- Dans cet article de l'Encyclopédie
de Bourges, nous avons traité de 3 "affaires, celle
des
- laboratoires
"Delagrange",
de
- l'Affaire CCI
/ Cathédrale et enfin
les
- fraudes électorales
de Bourges.
Les laboratoires
"Delagrange" à Bourges ?
Parmi les occasions perdues, si l'on peut
reprocher à Cothenet l'épisode Michelin, et le
"refus" du maire d'accueillir la firme de Clermont-Ferrand,
on aurait pu penser que Boisdé,
l'ingénieur, serait plus clairvoyant dans le domaine industriel.
Bien sûr, les Berruyers se souviennent
que l'on doit à Boisdé la mise en place d'une ligne
directe de chemin de fer pour se rendre de Bourges à Paris.
Jusqu'alors il était nécessaire de changer de train
à Vierzon..... C'est Boisdé qui réussira
à obtenir un train direct tôt le matin, le Berrichon
est un "lève-tôt", et un autre pour le
retour, le soir en fin d'après-midi. Ce sera le "Train
Boisdé".
C'est Alfred Dopage qui fut à l'origine
d'une opération dont, plusieurs décennies plus
tard, il se lamente encore de l'échec. Dopage était
adjoint au maire de Bourges, et comme pharmacien, il occupait
d'importantes fonctions à la Mutuelle des pharmaciens,
il en était administrateur. Dans le Conseil d'Administration,
se trouvait M. Delalande, le patron des laboratoires du même
nom.
Au cours de conversations, M. Delalande signala qu'il devait
décentraliser trois de ses usines de production. Alfred
Dopage proposa la ville de Bourges, située à 220
kilomètres de Paris, capable d'accueillir une telle usine.
M. Delalande était intéressé et les conversations
s'engagèrent, ainsi que les fiches techniques transmises
aux services municipaux.
Lorsque M. Delalande voulut rencontrer Boisdé, ce fut
impossible, le maire de Bourges ne donna pas suite à cette
proposition.
Ainsi, ce sont 150 à 250 emplois qui pouvaient être
créés.
Ce sera l'échec, et les laboratoires
Delalande iront se décentraliser à Dijon quelque
temps plus tard, Bourges était passée à
côté d'une opportunité.
Les raisons du refus de Boisdé s'apparentent
à ceux de Cothenet avec Michelin. En effet, il y a deux
motifs du rejet de l'arrivée du laboratoire à Bourges.
Le premier vient d'une problème de salaire. A cette époque,
les Ets. Weinberg venaient de s'installer à Bourges. La
Chambre de Commerce et son président, M. Clémençon,
avaient participé à cette création, et Boisdé
s'en était mêlé, la firme Weinberg appartenait
à la fédération de l'habillement, chère
au maire de Bourges. Or, les salaires des ouvrières du
secteur pharmaceutique étaient supérieurs à
ceux de la confection, ce qui allait provoquer des difficultés
sociales au niveau local.
La seconde raison de ce refus est beaucoup
plus "surréaliste". Alfred Dopage est persuadé
qu'il y a eu confusion dans l'esprit de Mrs Boisdé et
Chouard. Ces deux responsables ont pensé que le laboratoire
qui voulait venir à Bourges avec pour nom Delagrange,
était celui qui avait, à ce moment-là, quelques
problèmes en Suisse, et dont la presse parlait en termes
très négatifs.
Delagrange/Delalande, la confusion fut totale.... et le laboratoire
prendra la route de Dijon, il ne viendra pas à Bourges.
Depuis cette date, il semble que les deux laboratoires aient
fusionné pour former "Synthélabo", producteur
entre autre de l'Aspégic !
L'Affaire
CCI / Cathédrale
La Chambre de Commerce et d'Industrie
(CCI) possédait un bel immeuble en briques rouges datant
de 1912, construite sous l'impulsion d'Albert Hervet et situé
en plein Centre-Ville. Les locaux devenus exigus obligèrent
les représentants consulaires du département du
Cher à déménager dans un immeuble plus moderne
et plus fonctionnel.
