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- L'agglomération de Bourges,
appelée Bourges-Plus a été crée le
21 octobre 2002 par un arrêté préfectoral
signé de la préfète d'alors M. Bernard Tomasini
juste avant Anne Merloz.
Un mois plus tard, dans la salle de
conférence du Palais d'Auron se tient le premier Conseil
communautaire avec 12 commune et 71 délégués,
c'était le 30 novembre 2002.
Voici l'article réalisé
pour l'Encyclopédie, certains éléments (dont
la dernière photo) proviennent du site de Bourges-Plus.
Pourquoi l'agglomération
de Bourges :
Cette agglomération a été
crée pour répondre aux lois de décentralisation
de Chevènement, avec en particulier les contrats entre
les villes et les région. Pour faire simple, les contrats
et aides des régions devaient prendre en compte non pas
une commune seule mais un ensemble cohérent, afin de n'aider
que des projets larges sur le plan du territoire et du nombre
d'habitants.
Pour Bourges, depuis des décennies,
et en particulier avec l'arrivée de Jacques Rimbault à
la mairie de Bourges en 1977, les divergences entre la ville
centrale et les communes environnantes devinrent très
fortes. Une mairie communiste au centre et un département
très à droite, ça ne marchait pas au même
pas. Les zones économiques se développèrent
en ordre dispersé et lorsqu'un chef d'entreprise avait
l'intention de s'implanter à Bourges où à
proximité, il se retrouvait dans des conflits internes
entre les villes et villages qu'il ne comprenait pas.
Les prémisses
les premiers travaux et réflexions
menés conjointement par les communes remontent à
1973. En effet, c'est à cette date que le Schéma
Directeur de l'Agglomération Urbaine (S.D.A.U.) de Bourges
est établi, pour une validité prévue initialement
jusqu'à l'horizon 2000. Ce sont 13 communes participent
alors à son élaboration : Berry-Bouy, Bourges,
Fussy, La Chapelle Saint-Ursin, Le Subdray, Lunery, Marmagne,
Mehun sur Yèvre, Plaimpied-Givaudins, Saint-Doulchard,
Saint-Florent sur Cher, Saint-Germain du Puy et Trouy. On remarquera
la présence de Fussy, Lunery Mehun sur Yèvre.
Mais
le S.D.A.U. n'étant plus, au fil des années, en
adéquation avec les réalités de l'évolution
démographique et économique du territoire, sa révision
s'est avérée nécessaire avant l'échéance
prévue.Par arrêté préfectoral du 4
décembre 1997 est alors créé le Syndicat
Intercommunal pour la Révision et le Suivi du Schéma
Directeur de l'Agglomération Berruyère (S.I.R.D.A.B.).
8 communes rejoignent le groupe de travail premièrement
constitué : Moulin sur Yèvre, Osmoy, Morthomiers,
Saint-Eloi de Gy, Saint-Michel de Volangis, Soye-en-Septaine
et Vasselay
Le S.I.R.D.A.B., ainsi constitué
de 21 communes et présidé
par Serge LEPELTIER, alors Maire de
Bourges, mène des réflexions approfondies sur les
perspectives de développement du territoire concerné,
assisté par un bureau d'étude spécialisé.
Le projet élaboré s'appuie sur 7 orientations principales,
dont notamment l'amélioration des liaisons et des transports,
l'amélioration du parc de logements, la création
de nouveaux emplois, le renforcement de l'attractivité
du territoire via la dynamisation de l'activité touristique,
tout en préservant les intérêts de chaque
commune.Le Schéma Directeur est ainsi présenté
aux services de l'Etat ainsi qu'à l'approbation des 21
conseils municipaux des villes concernées, pour une finalisation
en 2001.
