rues du centre ville Bourges- Roland Narboux - Bourges Encyclopédie

L'ENCYCLOPEDIE DE BOURGES
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LES RUES DU CENTRE-VILLE DE BOURGES
Par Roland NARBOUX

Bourges, et voici quelques rues du centre ville, avec les explications qui sont dans un livre des éditions CPE, intitulé "Histoire des noms de rues" .

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Version 2011

 
 
Arènes (rue des)

Une rue qui " sent bon le gallo-romain ", et dès 1218, on en parla comme de la " via Harenrum ", qui se transforma assez vite en " Via des Arenis " et " rue des Arènes " en 1846.
Elle part de la place Planchat pour aller vers la place de la Nation, sous laquelle se situaient les arènes gallo-romaines de Bourges. C'est une rue commerçante, située en bas du rempart d'où l'on peut voir la partie de l'enceinte sur laquelle est bâtie le palais Jacques Cœur. Mais le nom des rues comporte toujours des mystères, et une partie de cette rue des Arènes prendra pour nom " rue de la Femme qui accouche "…. Entre 1668 et 1846, tout simplement parce qu'une sage-femme tenait boutique en cet endroit. En bordure de cette rue, le palais de justice, et son " jardin Marie Drouet " qui a prit les bâtiments du couvent des Ursulines.


Armée (rue de la Grosse)

Ce fut une curieuse rue, selon Buhot de Kersers, qui prit le nom de " rue de l'écrevisse ", non pas par la présence de ces petites bêtes à pinces, mais parce que les gens devaient s'écarter rapidement sur le côté, un peu " comme des écrevisses " quant arrivaient les gens d'armes. Cette rue prendra au XV ème siècle le nom magnifique de " rue du Bon Temps "…. Puis à la Révolution, " la rue des Jacobins ". Ce nom fait partie des petites énigmes de Bourges, pour les uns, c'est la rue dédiée aux armées de Louis XIV le Victorieux, alors que d'autres spécialistes comme Pierquin de Genbloux évoquent davantage le XV ème siècle avec les armées d'un autre roi Victorieux, Charles VII, " le gros de l'armée du roi Charles VII était campé et logé dans la rue ".
Armée (rue de la Petite)
Centre Ville
Pour la même raison bien mystérieuse encore, il y avait une grosse armée, on peut penser qu'il y avait une plus petite armée. Le nom apparaît sur le plan de Nicolas de Fer en 1703, elle s'appellera auparavant " rue des oyes " en 1450, puis " rue de la Rose " en 1464.
 
Armuriers (rue des)

Une des rues très anciennes de la ville, puisque dès 1560, elle existait déjà. Auparavant, existait une rue de ferronniers, avec pour nom, " la rue de la Clouterie " (ou des Cloutiers) en 1500. Elle regroupait semble-t-il des artisans de fabrication d'armes, aussi bien les armes blanches comme des épées, poignards et autres dagues, que plus tard, des armes à feu, comme des arquebuses, mousquets ou pistolets. C'était la coutume d'avoir les gens d'un même métier dans une même rue. Pierre Coeur, le père de Jacques possédait plusieurs maisons dans cette rue, entre la rue d'Auron et la cour de l'Oratoire. Quant à Jacques Cœur, il avait fait venir à Bourges les frères de Trève pour lancer cette industrie ... de l'armement.
 
Arsenal (impasse de l')

Cette impasse apparaît sur le plan de Nicolas de Fer, et le nom est prémonitoire des futurs Etablissements militaires dont une partie s'appelait comme dans l'autres villes " l'Arsenal ". La place dite de l'Arsenal étant aujourd'hui " la place Marcel Plaisant ".
 
 
Augustins (cour des)

Une rue située entre " la rue Calvin " et " la rue Mirebeau ", et cette impasse s'est appelée semble-t-il selon les recherches d'Alain Giraud, " rue au Ferron ", puis " rue des Piques " à la Révolution et enfin le " cul de sac des Augustins " au XIX ème siècle. Les Augustins avaient leur couvent situé en ce lieu et que l'on va souvent confondre avec une maison de Templier, sont des clercs qui vivaient en suivant les règles de Saint-Augustin, un texte qui devait régler la vie d'une communauté d'hommes. On trouvera plusieurs Ordres se réclamant de ces principes comme les Ermites ou les " Augustins déchaussés ".
 
