Bourges - année 2016 - Bourges info

Bourges, et l'année 2016 avec les principaux évènements qui se sont déroulés c'est issu de bourges-info.com

RETOUR 

DOSSIER

Après la forte communication de%s élus de la ville au sujet des FINANCES de la ville, avec le verdict : il faut trouver 2,5 millions d'euros par an, tout se déroule selon le schéma prévu, excellent Point Presse du maire Pascal Blanc (photo) , une bonne réunion de la Commission générale (c'est un conseil municipal sans la presse et traitant d'un seul sujet) et des affiches partout pour aller écouter les résultats de l'audit que chacun a lu et connait un peu si il s'y intéresse.

Et puis un grain de sable dans la mécanique de communication pré-présentation : un article de Rémy Beurion dans le Berry Républicain indiquant que la soirée sera animée par un pro, ex de TF1 et LCI, Jean Marc Sylvestre qui prend entre 3000 et 5000 euros la soirée. (3000 selon nos infos), Dans une recherche d'économie, ça a plombé un peu l'esprit de la soirée. Quant à l'Opposition, elle est furieuse !

Sur les finances :
L'audit n'a rien apporté de ce que chacun savait, s'il suivait les affaires de la ville :
- Aucun reproche flagrant à la gestion de Serge Lepeltier.
- Des dépenses imprévues sont tombées sur la ville de la part de l'Etat, ce sont les rythmes scolaires et le régime d'indemnisation (salaires) des fonctionnaires de catégorie C, tout comme la gestion des passeports et des cartes d'identité. Tout ce travail sans compensation financière ;
- Les augmentations des charges de fonctionnement sans compensation de l'agglo, alors que pour les piscines par exemple, 2/3 des utilisateurs sont de Bourges mais 1/3 de l'agglo et d'ailleurs. Et les piscines sont payées par les contribuables berruyers.
- Baisse des dotations de l'Etat a partir d'une forte baisse de la population, alors que le chiffre du nombre d'habitants avait été surévalué au début des années 2000.
- La difficulté, comme toujours, c'est le fonctionnement avec 54% de charges salariales et non pas celles de l'investissement.

ET MAINTENANT :
- dépenser moins, c'est faire "les fonds de tiroir".
- augmenter les impôts : ce sera 9% en 2016.
- mutualiser le maximum de services avec l'agglo

- tarifs différentiés sur les équipements : un Berruyer devra payer moins qu'un Berrichon hors Bourges.
Et puis faire jouer son rôle a l'agglo, car dans une agglo normale, en moyenne, celle-ci redonne 34 euros par habitant à la ville centre, et à Bourges, c'est … 2 euros ;

DOSSIER CM

Surprenant Conseil municipal, avec des passes d'armes entre le maire Pascal Blanc et l'Opposition, en particulier sur des termes utilisés, comme "demoiselles" qu'il faudra désormais exclure de notre vocabulaire.

Un mauvais procès fait au maire de Bourges pour qui il n'y avait aucune connotation désagréable dans les propos.

Plus contesté son bon mot sur "Bourges qui ne veut pas devenir Vierzon", un vieux gag qui a au moins 20 ans, et qui arrive mal lorsque Bourges veut se rapporcher de "Vierzon la rouge".

---

Toujours les finances à en avoir une indigestion, avec le débat d'Orientation Budgétaire 2016.

 

Recette de fonctionnement :

91,2 millions d'euros une hausse de 4,3% par rapport à 2015.
On notera, si vous ne le savez pas encore une hausse des impôts des 3 taxes (habitation, foncière sur les propriétés bâties et foncières sur les propriétés non bâties) cela fera une augmentation d'environ 9%.
La DGS (Dotation globale de fonctionnement), qui vient de l'Etat est diminuée de 1,8 millions d'euros. Elle sera de 15,6 millions d'euros.

 

Dépenses de fonctionnement :

De l'ordre de 48 millions d'euros, en augmentation de 2% .
C'est pour l'essentiel les dépenses de personnel.
Rien à dire sur les subventions aux associations est stable par rapport à 2015.
On notera que les frais financiers sur la dette sont de 6,2 millions d'euros.

 

En Investissement :

33,7 millions d'euros ce qui donne 22,7 millions d'euros d'investissement pur !
L'en cours de la dette est de 145 millions d'euros.

SPORT

Basket :
Un Prado archi comble avec plus de 5000 spectateurs, pour la grande finale franco-française de Bourges face à Villeneuve d'Ascq le 13 avril et

 

VICTOIRE des Tangos par 54 à 53.

 

Pour la cinquième fois depuis 1995, elles planent sur l'Europe.

Dernier grand match de Céline Dumerc qui va beaucoup manquer.

Le plan de financement prévisionnel pour la Maison de la Culture 2 a donc été voté au Conseil municipal à l'unanimité, avec aucun votre "contre". On retiendra les éléments suivants :

 

Un total à la baisse puisque la somme totale est de 28 millions d'euros au lieu de 30, (HT) ceci est dû à une révision des prix favorable (ce qui est rare) et à des économies par les analyses des architectes.

Sur cette somme, l'Etat promet 6 millions, la région 4 plus 2, le département 2,7 et il reste 13 millions pour la ville.

 

Sur ces 13 millions, 2 sont à peaufiner car c'est du mécénat, pas simple, et le fond de concours de l'agglo donnerait un montant de 3 millions.

Donc le contribuable berruyer en est à 13 - 5 = 8 millions d'euros, ce qui est raisonnable pour un tel projet.

