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- Arènes (rue des)
Une rue qui " sent bon
le gallo-romain ", et dès 1218, on en parla comme
de la " via Harenrum ", qui se transforma assez vite
en " Via des Arenis " et " rue des Arènes
" en 1846.
Elle part de la place Planchat pour aller vers la place de la
Nation, sous laquelle se situaient les arènes gallo-romaines
de Bourges. C'est une rue commerçante, située en
bas du rempart d'où l'on peut voir la partie de l'enceinte
sur laquelle est bâtie le palais Jacques Cur. Mais
le nom des rues comporte toujours
des mystères, et une partie de cette rue des Arènes
prendra pour nom " rue de la Femme qui accouche "
.
Entre 1668 et 1846, tout simplement parce qu'une sage-femme tenait
boutique en cet endroit. En bordure de cette rue, le palais de
justice, et son " jardin Marie Drouet " qui a prit
les bâtiments du couvent des Ursulines.
Armée (rue de la Grosse)
Ce fut une curieuse rue,
selon Buhot de Kersers, qui prit le nom de " rue de l'écrevisse
", non pas par la présence de ces petites bêtes
à pinces, mais parce que les gens devaient s'écarter
rapidement sur le côté, un peu " comme des
écrevisses " quant arrivaient les gens d'armes. Cette
rue prendra au XV ème siècle le nom magnifique
de " rue du Bon Temps "
. Puis à la Révolution,
" la rue des Jacobins ". Ce nom fait partie des petites
énigmes de Bourges, pour les uns, c'est la rue dédiée
aux armées de Louis XIV le Victorieux, alors que d'autres
spécialistes comme Pierquin de Genbloux évoquent
davantage le XV ème siècle avec les armées
d'un autre roi Victorieux, Charles VII, " le gros de l'armée
du roi Charles VII était campé et logé dans
la rue ".
- Armée (rue de la Petite)
Centre Ville
Pour la même raison bien mystérieuse encore, il
y avait une grosse armée, on peut penser qu'il y avait
une plus petite armée. Le nom apparaît sur le plan
de Nicolas de Fer en 1703, elle s'appellera auparavant "
rue des oyes " en 1450, puis " rue de la Rose "
en 1464.
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- Armuriers (rue des)
Une des rues très
anciennes de la ville, puisque dès 1560, elle existait
déjà. Auparavant, existait une rue de ferronniers,
avec pour nom, " la rue de la Clouterie " (ou des Cloutiers)
en 1500. Elle regroupait semble-t-il des artisans de fabrication
d'armes, aussi bien les armes blanches comme des épées,
poignards et autres dagues, que plus tard, des armes à
feu, comme des arquebuses, mousquets ou pistolets. C'était
la coutume d'avoir les gens d'un même métier dans
une même rue. Pierre Coeur, le père de Jacques possédait
plusieurs maisons dans cette rue, entre la rue d'Auron et la
cour de l'Oratoire. Quant à Jacques Cur, il avait
fait venir à Bourges les frères de Trève
pour lancer cette industrie ... de l'armement.
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- Arsenal (impasse de l')
Cette impasse apparaît
sur le plan de Nicolas de Fer, et le nom est prémonitoire
des futurs Etablissements militaires dont une partie s'appelait
comme dans l'autres villes " l'Arsenal ". La place
dite de l'Arsenal étant aujourd'hui " la place Marcel
Plaisant ".
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- Augustins (cour des)
Une rue située entre
" la rue Calvin " et " la rue Mirebeau ",
et cette impasse s'est appelée semble-t-il selon les recherches
d'Alain Giraud, " rue au Ferron ", puis " rue
des Piques " à la Révolution et enfin le "
cul de sac des Augustins " au XIX ème siècle.
Les Augustins avaient leur couvent situé en ce lieu et
que l'on va souvent confondre avec une maison de Templier, sont
des clercs qui vivaient en suivant les règles de Saint-Augustin,
un texte qui devait régler la vie d'une communauté
d'hommes. On trouvera plusieurs Ordres se réclamant de
ces principes comme les Ermites ou les " Augustins déchaussés
".