 
Avaricum (cours)

Il s'agit d'un espace et d'un quartier qui a pris pour nom en 1957 celui de la ville de Bourges au temps des gallo-romains. Avarich, puis Avaricum voulant dire " ville entourée d'eau " ce qui est bien le cas de la cité. Le 17 octobre 1950, le responsable du service des logements à Bourges, le gaulliste, M. They, lance une opération immobilière qui prendra pour nom " Avaricum ". Il est en première ligne des critiques, tant le problème est difficile à résoudre. Il ajoute que les fonds de l'Etat ne sont pas inépuisables, et que le pays doit construire 248 000 logements par an pendant 30 ans, un programme bien ambitieux, et nécessitant de faire appel à des capitaux privés. Il ajoute : " De nos jours, la situation est si grave que nous ne savons pas comment des centaines de familles pourront être logées d'ici à cinq ou dix ans. Et ce ne sont pas les demi-mesures qui pourront pallier cette pénurie ".
Bourges manque donc de logements, et un projet prend forme au début de l'année 1951. Il s'agit d'un vaste ensemble d'appartements situés sur un terrain entre les Prés-Fichaux et la rue Mirebeau. Le lieu est un amas de baraquements insalubres qu'il s'agit de détruire, avant d'engager la construction. Mais ce projet ne fait pas l'unanimité à Bourges, alors le maire, André Cothenet, va signaler que la ville va prendre la responsabilité de réaliser une rue, premier jalon, dont on parle à Bourges depuis 70 ans. Auparavant une cité de relogement aura été construite afin de donner un logement pour les expulsés d'Avaricum, dont le plus célèbre est le peintre berruyer Bascoulard. Un concours est ouvert pour les architectes et constructeurs, les travaux vont commencer en mai 1953. De petits immeubles verront le jour, et dans les années 2000, le projet d'un Centre commercial sera étudié, avec un parking souterrain de grande envergure qui ne sera pas réalisé suite à la découverte de thermes gallo-romains de la plus haute importance.

B
 
Barre (place de la)

Le nom de cette place est donné le 17 janvier 1903, par l'équipe municipale de Vaillandet/ Lebrun, située à l'extrême gauche, elle remplaça la place Notre-Dame au XIX ème siècle, et auparavant le " Carroy de la Croix de Pierre " il existait selon Pierquin de Gembloux une belle croix de pierre placée au centre, détruite en 1793. En 1802, elle prendra le nom de " place Notre Dame ", compte tenu de la proximité de cette église , où allait Jacques Coeur.
Cette place porte le nom du célèbre Chevalier de la Barre, né en 1747. Il est arrêté et condamné pour " avoir mutilé un crucifix " il fut décapité, alors que Voltaire voudra en vain le défendre. Ce n'est qu'en 1794 qu'il sera réhabilité.
 
Bascoulard (place Marcel)

Le 21 avril 1978, sous le coup de l'émotion, le Conseil municipal donna le nom de Marcel Bascoulard à la placette Calvin. C'était selon les termes de la délibération " en hommage à Marcel Bascoulard dont la disparition tragique le 11 janvier dernier a bouleversé la population berruyère ". Et la municipalité décida d'honorer à la fois l'artiste et le poète.
L'argument tenait bien puisque cet artiste non conformiste avait vécu dans ce quartier Avaricum - Mirebeau, un certain nombre d'années avant d'aller à Asnières-les-Bourges. Il est toujours aussi populaire et ses dessins font généralement l'objets d'expositions tout à fait remarquables.

Beaux Arts (rue des)

Une rue qui rejoint la place actuelle Cujas, venant de la rue Coursarlon. Elle aura ce nom magnifique de " rue de la Trompette " (ou encore " rue des Trois Trompettes "), et même en 1791, " rue des Sept Trompettes ", par référence, selon Roger Richet, au corps de garde des hérauts d'armes de la cité, qui annonçaient les nouvelles officielles dans les 4 quartiers et les 3 faubourg de Bourges. Cette rue aura encore d'autres noms, " via Dorea ", c'est à dire " rue Dorée " dès 1359, transformée un jour en " rue de la Daurade " ! Au début du XVII eme siècle elle s'appellera " rue des Carmes " par la présence de la rue du même nom. Cette rue des Beaux Arts est dénommée le 9 octobre 1880, en référence à l'Ecole des Beaux Arts située alors sur la place Cujas actuelle. Cette bâtisse d'un style curieux, une sorte de Temple, fut détruite dans les années 1970, sans aucune réaction de la part de la population. A noter la présence de la maison Colladon, qui fut au XVI ème siècle un haut lieu de la rencontre des calvinistes.
 
Bénédictins (enclos des )

Ce nom provient de la présence de l'abbaye bénédictine de Saint-Sulpice. En ce lieu, situé en bordure de l'Yèvre où Jeanne d'Arc, selon la légende venait se former au combat. Ce lieu est devenu une maison de retraite médicalisée dans les années 2000.
 