Outre ce comité, les échanges
intercommunaux sont assez rares, à cette époque,
entre Bourges et les communes avoisinantes, malgré l'existence
de certaines structures, comme le Syndicat Intercommunal à
Vocation de Transports Urbains (S.I.V.O.T.U.) regroupant 9 communes
ou encore l'association " Réflexions et initiatives
intercommunales de l'agglomération de Bourges " composée
de 11 villes membres.
Le S.I.R.D.A.B. a permis aux 21 communes
de travailler ensemble autour d'une nouvelle définition
du développement.L'idée forte d'une communauté
de destin, d'une communauté de volonté économique
est ainsi posée. Le débat sur le principe de la
mise en place d'une Communauté d'Agglomération
est alors lancé, l'agglomération berruyère
répondant au cadre juridique prévu par la loi du
12 juillet 1999.
Des débuts difficiles
:
Avant l'agglomération, il y eut
un accord entre les villes de Bourges, Saint Germain du Puy et
Saint Doulchard. C'était un contrat d'agglomération
réunissant ces trois villes importantes nécessaire
pour bénéficier des aides de la Région Centre.
Puis, sous l'impulsion de l'Etat, et
la préfecture mit tout son poids, pour imposer aux communes
berrichonnes une liaison. Les réunions furent épiques,
j'y participais avec Serge Lepeltier qui s'était fait
une raison sur cette nouvelle structure.
De nombreuse communes étaient
opposées à l'agglomération, sachant que
l'objectif était d'unir ses forces pour de développement
économique. A Bourges même, ce n'était pas
l'euphorie, beaucoup ne voyaient aucun intérêt à
la chose, craignant de voir des communes petites venir "gérer"
certains aspects comme la culture. D'autres, comme La Chapelle
Saint Ursin ou Saint Doulchard n'en voulaient pas car les entreprises
sur leurs territoire étaient en bonne santé et
qu'ils n'avaient besoin de rien. De plus, les petites communes
ne voulaient pas se faire "bouffer" par la ville centrale.
Seule, et ce fut assez surprenant Saint Germain du Puy était
d'accord car c'était écrit dans la loi, et que
certains menaient un combat d'arrière garde. Maxime Camuzat
fut exemplaire dans sa vison des choses.
Serge Lepeltier n'était pas un
farouche partisan de l'agglomération, mais la raison l'emportait,
il n'était pas possible de faire autrement.
Dans les réunions préparatoires,
sur les statuts de l'agglomération, ce fut difficile et
parfois tragique. Yvon Beuchon pour La Chapelle Saint Ursin fit
tout pour gagner du temps, pour déstabiliser l'assemblée,
espérant que le préfet se lasserait.
Cela va aussi provoquer une crise grave
à Saint Doulchard avec démission du Conseil Municipal
et nouvelles élections. Le nouveau maire Daniel Bezard
étant élu mais pas franchement partant dans l'agglomération.
Bref, l'agglomération commence
avec des élus qui souhaitent tous ou presque que rien
ne se passe. C'est typique d'une réaction très
berrichonne, de replis sur soi-même, de refus de réalités.
Enfin, la ville de Bourges avec 70 000
habitants est trop forte, par rapport aux 100 000 habitants ou
presque de l'ensemble de l'agglomération.
vue d'une réunion
au palais d'Auron
Qui est dans l'agglomération
Après deux années d'échanges
et de discussions, la Communauté d'Agglomération
de Bourges est créée par arrêté préfectoral
en date du 21 octobre 2002, dans un premier temps, ce sont 12
communes qui entrent dans l'agglomération :
- Berry-Bouy = 1057 habitants
- Saint Doulchard = 9050 h
- Marmagne = 1941 h
- La Chapelle Saint Ursin = 3850
- Bourges = 70 000 h
- Saint Michel de Volangis = 331 h
- Saint Germain du Puy = 5007
- Le Subdray = 865 h
- Trouy = 2978 h
- Plaimpied Givaudins = 1643 h
- Saint Just = 632 h
- Annoix = 250 h
A ces 12 communes, vont s'ajouter au
1 er janvier 2004, deux autres communes :
- Morthommiers = 700 h
- Arçay = 430 h
Il y a donc aujourd'hui 14 communes
représentant un peu plus de 100 000 habitants.