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- Avaricum (cours)
Il s'agit d'un espace et
d'un quartier qui a pris pour nom en 1957 celui de la ville de
Bourges au temps des gallo-romains. Avarich, puis Avaricum voulant
dire " ville entourée d'eau " ce qui est bien
le cas de la cité. Le 17 octobre 1950, le responsable
du service des logements à Bourges, le gaulliste, M. They,
lance une opération immobilière qui prendra pour
nom " Avaricum ". Il est en première ligne des
critiques, tant le problème est difficile à résoudre.
Il ajoute que les fonds de l'Etat ne sont pas inépuisables,
et que le pays doit construire 248 000 logements par an pendant
30 ans, un programme bien ambitieux, et nécessitant de
faire appel à des capitaux privés. Il ajoute :
" De nos jours, la situation est si grave que nous ne savons
pas comment des centaines de familles pourront être logées
d'ici à cinq ou dix ans. Et ce ne sont pas les demi-mesures
qui pourront pallier cette pénurie ".
Bourges manque donc de logements, et un projet prend forme au
début de l'année 1951. Il s'agit d'un vaste ensemble
d'appartements situés sur un terrain entre les Prés-Fichaux
et la rue Mirebeau. Le lieu est un amas de baraquements insalubres
qu'il s'agit de détruire, avant d'engager la construction.
Mais ce projet ne fait pas l'unanimité à Bourges,
alors le maire, André Cothenet, va signaler que la ville
va prendre la responsabilité de réaliser une rue,
premier jalon, dont on parle à Bourges depuis 70 ans.
Auparavant une cité de relogement aura été
construite afin de donner un logement pour les expulsés
d'Avaricum, dont le plus célèbre est le peintre
berruyer Bascoulard. Un concours est ouvert pour les architectes
et constructeurs, les travaux vont commencer en mai 1953. De
petits immeubles verront le jour, et dans les années 2000,
le projet d'un Centre commercial sera étudié, avec
un parking souterrain de grande envergure qui ne sera pas réalisé
suite à la découverte de thermes gallo-romains
de la plus haute importance.
- B
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- Barre (place de la)
Le nom de cette place est
donné le 17 janvier 1903, par l'équipe municipale
de Vaillandet/ Lebrun, située à l'extrême
gauche, elle remplaça la place Notre-Dame au XIX ème
siècle, et auparavant le " Carroy de la Croix de
Pierre " il existait selon Pierquin de Gembloux une belle
croix de pierre placée au centre, détruite en 1793.
En 1802, elle prendra le nom de " place Notre Dame ",
compte tenu de la proximité de cette église , où
allait Jacques Coeur.
Cette place porte le nom du célèbre Chevalier de
la Barre, né en 1747. Il est arrêté et condamné
pour " avoir mutilé un crucifix " il fut décapité,
alors que Voltaire voudra en vain le défendre. Ce n'est
qu'en 1794 qu'il sera réhabilité.
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- Bascoulard (place Marcel)
Le 21 avril 1978, sous le
coup de l'émotion, le Conseil municipal donna le nom de
Marcel Bascoulard à la placette Calvin. C'était
selon les termes de la délibération " en hommage
à Marcel Bascoulard dont la disparition tragique le 11
janvier dernier a bouleversé la population berruyère
". Et la municipalité décida d'honorer à
la fois l'artiste et le poète.
L'argument tenait bien puisque cet artiste non conformiste avait
vécu dans ce quartier Avaricum - Mirebeau, un certain
nombre d'années avant d'aller à Asnières-les-Bourges.
Il est toujours aussi populaire et ses dessins font généralement
l'objets d'expositions tout à fait remarquables.