C'est au cours de cette séance du Conseil Municipal d'avril
1964 qu'est évoquée pour la première fois
la construction de la CCI à la place du garage Peugeot,
juste à côté de l'Hôtel de Ville......
et en face de la cathédrale.
Raymond Boisdé demande à ses collègues l'autorisation
d'écrire pour :
"que l'autorité préfectorale déclare
d'utilité publique toute opération de construction,
à condition que cela puisse répondre aux objectifs
de la loi de sauvegarde."
Ce sera le début d'une des affaires
les plus délicates qui va embraser Bourges et ses habitants.
Plusieurs projets furent étudiés.
Le 23 janvier 1972, un article du Berry Républicain informe
les Berruyers que "depuis 10 ans, on cherchait le lieu le
mieux adapté pour l'installation de la nouvelle Chambre
de Commerce. Finalement, le choix s'est fixé sur l'ancien
garage Peugeot....."
Le titre de l'article est sans équivoque :
ON EN PARLAIT DEPUIS LONGTEMPS
La construction de l'Hôtel
Consulaire
devrait commencer au mois de juin
En juillet 1972 l'affaire commence véritablement.
Les responsables indiquent que "les plans ont été
conçus de façon à ce que le nouveau bâtiment
de par son allure ne dépare pas l'environnement. Une architecture
alliant la tradition du quartier de la Cathédrale et les
agréments du modernisme de la conception".
Le choix se porte sur un terrain donnant
rue Moyenne, à l'ancien emplacement de l'Hôtel de
Saint-Mandé, construit vers 1470. Cinq siècles
après, un garage Peugeot s'était installé,
mais avait déménagé depuis fort longtemps.
Cet endroit était délimité depuis des années
par des palissades sales et l'ensemble, devant la cathédrale,
donnait une image de la ville bien peu ragoûtante. Ce projet
datait de 1964!
Lorsque les travaux commencent, les bulldozers
entrent en action et leur première tâche fut de
faire table rase aussi bien des murs de l'ancien garage, que
des palissades. En quelques jours, tout fut dégagé
et les Berruyers découvrirent, émerveillés,
une vue splendide de leur cathédrale, comme cela n'était
jamais arrivé dans leur histoire.
C'est alors qu'ils réalisent, consternés que sur
cet emplacement doit s'ériger un immeuble moderne, afin
de loger l'ensemble des services de la CCI du Cher. Le projet
de construction prévoit un bâtiment de 27 mètres
de haut, "criblé de fenêtres en forme de meurtrières"
dont un cliché est publié dans "France-Soir".
Les Berrichons sont des gens calmes, mais cette fois, c'en est
trop. Le scandale éclate, la mobilisation s'opère
et une association S.O.S. Cathédrale est constituée
en septembre 1972. Ce Comité, placé sous l'égide
d'une structure associative "Sauvegarde et Renaissance de
Bourges", obtient en une quinzaine de jours, un très
rapide succès : plus de 4000 signatures. La lutte fait
même l'objet d'articles dans des journaux américains
comme "le New York Time". Devant ce flux imprévu,
Raymond Boisdé adresse à Monsieur Garnier, alors
Président de la Chambre de Commerce, une lettre lui demandant
de reconsidérer l'implantation de l'Hôtel Consulaire.
Cette guerre des anciens et des modernes prit une dimension nationale
au moment où l'on ne parlait pas beaucoup encore d'écologie.
Avec 10 000 signatures la pétition proposée
par SOS Cathédrale précipite les événements.
Les travaux qui devaient commencer en octobre 72 sont différés,
et le maire publie le 9 octobre dans la presse locale plusieurs
propositions en vue d'échanger le terrain contesté.
A la mi-novembre, l'émission télévisée
"La France Défigurée" donne encore davantage
de poids aux opposants du projet. Des réunions, comprenant
l'ensemble des parties, sont organisées, le Président
de la Chambre de Commerce est bientôt désavoué
par les siens..... Son projet n'a pas reçu l'aval de tous
les membres de la C.C.I., chaque partie cherche des solutions.
Les uns, comme Boisdé, veulent tout simplement racheter
le terrain, alors que d'autres demandent le choix entre plusieurs
projets.