Berry (place)

Cette petite place qui est devenue un parking est située au pied du palais Jacques Cœur, devant les tours gallo-romaines. Sur cette place, Jacques Coeur, après avoir fait combler les fossés, y établira son jardin, et par la suite et pendant très longtemps un marché, parfois spécialisé dans la volaille s'y développera. Enfin, ce sera l'adresse du journal le Berry Républicain avant son déménagement vers la Gare. Cette place portera d'autres noms, comme " les Jardins de Jacques Coeur " en 1689, et pendant la Révolution, " place de la Liberté ".
 
Bertault (rue de l'abbé)

C'est une rue qui est perpendiculaire à la rue Mirebeau, elle avait pour les Berruyers, un patronyme pour le moins original, il s'agissait de " la rue sans nom ". C'est en 1989, le 6 septembre pour l'anniversaire de la Libération de la ville de Bourges que le maire Jacques Rimbault va dévoiler un nouveau nom : celui d'un résistant, l'abbé Augustin Bertault. Mgr Girard, avec beaucoup d'éloquence va retracer la courte vie de l'Abbé Bertault : " Il était né à Menetou-Salon, il est mort en déportation à Bergen Belsen à l'âge de 40 ans. Dans ce camp, il pouvait de temps en temps célébrer une messe clandestinement, il a donné à tous une provision d'ardente foi en Dieu et d'espérance invincible en les destinées de la patrie. ". Le nom de la rue avait été accepté lors d'une délibération du 15 octobre 1987.
 
Béthune Charost (rue).

Cette rue située derrière la cathédrale Saint-Etienne, date de 1860, elle a été donnée pour honorer un grand homme qui va introduire le mouton en Berry ? cette rue s'appelait autrefois " cours Misère " en 1745, ce nom vient de l'hiver 1740, avec le cardinal de la Rochefoucault qui fit combler les fossés, depuis la porte Bourbonnoux jusqu'à la tour du Diable. On y employa des ouvriers indigents, comme le signale Pierquin de Gembloux, et le cardinal allait souvent les voir. Lorsqu'elle fut terminée, 6 rangées d'ormes furent plantées, détruits en 1812 par le bivouac de 1200 prisonniers russes. Béthune Charost est un des grands personnages du Berry, même si son action au XVIII ème siècle est très méconnue. On retient de lui un monument situé dans le jardin de l'Archevêché, et représentant un obélisque. Pourtant, le Berry lui doit beaucoup. Son père étant Capitaine du Roi, c'est à Versailles que va naître en 1738, le petit Armand-Joseph, il descend en droite ligne de l'illustre famille de Sully. Il choisit la carrière des armes et devient colonel de cavalerie sous le Roi Louis XV. C'est en 1764 qu'il vient en Berry, à Charost, devenu son Duché-Pairie. Plus tard, il siège à l'Assemblée Provinciale du Berry, et c'est alors qu'il s'intéresse à l'agriculture, il va introduire la culture du lin, du colza, de la garance et même du tabac. Par la suite, après avoir montré les avantages des prairies artificielles, il se lance dans l'élevage. Il s'intéresse à l'élevage des porcs, comme à l'utilisation rationnelle des abeilles. Mais c'est dans le mouton qu'il montre toute sa valeur. Il pratique des croisements de races très avantageux, et fait venir des moutons espagnols. Sur le plan industriel, Béthune Charost établit une filature à Meillant, et rédige un mémoire sur les routes et voies navigables du Berry. Il sera considéré en Berry, comme " un bienfaiteur de l'humanité ". Il traverse la Révolution de 1789 avec difficulté. A la fin de sa vie, il va créer une société d'agriculture. Il meurt de la variole en 1800. Cette phrase datant de mars 1789 montre ce personnage de bien belle manière: " Je regarde comme un devoir essentiel des Seigneurs de secourir les pauvres de leurs terres. ...Nous vous disons aujourd'hui, nous sommes tous frères ".
 
Bois du Houx (impasse du)

Comme souvent, ce sont des lieux où une caractéristique naturelle apparaissait, dans ce cas ce devait être la présence du houx.
 