Beaux Arts (rue des)
Une rue qui rejoint la place
actuelle Cujas, venant de la rue Coursarlon. Elle aura ce nom
magnifique de " rue de la Trompette " (ou encore "
rue des Trois Trompettes "), et même en 1791, "
rue des Sept Trompettes ", par référence,
selon Roger Richet, au corps de garde des hérauts d'armes
de la cité, qui annonçaient les nouvelles officielles
dans les 4 quartiers et les 3 faubourg de Bourges. Cette rue
aura encore d'autres noms, " via Dorea ", c'est à
dire " rue Dorée " dès 1359, transformée
un jour en " rue de la Daurade " ! Au début
du XVII eme siècle elle s'appellera " rue des Carmes
" par la présence de la rue du même nom. Cette
rue des Beaux Arts est dénommée le 9 octobre 1880,
en référence à l'Ecole des Beaux Arts située
alors sur la place Cujas actuelle. Cette bâtisse d'un style
curieux, une sorte de Temple, fut détruite dans les années
1970, sans aucune réaction de la part de la population.
A noter la présence de la maison Colladon, qui fut au
XVI ème siècle un haut lieu de la rencontre des
calvinistes.
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- Bénédictins (enclos des
)
Ce nom provient de la présence
de l'abbaye bénédictine de Saint-Sulpice. En ce
lieu, situé en bordure de l'Yèvre où Jeanne
d'Arc, selon la légende venait se former au combat. Ce
lieu est devenu une maison de retraite médicalisée
dans les années 2000.
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- Berry (place)
Cette petite place qui est
devenue un parking est située au pied du palais Jacques
Cur, devant les tours gallo-romaines. Sur cette place,
Jacques Coeur, après avoir fait combler les fossés,
y établira son jardin, et par la suite et pendant très
longtemps un marché, parfois spécialisé
dans la volaille s'y développera. Enfin, ce sera l'adresse
du journal le Berry Républicain avant son déménagement
vers la Gare. Cette place portera d'autres noms, comme "
les Jardins de Jacques Coeur " en 1689, et pendant la Révolution,
" place de la Liberté ".
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- Bertault (rue de l'abbé)
C'est une rue qui est perpendiculaire à la rue Mirebeau,
elle avait pour les Berruyers, un patronyme pour le moins original,
il s'agissait de " la rue sans nom ". C'est en 1989,
le 6 septembre pour l'anniversaire de la Libération de
la ville de Bourges que le maire Jacques Rimbault va dévoiler
un nouveau nom : celui d'un résistant, l'abbé Augustin
Bertault. Mgr Girard, avec beaucoup d'éloquence va retracer
la courte vie de l'Abbé Bertault : " Il était
né à Menetou-Salon, il est mort en déportation
à Bergen Belsen à l'âge de 40 ans. Dans ce
camp, il pouvait de temps en temps célébrer une
messe clandestinement, il a donné à tous une provision
d'ardente foi en Dieu et d'espérance invincible en les
destinées de la patrie. ". Le nom de la rue avait
été accepté lors d'une délibération
du 15 octobre 1987.
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- Béthune Charost (rue).
Cette rue située derrière
la cathédrale Saint-Etienne, date de 1860, elle a été
donnée pour honorer un grand homme qui va introduire le
mouton en Berry ? cette rue s'appelait autrefois " cours
Misère " en 1745, ce nom vient de l'hiver 1740, avec
le cardinal de la Rochefoucault qui fit combler les fossés,
depuis la porte Bourbonnoux jusqu'à la tour du Diable.
On y employa des ouvriers indigents, comme le signale Pierquin
de Gembloux, et le cardinal allait souvent les voir. Lorsqu'elle
fut terminée, 6 rangées d'ormes furent plantées,
détruits en 1812 par le bivouac de 1200 prisonniers russes.