---

Reste à commencer sur le terrain et en particulier l'abattage des arbres pour faire les fouilles archéologiques ... Et là, c'est la Préfète qui a le pouvoir et la solution, car les opposants ne laisseront pas les tronçonneuses se mettre en action sans réagir.

On notera toutefois l'érosion du nombre d'opposants (photo ci-dessous) dont l'action semble s'essouffler (est-ce une réalité ou un leurre ?).

 

En attendant, l'architecte a remis de nouveaux plans sur le futur bâtiment. (photo de gauche).

Quel avenir pour l'Office de tourisme de Bourges ?

Avec deux possibilités l'une optimiste, " on va remonter l'Office avec l'agglo et tout va rentrer dans l'ordre "
A l'opposé les pessimistes pensent qu'il y aura un Office de tourisme au rabais avec un chalet ou un bureau pour distribuer le plan de la ville et un peu de doc, et toute la commercialisation sera faite ailleurs par des fonctionnaires comme avant 1995. Le tout revenu à l'agglo.

---

Les salariés de l'Office de Tourisme ont organisé jeudi dernier 23 mai une grande et belle réception afin de sensibiliser les décideurs sur la fin programmée de l'Office de Bourges.
Beaucoup de monde, le maire P Blanc et 5 de ses adjoints, le député Y. Galut, l'ancien président JC Leray venu spécialement de sa Bretagne, mais aussi tous les berruyers qui pensent qu'il faut " sauver l'Office, avec toutes ses fonctions actuelles ".

Les guides étaient là, sauf un qui se serait fait lyncher s'il était apparu !

Les musées seront payants à partir du 1 er janvier 2017

 

C'est le dernier Conseil municipal qui a voté la fin de la gratuité des musées de Bourges, un système en place depuis 20 ans, qu'il fallait casser au nom de l'idéologie.

Entendu dans les travées à la fin du Conseil Municipal :

à droite : " C'est une délibération qui est une vraie erreur. Même en argumentant, finalement on se rend compte que l'on est jamais écouté, certains élus sont aussi suffisants qu'incompétents".

à gauche Jean Michel Guérineau l'a dit : si le maire précédent à mis la gratuité dans les musées, c'est que l'étude avait démontré que c'était plus coûteux de faire payer le droit d'entrée que de faire la gratuité ! Mais le maire et son adjoint, par dogmatisme n'ont même pas fait cette étude .

Pour Yannick Bedin : "Monsieur Guinot, adjoint au patrimoine, en fait plus une affaire de principe au final qu'une mesure répondant à un impératif économique. Une nouvelle fois la droite considère l'usager d'un service public comme celui qui "use" et qu'il faut donc faire payer".

La perle de PA Guinot au Conseil Municipal : en faisant payer on pourra savoir avec précision le nombre de visiteurs de chaque musée ! Plus idiot comment raisonnement, tu meures.

L'Office de Tourisme : une page va se tourner le 31 décembre prochain, la plus grave crise depuis 1912.

 

La structure a vécu, battue par le mauvais sort, un guide et la justice
Il restera bien entendu un guichet pour distribuer le " plan bleu " et un ou deux documents sur ce qu'il faut voir à Bourges

 

C'est l'omerta sur le devenir du tourisme à Bourges, rien ne filtre des structures a venir, et selon un responsable local en place, "les élus en place ne comprennent rien au tourisme, ils voient un poste de dépenses".

 

 

Que se passera -il le 2 janvier 2017 en terme d'accueil des touristes, même rares et de la préparation de la saison ? C'est l'inconnue et le flou. Bourges sans un Office de Tourisme digne de ce nom, et c'est une longue décroissance de son activité économique qui touche l'industrie du tourisme.

Mauvais coup à Bourges

Entendu depuis quarante huit heures sur les musées gratuits qui deviennent payants :

Pourquoi veulent-ils détruire tout ce qui a été fait sous l'ère de M Lepeltier ? Il y a eu la fin du festival du film écologique, la fin de la piscine Robinson, la fin de l'Office de Tourisme, et désormais la fin de la gratuité des musées de la ville avec cette énormité : il n'y a pas d'autres musées gratuits ! Et non, il faut que les élus sortent davantage.

Que chacun sache que les musées ont été mis gratuits après 1995 car les études avaient montré simplement que ça revenait plus cher pour la ville de les avoir payants que gratuits !

C'est Serge Lepeltier et André Margotin qui avaient initialisé cette gratuité pour le visiteur.

 

La Maison de la Culture future :

Les pentes dénudées de Séraucourt.: les archéologues sont à l'oeuvre.

 

L'Office de Tourisme :

la fin au 31 décembre 2016, et le flou sur le suite, aucune information.

 

Course automobile :

Signature et la voiture de course, l'écurie berruyère championne du monde de sa catégorie.

 

RENDEZ VOUS LE 1 er DECEMBRE POUR LE PROCHAIN BOURGES INFO.

Réagissez : cliquer>>>

C'est fait, les 80 arbres de Séraucourt sont à terre.

C'est le mercredi 12 octobre, qu'après avoir sécurisé la zone avec plus de 50 CRS, de puissantes machines se sont mises en place et en une journée, tous les arbres étaient à terre : sur le plan technique, c'était impressionnant !

 

Au départ, une petite trentaine de manifestants, pacifistes, ont montré leur mauvaise humeur, mais sans plus. Pas d'incidents : comme souvent, le Berry reste calme.

Et puis les Berruyers qui ne savaient pas trop ce que serait cette zone sans "ses" arbres, ont découvert un bel espace avec tout de même des arbres sur la place, rien de très choquant pour beaucoup, d'autant qu'une trentaine d'arbres devraient être replantés ... vers 2019.