 
Boucher (rue Jean)

C'était une rue qui s'appelait rue des " Asnes " depuis le XVI ème siècle, elle a prit le nom de cet artiste, Jean Boucher le 23 décembre 1846. C'est en effet le nom d'un grand peintre des XVI et XVII ème siècle qui est né à Bourges en 1568, et après des études en France et en Italie, il se tourne vers les grandes toiles à caractère religieux. On lui doit une Adoration des Mages. Il peignait dans le pilier butant de la cathédrale. Il possédait la maison dite de la Tournelle qu'il avait acquis avec la vente d'une seule de ses toiles.
Bourbonnoux (rue)

Cette rue est une des plus anciennes de la cité, elle descend du chevet de la cathédrale jusque vers la place Gordaine. Elle est identique à ce qu'elle était au Moyen Âge, et les pavés, s'ils font les délices des amateurs de patrimoine urbain, sont une calamités pour les dames à talons aiguille….. Pendant plusieurs siècle, cette rue aura pour nom, " Vicus Burbonensis ", sans doute à cause de la route qui allait de Bourges à Bourbon-l'Archambault, elle changera de nom une seule fois, à la Révolution, pour prendre l'appellation conforme à l'actualité d'alors : " rue des Bonnets-Rouges ". En 1463 on l'appelait " la Grande rue de l'Hôtel-Dieu à la Porte Gordaine ", puis " la rue Saint-Jean des Champs " en 1566 et c'est en 1608 qu'elle s'appelle " Grande rue Bourbonnoux ", puis et enfin plus simplement " rue Bourbonnoux " en 1615. Elle comporte aujourd'hui de nombreuses boutiques, très typiques, avec des décorateurs, antiquaires et autres luthiers. Descendant de l'oppidum vers la porte Gordaine, au pied du rempart gallo-romain, elle comporte de nombreuses maisons en pan de bois datant de la fin du XV ème siècle. La couleur des poutres apparentes pouvant être de couleur marron, bleue ou… rose. Ces teintes sont homologuées et précisées par les Monuments Historiques, car, contrairement à ce l'on pense parfois, ce sont des couleurs du Moyen Âge. A l'angle de " la rue Bourbonnoux " et de " la rue des Rats " (rebaptisées fort heureusement " rue de La Thaumassière "), se trouvait l'Hôtel le plus couru aux temps anciens, " l'Hôtel du Bœuf Couronné ", devenu depuis quelques années, une maison d'Hôte qui a repris le nom des " Bonnets Rouges ".
 
Bourges (rue Michel de)

Le nom de Michel de Bourges a été donné le 8 octobre 1902, elle avait eu pour nom " Vicus Posse Penil ", traduit en " rue du pousse Penil ". Louis Michel est né loin du Berry, à Pourrières dans le Var en 1797. Il fait des études de droit et embrasse la carrière d'avocat. Il commence à plaider à Bourges étant arrivé dans la capitale du Berry par son mariage. Dans les prétoires, ses plaidoiries étaient redoutables, il " était incisif et retentissant ", c'était un vrai républicain, et lutta sans cesse contre la Restauration royaliste. Il était assez désintéressé, refusant un poste important dans le gouvernement de Louis-Philippe. Au cours de la monarchie dite de Juillet, il était le chef du parti républicain. Opposant né, c'est à Bourges qu'il rencontre un de ses anciens camarades d'école, Brisson, et avec Daniel Mater et de Montalivet, il fonde en Berry un journal d'opposition, " La Revue du Cher ". Il plaide pour toutes les causes qui vont contre le gouvernement, ainsi en 1833, il est l'avocat des 40 Vendéens, jugés à Bourges qui voulaient renverser Louis-Philippe et le remplacer par le duc de Bordeaux. Il prit le nom de Michel de Bourges et lors de la monarchie de Juillet, il fut inquiété et mis en prison quelque temps. La revanche arrive sous la forme de la révolution de 1848, il fut, avec Paul Duplan désigné comme Commissaire du Gouvernement Provisoire, il ne resta que 24 heures, remplacé par Félix Pyat. En 1851, il est dans le Comité de Résistance contre le coup d'Etat de Louis Napoléon Bonaparte. Après cette période difficile pour lui, il fut exilé et mourut en 1853. C'est comme avocat que Michel de Bourges rencontra la dame de Nohant en 1835. En effet, c'est lui qui plaida la séparation de George Sand avec son mari Casimir Dudevant, après 14 ans de vie commune. Séparée de son mari, elle adopta assez vite les idées de son avocat qui devint son amant. Une rue de triste mémoire pour les plus anciens puisque pendant l'Occupation de 1940 à 1944, ce fut le siège de la Gestapo … où le sinistre Berrichon Paoli avait un bureau.
 