Lors d'une réunion le 4 décembre 1972, le préfet
Rudler, qui est bien ennuyé avec cette affaire, cherche
une solution intermédiaire, déclarant que :"si
l'emplacement était constructible, la Chambre de Commerce
ne devait pas en être dépossédée,
mais invitée à reprendre son projet pour mieux
l'intégrer au site".
Les élections législatives
de mars 73 à Bourges se focalisent sur cette question,
comme le rappelle M. Jean-Pierre Saulnier :
"la ferme détermination des représentants
de S.O.S. Cathédrale à faire respecter exactement
les points de vue des 18 500 pétitionnaires et leur refus
d'admettre la construction de projets jugés encore trop
ambitieux, amène M. le Préfet à différer
encore la décision".
Un an après le déclenchement de cette affaire,
les membres de S.O.S. Cathédrale restent inflexibles,
ils veulent "un dégagement intégral de l'espace
libre.... et réserver le terrain à usage public
de jardins ou galeries d'objets archéologiques".
Le 6 avril 1973, une nouvelle réunion est organisée
pour tenter de trouver une solution acceptable par toutes les
parties. Huit propositions de construction sont étudiées
dont une est finalement retenue. Le projet est un immeuble pour
lequel le préfet a noté les gros efforts des architectes,
alors que M. de Sacy, président de l'Association pour
la protection des sites, devient plus que jamais inflexible,
il dira "toute l'hostilité de son association à
une construction à cet endroit".
Au mois de juin 1973, le projet retenu,
sous forme de plans, ne permet pas aux Berruyers de se rendre
compte de ce qu'il donnera sur le terrain. Le préfet a
une idée, il demande aux architectes de poser des perches
sur le terrain même, afin d'imaginer ce que l'immeuble
cacherait !
Il semble bien que l'affaire S.O.S. Cathédrale
n'ait pas eu beaucoup d'influence sur les résultats du
scrutin de mars 1973. Par contre, selon certains observateurs,
la montée de la gauche est indéniable en ce qui
concerne Bourges, et les conséquences se feront sentir
aux municipales de 1977, les Berruyers n'ayant pas la mémoire
courte en ce domaine.
La fin de cette aventure ne se situera
que plusieurs années plus tard. Le 5 mai 1976, le président
de la CCI écrit au maire pour lui faire part de la décision
d'abandonner le centre ville et de construire le nouvel hôtel
consulaire en bordure de la R.N. 151, à droite de la voie
de desserte de l'Aérogare. Ce terrain dépend de
l'aérodrome, et la ville accepte de céder 20 000
mètres carrés de surface, en échange de
la parcelle n° 256 de la section IO pour une superficie de
19 ares et 65 centiares, située à l'angle de la
rue Moyenne et de la rue Victor Hugo, objet de tant de litiges
et de palabres.
Edme Boiché aura le mot de la fin en déclarant
:
"Depuis le 6 septembre 1972, la population berruyère
attendait la conclusion d'un accord entre la Municipalité
et la Chambre de Commerce.. Tous ceux qui ont contribué
à obtenir ce résultat s'en félicitent. Toutes
les associations prennent acte de l'assurance qui leur est donnée
qu'une authentique concertation aura désormais lieu avant
que ne soit prise une quelconque décision concernant l'avenir
de Bourges".
Des "
Affaires " graves : les fraudes électorales
C'est à la fin d'un Conseil municipal
de 1986, vers 23 heures que M. Alain G. , adjoint au maire de
la majorité expose dans une courte délibération
le tableau des effectifs de la mairie. C'est alors que M.
Gourdon, au nom du groupe des élus socialistes et
républicains de Bourges, prend la parole de manière
très solennelle :
" Nous regrettons que les dossiers concernant les
affaires de personnel soient présentées par l'adjoint
au maire qui a fait l'objet d'une condamnation pénale
pour fraude électorale même si l'appel est suspensif.
Nous considérons que cela est inadéquat, et nous
demandons que les dossiers soient présentés par
un autre membre de la Municipalité".
Jacques Rimbault va répliquer,
" je m'adresse exclusivement
à M. Michel : Je crois que les Berruyers ont le même
sentiment de gêne, d'irritation face à votre sentiment
de haine accumulée. Elle s'est tant accumulée,
tant cristallisée chez vous depuis des années,
que vous êtes prêt à tout, pour le maigre
plaisir d'une maigre vengeance".