Béthune Charost est un des grands personnages du Berry,
même si son action au XVIII ème siècle est
très méconnue. On retient de lui un monument situé
dans le jardin de l'Archevêché, et représentant
un obélisque. Pourtant, le Berry lui doit beaucoup. Son
père étant Capitaine du Roi, c'est à Versailles
que va naître en 1738, le petit Armand-Joseph, il descend
en droite ligne de l'illustre famille de Sully. Il choisit la
carrière des armes et devient colonel de cavalerie sous
le Roi Louis XV. C'est en 1764 qu'il vient en Berry, à
Charost, devenu son Duché-Pairie. Plus tard, il siège
à l'Assemblée Provinciale du Berry, et c'est alors
qu'il s'intéresse à l'agriculture, il va introduire
la culture du lin, du colza, de la garance et même du tabac.
Par la suite, après avoir montré les avantages
des prairies artificielles, il se lance dans l'élevage.
Il s'intéresse à l'élevage des porcs, comme
à l'utilisation rationnelle des abeilles. Mais c'est dans
le mouton qu'il montre toute sa valeur. Il pratique des croisements
de races très avantageux, et fait venir des moutons espagnols.
Sur le plan industriel, Béthune Charost établit
une filature à Meillant, et rédige un mémoire
sur les routes et voies navigables du Berry. Il sera considéré
en Berry, comme " un bienfaiteur de l'humanité ".
Il traverse la Révolution de 1789 avec difficulté.
A la fin de sa vie, il va créer une société
d'agriculture. Il meurt de la variole en 1800. Cette phrase datant
de mars 1789 montre ce personnage de bien belle manière:
" Je regarde comme un devoir essentiel des Seigneurs de
secourir les pauvres de leurs terres. ...Nous vous disons aujourd'hui,
nous sommes tous frères ".
-
- Bois du Houx (impasse du)
Comme souvent, ce sont des
lieux où une caractéristique naturelle apparaissait,
dans ce cas ce devait être la présence du houx.
-
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- Boucher (rue Jean)
C'était une rue qui
s'appelait rue des " Asnes " depuis le XVI ème
siècle, elle a prit le nom de cet artiste, Jean Boucher
le 23 décembre 1846. C'est en effet le nom d'un grand
peintre des XVI et XVII ème siècle qui est né
à Bourges en 1568, et après des études en
France et en Italie, il se tourne vers les grandes toiles à
caractère religieux. On lui doit une Adoration des Mages.
Il peignait dans le pilier butant de la cathédrale. Il
possédait la maison dite de la Tournelle qu'il avait acquis
avec la vente d'une seule de ses toiles.
- Bourbonnoux (rue)
Cette rue est une des plus
anciennes de la cité, elle descend du chevet de la cathédrale
jusque vers la place Gordaine. Elle est identique à ce
qu'elle était au Moyen Âge, et les pavés,
s'ils font les délices des amateurs de patrimoine urbain,
sont une calamités pour les dames à talons aiguille
..
Pendant plusieurs siècle, cette rue aura pour nom, "
Vicus Burbonensis ", sans doute à cause de la route
qui allait de Bourges à Bourbon-l'Archambault, elle changera
de nom une seule fois, à la Révolution, pour prendre
l'appellation conforme à l'actualité d'alors :
" rue des Bonnets-Rouges ". En 1463 on l'appelait "
la Grande rue de l'Hôtel-Dieu à la Porte Gordaine
", puis " la rue Saint-Jean des Champs " en 1566
et c'est en 1608 qu'elle s'appelle " Grande rue Bourbonnoux
", puis et enfin plus simplement " rue Bourbonnoux
" en 1615. Elle comporte aujourd'hui de nombreuses boutiques,
très typiques, avec des décorateurs, antiquaires
et autres luthiers. Descendant de l'oppidum vers la porte Gordaine,
au pied du rempart gallo-romain, elle comporte de nombreuses
maisons en pan de bois datant de la fin du XV ème siècle.
