmer).

 

Avec le développement de l'enseignement laïc, de nombreux groupes scolaires commencent s'ouvrir, pour les garçons et aussi pour les filles.

- Nicolas Leblanc 1888

- Auron 1891

- Lazenay 1893

- Beaumont 1896

- Barbès 1904

- Pignoux 1911

C'est la grande époque des lois scolaires de Jules Ferry et de la séparation des Eglises et de l'Etat. Ainsi en 1907, toutes les écoles et pensionnaires de filles gérées par des congrégations religieuses ont été fermées.

 

A la veille de la promulgation des lois de Jules Ferry sur l'école gratuite, obligatoire et laïque, il y avait 3700 élèves dans les écoles catholiques et 850 dans les écoles publiques.

Quelques années plus tard en 1888, semble-t-il, les écoles laïques et publiques comprennent 3400 élèves et il reste encore 2500 élèves dans les écoles privées et catholiques.

Si ces chiffres sont exacts, cela signifie que les écoles privées ont un peu diminué leurs effectifs, alors que le public a reçu un nombre considérable de nouveaux élèves. le mot obligatoire ayant porté ses fruits.

Selon un article de Geneviève Bailly dans ces années, on entrait à l'école maternelle à 13 mois (exceptionnel) jusqu'à un peu plus de 6 ans, la moyenne d'âge étant entre 2 et 5 ans.

On trouvait à cette époque 6 écoles publiques :

    - Rue de La Thaumassière
    - 6 rue Fernault
    - 1 rue Mirebeau
    - 9 rue des Poulies (près de l'Hôpital)
    - Cour Chertier
    - Asnières.
     
    Et il y avait 6 écoles libres, c'est à dire catholiques :
    Par les soeurs de La Charité :
    - 8 rue Saint-Médard
    - 9 , place Planchat
    Par les soeurs Sainte-Famille :
    - rue d ela Grosse Armée
    - Mazières
    Par les soeurs de Marie-Immaculée :
    - 6 place du château
    - 9 rue Emile Deschamps.(Saint Dominique actuel)

Il existait donc des écoles chrétiennes catholiques comme celle des Ursulines rue Emile Deschamps (devenue ensuite école St Dominique) ou les établissements des "frères de la Doctrine chrétienne" qui sont à Bourges depuis 1822.

 

A noter que dans l'enseignement secondaire, un collège de filles ouvre dans l'ancien pensionnat de la rue Littré, celui consacré à Notre Dame. Il sera un lycée en 1921, pour s'en aller ensuite du côté de Vauvert dans le lycée appelé Marguerite de Navarre.

le lycée Littré redevenant un collège (CES) qui existe toujours.


Les écoles maternelle :

Pour Agnès Sinsoulier, c'est au XIX ième siècle que sont crées les école appelée aujourd'hio maternelle pour les enfants de 2 à 6 ans.

Et les anc^tres de ces écoles, suivant une idée venue des angalis, ce sont des salles d'asiles qui ont cette fonction, laquelle à partir de 1836 se placent sous la tutalle du ministère de l'Instuction Publique..

On y enseigne "les premiers principes de l'instruction religieuse et les notions élémentaires de la lecture, de l'écriture et du calcul verbal".

C'est souvent plus un soucis de charité que d'instruction.

Alors que dans le Cher, en 1867, on trouve 26 écoles de ce type, avec 3500 enfants, à Bourges ce sont 7 établissements qui fonctionne alors à la veille des grandes lois laïques.


L'école normale d'instituteurs:

L'école de la République qui formait les célèbres hussards de la République fut créée en 1858, c'est l'école normale d'instituteurs. elle est alors vers l'institution des Soeurs Marie Immaculée (rue Jean Baffier ?) puis elle s'installe rue Jean Jacques Rousseau vers 1880.

Elle déménagera au début du XX ème siècle dans un nouveau bâtiment situé à Lahitolle, ce sera l'IUFM.

 

à suivre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retrouvez quelques articles de l'Encyclopédie :
François Mitterrand à Bourges
Chiffres essentiels
Les Templiers
Les élections à Bourges au XXe siècle
Les Très Riches Heures du duc de Berry
les villes jumelles
Radios locales
Les francs-maçons
Kiosque et musique
Agnès Sorel
L'horloge astronomique
Les tramways de Bourges
L'Yèvre à Bourges
L'alchimie
La Bouinotte, magazine du Berry
L'usine Michelin
La maison de la Reine Blanche
Serge Lepeltier
L'industrie à Bourges au XXIe s
Monuments Historiques Classés
 

Et puis une nouveauté : L'information et l'actualité à savoir sur Bourges, en quelque clip et quelques lignes :

http://www.bourges-info.com/

 

Vous souhaitez enrichir le site de l'Encyclopedie de Bourges ?

 

Cliquer ici