Après ces paroles qu'il est assez
rare d'entendre dans une telle enceinte formée d'élus
de la République, le maire poursuit sur cette " affaire
" : " Tout se passe comme si on avait voulu tendre
un piège à un brave homme. C'est si facile de faire
cela aux honnêtes gens".
Mais les communistes sont bien seuls dans cette affaire de fraude
électorale qui empoisonne la vie locale, et Bernard Gourdon
de s'exprimer ainsi : " Les élus socialistes soulignent
que cette affaire interpelle exclusivement le Parti Communiste
..
Ils veilleront à faire respecter le plus scrupuleusement
possible la démocratie à Bourges".
De son côté, Camille Michel
qui avait quitté le Conseil municipal pour protester contre
la présence de M. G. revient et répond au maire
de Bourges, " ce n'est pas une affaire juridique, mais une
affaire de moralité publique
. Vos amalgames sèment
le doute et la confusion dans l'esprit des Berruyers, ce qui
relève d'ailleurs des méthodes du Parti Communiste
pour mener ses campagnes de désinformation".
Tout avait commencé le 17 mars 1985,
au second tour des élections cantonales du 36 ième
bureau, à l'école de Turly. C. Michel l'avait emporté
face à G. Camuzat. Mais une plainte contre "X"
pour fraude électorale avait été déposée
par le candidat de droite, et le président du bureau de
vote était Alain G., par ailleurs maire-adjoint.
Après deux ans de procédure, au cours desquels,
le mécanisme de la fraude est parfaitement découvert
et le coupable, M. G. identifié, le 26 février
1987, un arrêt de la cour d'appel de Bourges le condamne
à 15 mois de prison avec sursis, 60 000 francs d'amende
et 5 ans de privation de ses droits civiques. Le 21 mars 1988,
toutes les procédures d'appel ayant été
épuisées en cassation, la condamnation est définitive.
L'Opposition se dit satisfaite, pour la première fois,
un membre du Parti Communiste a été pris et condamné.
Alain Tanton affirme alors : "Quiconque triche avec
le suffrage universel est un bourreau de la démocratie".
Camille Michel réclame et obtient pour éviter ce
type de fraude, l'utilisation d'une urne transparente et d'un
double cahier d'émargement.
Ainsi se terminait la plus importante affaire
de fraude électorale du siècle à Bourges.
Mais les Berruyers apathiques ou sceptiques ne réagiront
pas de manière forte.
Ironnie de l'Histoire et que j'ai vécu,
lors des élections municipales de Bourges de 1995, au
bureau de vote du Palais de Justice, en centre-ville, le Parti
communiste avait désigné comme représentant
.... pour surveiller le scrutin, ce Monsieur Alain G. qui avait
été lourdement condamné quelques années
auparavant. Une véritable provocation.
Dans les questions délicates de
cette période, Christine Branchu pour l'Opposition municipale
se focalise sur l'achat de 500 ouvrages " Bourges une
affaire de cur ", écrit par l'ancien conseiller
municipal communiste Robert Chaton, et sur " les insertions
d'annonces légales dans l'hebdomadaire communiste 18 ",
avec de l'Agence Berry Publicité, dont les liens avec
la mairie et le Parti Communiste ne sont pas très clairs.
Mais la séance du Conseil municipal sur cette question
s'achève dans un brouhaha
.. et le compte rendu officiel
se termine par "
. Inaudible ".
Une affaire qui sera enterrée
Les Conseils municipaux de l'époque
ne sont pas de tout repos, et l'opposition monte au créneau
sur tous les fronts et tous les sujets. Parmi les éléments
les plus pugnaces de l'opposition, figure Christine Branchu.
Elle conteste, argumente et se bat, ce qui agace parfois Jacques
Rimbault, avant sa maladie, mais ce qui l'amuse assez souvent,
répondant avec beaucoup de bon sens et d'humour.
Ainsi, elle " soulève un
lièvre " le 18 octobre 1991, en Conseil municipal,
avec le vote des subventions à des associations qui sont
en fait, des relais pour financer les partis politiques PC et
PS. C'est une levée de boucliers, d'autant que le maire
propose d'en donner aussi au RPR ! Mme Branchu porte plainte
contre la municipalité et gagne !