Branly (rue Edouard)

Cette rue date du 28 mars 1940, à la mort de ce grand savant. Auparavant, elle fut celle qui changea le plus souvent de nom depuis le début du XV ième siècle, période à laquelle elle s'appelait " Vicus de Passallero ". Par la suite elle prendra le nom de " rue des chevaux du Roy " au XVIII ème siècle, en raison de l'existence du manège royale. Enfin, le nom qui précéda Branly fut celui de " Vicus Paradisis ", c'est à dire " rue de Paradis " puisqu'elle était au-dessus de " la rue de l'Enfer " située au bas du rempart. On trouvera encore le nom de " rue de la Comtale ", puis " des Carmes " en 1759, et aussi " rue du Collège " et même " rue Voltaire " à la Révolution en 1793. Elle reprendra son nom de " rue de Paradis " en 1848. Edouard Branly fut un physicien et médecin français né en 1844, mort en 1940, il a mis au point un instrument appelé " cohéreur ", et avec l'utilisation d'un tube à limaille, qui permettait de conduire des ondes électriques , il est un des inventeurs de la radioélectricité. En outre, Branly fut professeur au lycée de Bourges au début de sa carrière en 1868, ce lycée fut construit selon Robert Gauchery, à l'emplacement du prieuré de la Comtale.
 
Brisson (avenue Eugène)

Cette rue a ainsi été baptisée par le Conseil municipal de Bourges du 30 juillet 1921, elle était auparavant le prolongement de la rue Bourbonnoux. Elle a pour nom Eugène Brisson de Plagny qui fut maire de la ville de Bourges de 1878 à 1888. Son buste figure à l'entrée de la salle des mariages de la ville, une oeuvre signé Louis Thébault. Il était banquier et était le cousin du président du Conseil à deux reprises et de la Chambre des députés Henri Brisson.
Eugène Brisson prend la place d'Edmond Rapin maire en poste depuis 4 ans et c'est Théophile Lamy qui va lui succéder après 10 années de mairat.
 
Buissons (rue des)

Cette rue ancienne a parfois eu des noms curieux comme " la rue des 3 pucelles ", ou encore " la rue des brebis ". Le nom actuel date de 1846, et chacun de penser qu'il y avait à cette époque des buissons en bordure de cette rue.

 
C
 
Cage Verte (rue de la)

Ce nom provient comme souvent, de la présence d'une auberge qui portait ce patronyme. On peut penser que ce lieu possédait une cage à oiseaux peinte en vert par les propriétaires … à moins que ce ne soit l'enseigne que chacun pouvait découvrir en passant dans cette rue. Cette voie était surtout connue comme le chemin le plus classique pour aller du palais du duc Jean ou de sa Sainte Chapelle jusqu'à la Cathédrale Saint-Etienne. C'était le parcourt classique des chanoines, et comme cette rue pavée n'était pas toujours bien entretenue, de grandes orties poussaient au travers des joints des pavés et de larges flaques d'eau apparaissaient lorsqu'il pleuvait. Aussi, les chanoines parcourant cette rue, devaient remonter leur soutane pour ne pas les tacher …. Et se faisaient alors piquer par les orties, et le nom de la rue devient " vicus gratii cursi " que chacun peut traduire par " rue gratte-couilles " tant le parcourt était dangereux pour certaines partie de l'anatomie de ces hommes d'église.
 
à suivre
 
 

Enfin, si les Internautes de l'Encyclopédie ont des idées de noms de rue, de place ou de rond point , pour Bourges, ils peuvent nous écrire.
Le livre de Roland Narboux de novembre 2010 aux éditions CPE, intitulé "l'Histoire du nom des rues de Bourges".
Cet ouvrage comprend les noms de toutes les rues de Bourges à la date de la publication,
et il en a été dénombré 962, c’est considérable, mais pour une impasse,
une rue et une place au même nom, cela ne représente qu’un seul nom. A noter
que ne figurent que les noms actuels des rues et non les noms enlevés, pour des
raisons multiples.
Bien entendu, je demande une certaine indulgence pour des imprécisions et sans
doute quelques erreurs tant les documents sont nombreux et parfois contradictoires.
L’utilisation massive des comptes rendus des bureaux et conseils municipaux
a été la source principale de cet ouvrage, et pourtant ces documents officiels
peuvent receler des erreurs, j’en ai trouvé quelques unes.
Mais élu de Bourges depuis 1995, j’ai participé à une grande partie de ces dénominations,
depuis cette date, l’adjoint à l’urbanisme ayant la responsabilité de ce
travail recevant la délégation de monsieur le maire Serge Lepeltier. Les adjoints
ont été Paul André Aubrun, et j’ai exercé cette fonction ensuite pendant 6 ans,
aujourd’hui c’est la tâche de Véronique Fénoll.
 
dans les bonnes librairies au prix de 22 Euros.
 
Voir les rues caractéristiques de Bourges : rues caractéristiques
 
Voir les images et photos : Rues de Bourges

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