La couleur des poutres apparentes pouvant être de couleur
marron, bleue ou
rose. Ces teintes sont homologuées
et précisées par les Monuments Historiques, car,
contrairement à ce l'on pense parfois, ce sont des couleurs
du Moyen Âge. A l'angle de " la rue Bourbonnoux "
et de " la rue des Rats " (rebaptisées fort
heureusement " rue de La Thaumassière "), se
trouvait l'Hôtel le plus couru aux temps anciens, "
l'Hôtel du Buf Couronné ", devenu depuis
quelques années, une maison d'Hôte qui a repris
le nom des " Bonnets Rouges ".
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- Bourges (rue Michel de)
Le nom de Michel de Bourges
a été donné le 8 octobre 1902, elle avait
eu pour nom " Vicus Posse Penil ", traduit en "
rue du pousse Penil ". Louis Michel est né loin du
Berry, à Pourrières dans le Var en 1797. Il fait
des études de droit et embrasse la carrière d'avocat.
Il commence à plaider à Bourges étant arrivé
dans la capitale du Berry par son mariage. Dans les prétoires,
ses plaidoiries étaient redoutables, il " était
incisif et retentissant ", c'était un vrai républicain,
et lutta sans cesse contre la Restauration royaliste. Il était
assez désintéressé, refusant un poste important
dans le gouvernement de Louis-Philippe. Au cours de la monarchie
dite de Juillet, il était le chef du parti républicain.
Opposant né, c'est à Bourges qu'il rencontre un
de ses anciens camarades d'école, Brisson, et avec Daniel
Mater et de Montalivet, il fonde en Berry un journal d'opposition,
" La Revue du Cher ". Il plaide pour toutes les causes
qui vont contre le gouvernement, ainsi en 1833, il est l'avocat
des 40 Vendéens, jugés à Bourges qui voulaient
renverser Louis-Philippe et le remplacer par le duc de Bordeaux.
Il prit le nom de Michel de Bourges et lors de la monarchie de
Juillet, il fut inquiété et mis en prison quelque
temps. La revanche arrive sous la forme de la révolution
de 1848, il fut, avec Paul Duplan désigné comme
Commissaire du Gouvernement Provisoire, il ne resta que 24 heures,
remplacé par Félix Pyat. En 1851, il est dans le
Comité de Résistance contre le coup d'Etat de Louis
Napoléon Bonaparte. Après cette période
difficile pour lui, il fut exilé et mourut en 1853. C'est
comme avocat que Michel de Bourges rencontra la dame de Nohant
en 1835. En effet, c'est lui qui plaida la séparation
de George Sand avec son mari Casimir Dudevant, après 14
ans de vie commune. Séparée de son mari, elle adopta
assez vite les idées de son avocat qui devint son amant.
Une rue de triste mémoire pour les plus anciens puisque
pendant l'Occupation de 1940 à 1944, ce fut le siège
de la Gestapo
où le sinistre Berrichon Paoli avait
un bureau.
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- Branly (rue Edouard)
Cette rue date du 28 mars
1940, à la mort de ce grand savant. Auparavant, elle fut
celle qui changea le plus souvent de nom depuis le début
du XV ième siècle, période à laquelle
elle s'appelait " Vicus de Passallero ". Par la suite
elle prendra le nom de " rue des chevaux du Roy " au
XVIII ème siècle, en raison de l'existence du manège
royale. Enfin, le nom qui précéda Branly fut celui
de " Vicus Paradisis ", c'est à dire "
rue de Paradis " puisqu'elle était au-dessus de "
la rue de l'Enfer " située au bas du rempart. On
trouvera encore le nom de " rue de la Comtale ", puis
" des Carmes " en 1759, et aussi " rue du Collège
" et même " rue Voltaire " à la Révolution
en 1793. Elle reprendra son nom de " rue de Paradis "
en 1848. Edouard Branly fut un physicien et médecin français
né en 1844, mort en 1940, il a mis au point un instrument
appelé " cohéreur ", et avec l'utilisation
d'un tube à limaille, qui permettait de conduire des ondes
électriques , il est un des inventeurs de la radioélectricité.