Les compétences
de l'agglomération
Une agglomération ne traite pas
tous les problèmes des citoyens, mais elle a des "compétences"
dans certains domaines. Et par exemple, la culture et le tourisme
restent aux communes.
L'agglomération qui a pris pour
nom Bourges-Plus, elle a des compétences dans les secteurs
suivants :
- le développement économique.
- l'eau et l'assainissement
- les aires de stationnement pour les
gens du voyage.
D'autres domaines sont en cours d'analyse,
c'est le cas des gras équipements culturels, des piscines,
il y en a à Bourges, Saint-Doulchard et Saint Germain
du Puy, et aussi de l'archéologie qui n'avait qu'une compétence
sur la commune de Bourges et pourrait élargir son territoire.
Cela devrait entrer en vigueur au début de 2007.
L'organisation de l'agglomération
L'agglomération va installer
ses bureaux à Bourges, boulevard Foch sur 1700 mètres
carrés. Et le nombre d'employés sera de 100 puis
140. Le directeur général est M. Jean Llari, et
le président de l'agglomération sera M. Serge Lepeltier.
Le
premier Conseil Communautaire, composé de 71 délégués,
se réunit le 30 novembre 2002 et procède à
l'élection du Président et des Vice-Présidents
(les Maires des communes membres étant tous vice-présidents).2
nouvelles communes rejoignent Bourges Plus au 1er janvier 2004,
Arçay et Morthomiers, par arrêté de la Préfecture
du Cher en date du 17 décembre 2003 portant extension
du périmètre communautaire.80 délégués
titulaires - dont le Président et 14 Vice-Présidents
constituant le Bureau Communautaire - et 64 délégués
suppléants, représentent ainsi les habitants de
l'agglomération au sein du Conseil communautaire.
Après mars 2008
Après les élections municipales
de mars 2008, la majorité de l'agglomération ne
va pas changer de "couleur", la droite, en particulier
avec Bourges conserve la majorité.
Par contre, la présidence de
l'Agglomération va changer, Serge Lepeltier va transmettre
son fauteuil à Alain Tanton.
- Les zones
d'activités économiques :
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- Il existe de nombreuses zones d'activités,
comme le PIPACT, ESPRIT, Comitec, ... etc.
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- PIPACT, zone du parc de Beaulieu: sur
environ 40 hectares, les travaux sont en cours pour viabiliser
le terrain. Cette zone est à droite en sortant de Bourges,
direction St Florent.
- PIPACT, le parc des Vallons, du nom
du lieu-dit, correspondant à des terrains avec ... aussi
quelques carrières. Il y a 52 hectares, et il y a aujourd'hui
4 entreprises de moyenne importance.
- PIPACT, le Parc des Varennes, avec
20 hectares.
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- COMITEC : c'est une zone très
proche du centre-ville, qui date de 1996, sur une faible surface
de 2,5 hectares. Il y a tout de même 40 petites entreprises,
du tertiaire, et cela fait environ 200 emplois (chiffres 2007).
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- ESPRIT 1 est une zone nouvelle dite
Port Sec Nord, qui date de 1999, date de l'arrivée d'un
centre d'appel. Il y a 15 hectares, situés en zone franche.
On trouve 70 "entreprises", du tertiaire ou du médical.
On peut penser que 400 emplois sont sur cette zone, après
le départ pour le PIPACT du centre d'appel de Bouygues.
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- PROSPECTIVE, la plus ancienne des zones
d'activité de Bourges, période moderne, avec 50
hectares, cela date de 1965. Il y a environ 65 entreprises avec
environ 1500 emplois.
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- En savoir plus sur l'agglomération
Bourges Plus, cliquer sur :
http://www.agglo-bourgesplus.fr/
- à suivre