C'est sur des " affaires " d'une
toute autre importance que la justice se penche en juillet 1992.
La Nouvelle République titrant " Trafic d'influence
: la piste du Cher ", et dans un article, Bruno Bécard
évoque de "possibles inculpations de plusieurs
élus communistes de la région, dont le maire de
Bourges".
Le juge Thierry Jean Pierre ainsi que
Renaud Van Ruymbeke travaillent sur des dossiers de fausses factures
dans des affaires horriblement complexes, où s'entremêlent
la SAGES, URBA, ou encore GIFCO. La presse prend le relais et
l'Express évoque des " fausses factures liées
au FCB ", la société Heulin est dans le collimateur,
elle a construit le stade des Grosses Plantes et assure le chantier
de la médiathèque.
Le juge Jean Pierre qui a inculpé plusieurs dirigeants
de sociétés ou de bureaux d'études, comme
A.B.C.D., proches du Parti Communiste, et travaillant pour des
municipalités de gauche, ne poussera pas plus loin ses
investigations
et l'affaire en restera là
!
Ces affaires se répercutent sur
les relations entre l'opposition et la majorité municipale.
Christine Branchu, encore elle, est de tous les combats. En mars
92, elle enfonce le clou :
" Les affaires de la Maison de l'Image, les affaires
de fraude, de publicité intempestive, de modification
de délibération, du financement abusif des associations
du parti socialiste et du parti communiste
. Nous avons
voulu à chaque fois montrer que personne ne pouvait être
au dessus des règles communes".
Ce type d'intervention, avait pour don de mettre Jacques Rimbault
dans une vrai colère, il répond ce jour-là
:
" Je ne veux pas qu'on salisse la Ville de Bourges et elle
n'est pas à prendre. On n'a pas le droit de jouer avec
cette ville
.la pratique démocratique, l'activité
positive et constructive laissant de côté la politique
politicienne aujourd'hui si largement rejetée
".
Parmi les difficultés du moment,
et cela va durer encore plusieurs années, se situe l'implantation
du Centre Technique de Valorisation des déchets, route
des Quatre Vents. En mars 1993, François Deschamps signale
qu'il y a toujours des odeurs nauséabondes dans le secteur.
Or, ajoute le conseiller municipal d'opposition, "un mois
avant l'inauguration, j'avais posé la question au responsable
de la société constructive qui m'avait affirmé
que le système est aérobie et par conséquent
il ne dégagera pas d'odeurs, il n'y a pas d'air"
et F. Deschamps comme toujours très perspicace d'ajouter
qu'il ne comprend pas qu'aujourd'hui, on ajoute des filtres,
plus de 400 m2, aux frais du contribuable. La presse s'empare
du sujet
qui intéresse aussi la télévision.
Dans sa réponse Gilbert Camuzat, signale qu'il n'est ni
biologiste ni chimiste, mais qu'il faut traiter 40 000 tonnes,
et qu'il y a effectivement des odeurs, "les choses s'améliorent
certains jours, mais par moment il y a encore quelques "bouffées"
qui sont de trop".
Et il termine par ces mots : "l'usine sera réceptionnée
lorsque le problème sera réglé"
..
ce ne sera pas le cas, et le contribuable continuera à
payer !
Visiblement, sur ces affaires politico-financières,
Serge Lepeltier à son arrivée aux commandes de
la Mairie en 1995 ne voudra pas les ressortir, alors que des
éléments figuraient dans les archives. Il a toujours
voulu aller dans le futur sans "faire les poubelles",
d'autant plus que tous les partis politiques dans ces années-la,
qui avaient un peu de pouvoir , par exemple à la Mairie
de Paris, utilisaient les mêmes "ficelles". Et
à Bourges le Parti communiste faisait comme les autres....
sans se faire prendre.
Un chercheur pourrait prendre en main ce
dossier... pour l'histoire et les meurs de cette fin de XX e
siècle.
Une partie de ces textes sont issus
du livre Histoire de Bourges au XX e siècle chez les éditions
Royer.