En outre, Branly fut professeur au lycée de Bourges au
début de sa carrière en 1868, ce lycée fut
construit selon Robert Gauchery, à l'emplacement du prieuré
de la Comtale.
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- Brisson (avenue Eugène)
Cette rue a ainsi été baptisée par le Conseil
municipal de Bourges du 30 juillet 1921, elle était auparavant
le prolongement de la rue Bourbonnoux. Elle a pour nom Eugène
Brisson de Plagny qui fut maire de la ville de Bourges de 1878
à 1888. Son buste figure à l'entrée de la
salle des mariages de la ville, une oeuvre signé Louis
Thébault. Il était banquier et était le
cousin du président du Conseil à deux reprises
et de la Chambre des députés Henri Brisson.
Eugène Brisson prend la place d'Edmond Rapin maire en
poste depuis 4 ans et c'est Théophile Lamy qui va lui
succéder après 10 années de mairat.
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- Buissons (rue des)
Cette rue ancienne a parfois
eu des noms curieux comme " la rue des 3 pucelles ",
ou encore " la rue des brebis ". Le nom actuel date
de 1846, et chacun de penser qu'il y avait à cette époque
des buissons en bordure de cette rue.
-
- C
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- Cage Verte (rue de la)
Ce nom provient comme souvent,
de la présence d'une auberge qui portait ce patronyme.
On peut penser que ce lieu possédait une cage à
oiseaux peinte en vert par les propriétaires
à
moins que ce ne soit l'enseigne que chacun pouvait découvrir
en passant dans cette rue. Cette voie était surtout connue
comme le chemin le plus classique pour aller du palais du duc
Jean ou de sa Sainte Chapelle jusqu'à la Cathédrale
Saint-Etienne. C'était le parcourt classique des chanoines,
et comme cette rue pavée n'était pas toujours bien
entretenue, de grandes orties poussaient au travers des joints
des pavés et de larges flaques d'eau apparaissaient lorsqu'il
pleuvait. Aussi, les chanoines parcourant cette rue, devaient
remonter leur soutane pour ne pas les tacher
. Et se faisaient
alors piquer par les orties, et le nom de la rue devient "
vicus gratii cursi " que chacun peut traduire par "
rue gratte-couilles " tant le parcourt était dangereux
pour certaines partie de l'anatomie de ces hommes d'église.
-
- à suivre
-
-
Enfin, si les Internautes
de l'Encyclopédie ont des idées de noms de rue,
de place ou de rond point , pour Bourges, ils peuvent nous écrire.
- Le
livre de Roland Narboux de novembre 2010 aux éditions
CPE, intitulé "l'Histoire
du nom des rues de Bourges".
- Cet ouvrage comprend les noms de toutes
les rues de Bourges à la date de la publication,
et il en a été dénombré 962, cest
considérable, mais pour une impasse,
une rue et une place au même nom, cela ne représente
quun seul nom. A noter
que ne figurent que les noms actuels des rues et non les noms
enlevés, pour des
raisons multiples.
Bien entendu, je demande une certaine indulgence pour des imprécisions
et sans
doute quelques erreurs tant les documents sont nombreux et parfois
contradictoires.
Lutilisation massive des comptes rendus des bureaux et
conseils municipaux
a été la source principale de cet ouvrage, et pourtant
ces documents officiels
peuvent receler des erreurs, jen ai trouvé quelques
unes.
Mais élu de Bourges depuis 1995, jai participé
à une grande partie de ces dénominations,
depuis cette date, ladjoint à lurbanisme ayant
la responsabilité de ce
travail recevant la délégation de monsieur le maire
Serge Lepeltier. Les adjoints
ont été Paul André Aubrun, et jai
exercé cette fonction ensuite pendant 6 ans,
aujourdhui cest la tâche de Véronique
Fénoll.
-
- dans les bonnes librairies au prix de
22 Euros.
-
- Voir les rues caractéristiques
de Bourges : rues
caractéristiques
-
- Voir les images et photos
: Rues
de Bourges
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